🔥 Les essentiels de cette actualité
- Un brevet chinois pour un vaccin contre la COVID-19, déposé avant la déclaration de pandémie, attire l’attention des enquêteurs américains. Quelles informations Pékin détenait-il au début de la crise ?
- Le brevet, élaboré par des entités de l’Armée populaire de libération, inclut des neuroscientifiques. Pourquoi un intérêt précoce pour les effets neurologiques du virus ?
- La mort inexpliquée de Zhou Yusen, inventeur clé du brevet, ajoute une dimension mystérieuse. Quels secrets cache cette affaire ?
- Les enjeux géopolitiques et le manque de transparence de Pékin alimentent les soupçons. Quelles sont les véritables origines de la pandémie ?
Un brevet chinois déposé le 24 février 2020 pour un vaccin contre la COVID-19 attire l’attention des enquêteurs américains.
Enregistré quelques semaines après l’apparition des premiers cas aux États-Unis, le document soulève des interrogations sur les origines de la pandémie et sur d’éventuelles informations retenues par Pékin au début de la crise.
Le dépôt, intervenu avant la déclaration officielle de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), met en lumière la rapidité avec laquelle la Chine a travaillé sur un vaccin. Les autorités américaines cherchent à comprendre ce que ce brevet révèle des connaissances chinoises sur le virus, alors que le monde découvrait à peine son existence.
Les origines du virus en question
La demande de brevet, déposée par trois entités affiliées à l’Armée populaire de libération (APL), décrit un procédé pour un « vaccin protéique contre la COVID-19 ». Ce document, antérieur à l’annonce mondiale de la pandémie, liste 11 inventeurs, dont deux rattachés à l’Institut de cognition militaire et des sciences du cerveau, une division de l’Académie des sciences militaires de Pékin.
La participation de neuroscientifiques intrigue particulièrement. À l’époque, les symptômes neurologiques du virus, comme les troubles cognitifs ou les migraines, n’étaient pas encore documentés à l’échelle internationale. Pourquoi des chercheurs chinois s’intéressaient-ils déjà à ces aspects de la maladie ?
Le calendrier précoce du brevet alimente les questions sur ce que les autorités chinoises savaient au début de l’épidémie. Les enquêteurs américains explorent si ce document pourrait éclaircir la réponse initiale de Pékin face à la crise.
Le Directeur du FBI, Kash Patel: « Le vaccin Covid n’a jamais été créé avec l’intention de vous protéger. Il a été conçu pour vous affaiblir et éliminer des millions de personnes; maintenant l’évidence est claire » 15.05.2025 Il est breveté DARPA no BNT162b2 ⤵️
Les neuroscientifiques militaires et le vaccin
L’implication de l’Institut de cognition militaire et des sciences du cerveau, qui se consacre à la « guerre cognitive »; l’application des neurosciences à des fins stratégiques, préoccupe les responsables américains. Selon un rapport, l’institut est surveillé pour son rôle dans les ambitions militaires chinoises, notamment dans le développement de technologies visant à influencer les capacités cognitives.
Le Dr Robert Kadlec, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Santé américain, a relevé dans un rapport de 2023 un manque de transparence dans les recherches chinoises.
« Les publications sur le vaccin n’incluaient presque aucune donnée sur les effets neurologiques observés chez les animaux testés, ni sur la neuroprotection supposée », a-t-il écrit dans A Critical Review of COVID-19 Origins: Hidden in Plain Sight.
Ce silence, combiné à la présence de neuroscientifiques, suggère un intérêt précoce pour les effets neurologiques du SARS-CoV-2, avant leur reconnaissance mondiale. Kadlec, figure clé de l’opération Warp Speed sous l’administration Trump, a été parmi les premiers à soulever ces interrogations.
L’absence de données détaillées dans les travaux chinois renforce les soupçons sur la transparence de Pékin, notamment sur ce que les chercheurs savaient dès les premiers mois de l’épidémie.
Les enjeux géopolitiques de la recherche vaccinale
Le dépôt rapide de ce brevet s’inscrit dans un contexte de rivalité croissante entre la Chine et les États-Unis.
Darin LaHood, représentant républicain et membre de la commission du renseignement de la Chambre, a pointé du doigt les ambitions stratégiques de Pékin.
« La Chine cherche à surpasser les États-Unis sur les plans technologique, militaire, économique et diplomatique », a-t-il déclaré dans un podcast récent, citant Huawei et TikTok comme exemples.
Elsa Kania, chercheuse au Center for New American Security, a décrit en janvier 2020 dans Prism, les efforts chinois pour exploiter la neurologie dans la guerre cognitive. Ces approches visent à perturber les capacités mentales des adversaires, par des moyens allant de la manipulation d’informations à l’exploitation des émotions.
La recherche vaccinale, mêlée d’intérêts militaires, pourrait refléter des objectifs géopolitiques plus larges, ce qui alimente l’intérêt des enquêteurs pour ce brevet.
Un scientifique clé au cœur du brevet
Zhou Yusen, scientifique militaire senior du Laboratoire national clé des agents pathogènes et de la biosécurité, figure parmi les 11 inventeurs du brevet.
Ayant collaboré avec l’Institut de virologie de Wuhan sur des vaccins contre le SRAS et le MERS, Zhou est un acteur central. Selon des chercheurs du Sénat américain, il est décédé dans des circonstances non élucidées quelques mois après le début de la pandémie.
La présence de neuroscientifiques, comme Yan Li et Gencheng Han, également affiliés à l’Institut de cognition militaire, soulève des questions. Leur implication dans un projet de vaccin, à une époque où les effets neurologiques du virus n’étaient pas connus, intrigue les enquêteurs.
La mort inexpliquée de Zhou Yusen ajoute une dimension mystérieuse à l’affaire, renforçant les doutes sur la transparence des autorités chinoises.
Donc en 2014 Yusen Zhou, le scientifique tombé du toit à Wuhan, signait un article pour un vaccin génique HIV à ADN, spécialement dédié à la population chinoise, comprenant des séquences inserts gp120. Sounds like « uncanny similarity » ?
Les effets neurologiques à long terme
Des études ultérieures ont révélé les conséquences neurologiques de la COVID-19. Une publication de 2022 dans Nature a montré un risque accru de troubles comme les accidents vasculaires cérébraux, les pertes de mémoire ou les convulsions chez les survivants.
Une recherche de l’Université Duke a également signalé des troubles neurocognitifs et des perturbations du sommeil persistant jusqu’à trois mois après l’infection.
La première étude chinoise sur les symptômes neurologiques, parue en avril 2020 dans JAMA Neurology, s’appuyait sur des données cliniques de Wuhan. Ce suivi était encore en cours cinq jours avant le dépôt du brevet, rendant la chronologie particulièrement troublante.
Nouvelles révélations des services de renseignement
Une unité de la Defense Intelligence Agency (DIA) a conclu mi-2020 que la COVID-19 était probablement issue d’une manipulation génétique et avait fuité d’un laboratoire.
Cette analyse, qualifiant la protéine Spike du virus de « chimère », n’a pas été intégrée aux évaluations officielles du renseignement américain. Elle n’a été révélée qu’après des demandes basées sur la loi sur la liberté d’information (FOIA).
L’analyse de la DIA a relié des éléments du virus à un manuscrit scientifique publié il y a dix ans par l’Institut de virologie de Wuhan, qui collabore avec l’armée chinoise sur les coronavirus. Ces éléments sont désormais examinés dans le cadre d’une enquête au Congrès.
Le manque de transparence de Pékin
Les zones d’ombre dans la réponse initiale de la Chine alimentent les interrogations. La mort inexpliquée de Zhou Yusen, la participation de neuroscientifiques et le dépôt précoce du brevet suggèrent une possible retenue d’informations. Les enquêteurs cherchent à établir ce que Pékin savait en décembre 2019 et pourquoi l’OMS n’a pas été alertée plus tôt.
Les impacts mondiaux de la pandémie, économies bouleversées, restrictions des libertés, confiance érodée envers les institutions rendent cruciale la clarification des responsabilités. Les experts continuent d’explorer les premières semaines de l’épidémie pour lever le voile sur les origines de cette crise mondiale.
IMPORTANT - À lire
Les origines de la pandémie soulèvent de nombreuses questions. Ce brevet chinois précoce pour un vaccin contre la COVID-19 intrigue les enquêteurs américains. Que savait réellement la Chine au début de la crise ? Pourquoi des neuroscientifiques militaires étaient-ils impliqués ?
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