QU’EST-CE QUE LE GREAT RESET ?

The Great Reset est le dernier livre du fondateur du forum économique mondial Klaus Schwab. Cet ouvrage fait énormément parler de lui à travers diverses polémiques.

Pourquoi un simple livre suscite-t-il autant de fantasmes ? Nous vous invitons à découvrir ce qu’est le Great Reset ainsi que son contenu.

Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique Mondial (World Economic Forum- WEF), co-auteur du Great Reset.

Le Great Reset

La Great Reset ou Grande Réinitialisation est un livre de prospection politique, économique et sociale rendu public en juin 2020 au 50e rassemblement de Davos.

Cet ouvrage est à la fois un programme et une théorie de complot. Le Great Reset est un livre original signé par l’économiste Klaus Schwab le fondateur du forum économique mondial de Davos et Thierry Malleret l’ancien directeur du Forum Économique Mondial. Ces deux membres éminents du forum économique mondial de Davos en font le thème du 50ème rassemblement de Davos en juin 2020.

Le Great Reset part du constat que les grandes crises historiques ont toujours débouché sur de grands changements de société.

En effet, les auteurs font allusion à l’apparition de l’État moderne après la pandémie de peste noire et à l’apparition de l’État providence après la 2nde guerre mondiale.

De ces deux constats, le Great Reset déduit que la pandémie du COVID-19 « représente une fenêtre d’opportunité rare, mais étroite pour réfléchir, ré-imaginer et réinitialiser notre monde. »

Thierry Malleret.

Le contenu du Great Reset

Le Great Reset est un livre qui se base sur les crises historiques antérieures pour apprécier ce que nous vivons avec la pandémie du COVID-19. Les auteurs ont été plus que précis à travers leurs pensées.

L’idéologie des auteurs du Great Reset

Selon les auteurs du Great Reset, la crise économique déclenchée par la pandémie de coronavirus :

  • Entraînera des perturbations économiques d’une ampleur monumentale ;
  • Créera une période dangereuse et instable sur de multiples fronts (politique, sociale, géopolitique) ;
  • Suscitera de profondes préoccupations environnementales ;
  • Développera l’étendue de la technologie dans nos vies.

En résumé, Klaus Schwab et Thierry Malleret se basent sur les crises historiques et leurs résultats pour proposer une grande réinitialisation.

Repartir à zéro, c’est l’idéologie fondamentale de l’ouvrage des deux économistes du forum économique mondial de Davos. Les auteurs proposent donc un programme de réinitialisation sur les plans :

  • Social ;
  • Économique ;
  • Environnemental ;

Certains jugent l’idéologie des auteurs de projet marxiste, d’autres le trouvent néocapitaliste. Plusieurs critiques paraissent dans les journaux et sur Internet donnant chacune leur interprétation du Great Reset.

Le Great Reset à propos du COVID-19

Selon le Great Reset, la crise pandémique de coronavirus aurait mis en évidence les inégalités sociales.

« Nous sommes en guerre, mais l’ennemi est invisible » affirment Schwab et Malleret.

Durant la pandémie, pendant que d’autres employés pouvaient travailler depuis le confort de leurs maisons, les infirmières, caissières, femmes et hommes de ménage, chauffeurs, quant à eux étaient contraints de s’exposer au virus « mortel ».

En effet, selon le Great Reset, la société marginalise le plus les individus dont elle a le plus besoin. Les auteurs proposent donc de repenser les professions auxquelles nous attachons de l’importance. Les auteurs déduisent que cet état de fait ne reste pas sans conséquence. L’un des dangers principaux de ces inégalités et injustices serait l’agitation sociale.

Comprendre l’état d’esprit des auteurs du Great Reset

Les deux économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret expliquent dans leur ouvrage, qu’ils militent pour ‹‹ un monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivions à l’ère pré-pandémique ».

Contrairement à l’interprétation commune, les auteurs n’appellent pas à la sortie du régime démocratique, mais plutôt à l’ascension vers des sociétés plus équitables.

Selon Jean-Christophe Graz, auteur de la gouvernance de la mondialisation et professeur de relations internationales à l’Université de Lausanne :

« C’est un livre de gourou du management, qui pense pouvoir conceptualiser les grands changements économiques et sociétaux ». Il ajoute:

« Le Forum économique mondial, c’est un endroit où l’on réunit un concentré de pensée stratégique sur les grands enjeux et les grandes transformations à l’échelle mondiale, et Klaus Schwab essaie d’incarner cette vision globalisante. »

Par ailleurs, s’il faut rester dans la tête des auteurs, la crise du COVID-19 a redonné de l’importance aux gouvernements et a remis en cause la privatisation des services.

Ils le démontrent clairement en affirmant que :

« Le coronavirus a révélé que l’assurance sociale est efficace et que se décharger d’un nombre toujours plus grand de responsabilités (comme la santé et l’éducation) sur les individus et les marchés n’est peut-être pas dans l’intérêt de la société. »

Les solutions proposées par le Great Reset

Klaus Schwab et Thierry Malleret ne sont pas restés de simples analystes et donneurs de leçons dans leur ouvrage. Ils ont en effet proposé des solutions pour une société équitable et pour la prévention des conséquences de leurs constats.

Accroître le financement du secteur public

Pour Schwab et Malleret, accroître le financement du secteur public est la priorité absolue. Cette proposition rejoint l’idéologie du Prix Nobel de l’Économie, l’Américain Joseph Stiglitz qui suggère de « financer les risques auxquels une société complexe est confrontée, financer les progrès de la science et un enseignement de meilleure qualité. »

En effet, selon les auteurs de Great Reset, « la solution est une gouvernance mondiale basée sur le principe de coopération transnationale. » Il faudra également « procéder au type de changements et de choix politiques qui placeront les économies vers un avenir plus juste et plus vert. »

Schwab et Malleret proposent de prendre pour exemple la création des institutions transnationales après la Seconde Guerre mondiale telles que l’Organisation des Nations Unies ou la Communauté économique européenne.

Inverser la montée des nationalismes

Selon les auteurs de Great Reset, le chaos engendré par la pandémie de coronavirus a favorisé la montée des nationalismes déjà bien amorcée.

« Les conflits et les tensions ne seront plus motivés par l’idéologie (à l’exception de l’islam radical), mais encouragés par le nationalisme et la compétition pour les ressources », affirment-ils.

Les deux économistes du forum économique mondial de Davos ajoutent « le vide dans la gouvernance mondiale et la montée des diverses formes des nationalismes rendent plus difficile la lutte contre les épidémies ».

Pour inverser la montée des mondialismes, les auteurs suggèrent de privilégier les zones régionales de libre-échange à l’instar des institutions telles que :

  • L’ANASE ;
  • L’Union Européenne ;
  • Le Nouveau Partenariat Régional Global en Asie.

En résumé, Klaus Schwab et Thierry Malleret proposent aux gouvernements de se servir des effets du COVID-19 sur la société pour repenser un monde meilleur, équitable, juste et dans lequel les travailleurs seront reconnus à leur juste valeur.

Pour comprendre les enjeux autour du COVID-19 et la volonté de Great-Reset, revoir notre entretien avec Modeste Schwartz :

Facebook
Twitter
Telegram

0 réponse

  1. Klaus Schwarb expose le buste de Lénine-Blank, seul buste à trôner fièrement dans sa bibliothèque personnelle , l’apologie de crimes contre l’humanité sans honte.

    https://i2.wp.com/www.contre-info.com/wp-content/uploads/2022/02/schwab-lenin.jpg

    Lénine n’est-ce pas le type qui, avant sa révolution bourgeoise aura rejoint la Russie caché dans un wagon plombé en provenance d’Allemagne ?
    Déjà 50% des mercenaires étrangers parmi les 40% de terroristes de la révolution étrangère et ultra-bourgeoise de 1789 étaient Allemands, le reste était Anglais.

    Les historiens s’accordent aujourd’hui sur un bilan de 750 000 exécutions et de plus d’un million de déportations au goulag. Les élites communistes ne représentaient que 7 % de cet ensemble.

    Les camps de déportation qualifiés de goulag, auront quant à eux exterminé plus de 35 millions d’individus en quatre vingt ans.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *