🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez comment la cancérologie française est sous influence industrielle, privilégiant les protocoles au détriment des patients.
- Apprenez pourquoi les traitements anciens sont discrédités au profit de nouvelles molécules coûteuses et souvent moins efficaces.
- Comprenez comment le protocole standardisé impose une uniformisation des soins, marginalisant les médecins qui osent s’en écarter.
- Explorez les conséquences dramatiques d’une médecine déconnectée des besoins réels des malades, poussant certains vers des approches alternatives.
Le 19 juillet à 9h, les Drs Nicole et Gérard Delépine sont les invités de Mike Borowski dans Le Journal des Controverses, sur Géopolitique Profonde.
Le Dr Nicole Delépine est pédiatre et oncologue, ancienne responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique à l’hôpital Raymond-Poincaré. Connue pour son engagement en faveur d’une médecine libre et individualisée, elle dénonce depuis des années l’uniformisation des traitements et l’influence croissante des intérêts industriels dans les décisions médicales.
Le Dr Gérard Delépine est chirurgien orthopédiste et statisticien médical, spécialiste des tumeurs osseuses. Il s’est imposé comme l’un des critiques les plus rigoureux des politiques de santé pilotées par les laboratoires pharmaceutiques, défendant une approche fondée sur les résultats cliniques réels et l’indépendance thérapeutique des médecins.
Leur dernier livre, Du cancer à la vie, rassemble 19 témoignages de patients ayant échappé à des pronostics funestes grâce à des traitements individualisés. À travers ces récits, les Drs Delépine exposent la dérive d’une médecine standardisée, déshumanisée, dominée par les logiques de profit.
Une médecine du cancer sous occupation industrielle
La cancérologie française a changé de visage. Autrefois centrée sur l’efficacité clinique et l’individualisation des soins, elle s’est aujourd’hui fondue dans une logique industrielle où les protocoles priment sur le patient. La médecine n’est plus guidée par le résultat thérapeutique mais par l’adhésion rigide à des schémas imposés par des comités d’experts inféodés aux multinationales du médicament. Cette mainmise méthodique transforme l’hôpital en annexe des laboratoires pharmaceutiques.
L’axe stratégique est clair : remplacer les traitements anciens, peu coûteux mais redoutablement efficaces, par de nouvelles molécules onéreuses, validées à coups d’essais cliniques biaisés. Le mécanisme est bien huilé : dès qu’un médicament prouve son efficacité sans générer de rentabilité, il est discrédité, déremboursé, puis retiré des recommandations officielles. Le médecin, pris dans cette nasse administrative, voit son autonomie disparaître. Il ne soigne plus, il applique. Et le patient devient un cobaye parmi d’autres, assigné à un protocole standardisé censé produire des données, non des guérisons.
Le protocole contre la vie
Le protocole est désormais l’unité de base de la cancérologie moderne. Il ne s’adapte pas au patient : il s’impose à lui. Peu importe l’âge, l’historique, la localisation précise de la tumeur, le traitement est calibré selon des normes imposées de l’extérieur. C’est une inversion totale de l’acte médical : au lieu d’individualiser, on uniformise. Au lieu de chercher la guérison, on cherche la conformité. Les soignants qui tentent de déroger à cette règle sont marginalisés, menacés, parfois interdits d’exercer.
Derrière cette uniformisation, il y a une stratégie commerciale froide. Les nouveaux traitements — immunothérapies, thérapies ciblées, anticorps monoclonaux — sont vendus à des prix astronomiques, justifiés par une innovation largement théorique. Leur efficacité reste incertaine, souvent inférieure à celle des chimiothérapies classiques. Mais peu importe : ce qui compte, c’est le brevet, le retour sur investissement, la captation du marché. Le patient n’est plus qu’un maillon du système, et sa survie une variable accessoire.
Une médecine déconnectée du réel
Le décalage entre la médecine administrée et les besoins réels des malades atteint un niveau critique. De nombreux patients, en situation d’échec thérapeutique, se tournent vers des approches alternatives ou réclament des traitements que les protocoles ont enterrés. Certains guérissent. Beaucoup auraient pu être sauvés si la médecine officielle avait su rester pragmatique, ouverte, connectée aux réalités du terrain. Mais l’idéologie protocolaire interdit toute flexibilité. L’expertise clinique est disqualifiée, remplacée par des algorithmes validés par les industriels.
Cette dérive est systémique. Elle ne résulte pas d’erreurs ponctuelles mais d’une stratégie longuement mûrie pour transformer la santé en marché captif. La logique du soin disparaît au profit d’une logique comptable. Le malade n’est plus un sujet à guérir, mais un support de traitement. Tout ce qui ne génère pas de chiffre est progressivement éliminé : médecins indépendants, thérapeutiques anciennes, suivis personnalisés. Ce nettoyage silencieux s’opère au nom de la science, mais il trahit toutes ses valeurs.
IMPORTANT - À lire
Vous avez découvert comment la médecine du cancer est sous occupation industrielle, avec des protocoles standardisés qui priment sur l'individualisation des soins. Une dérive inquiétante orchestrée par Big Pharma pour transformer la santé en marché captif.
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