🔥 Les essentiels de cette actualité
- La France bat un record historique de pauvreté avec 10 millions de personnes sous le seuil de survie, pendant que le discours officiel parle de « relance ».
- Les témoignages révèlent une misère planifiée et encadrée, avec un État qui se retire des services essentiels, brisant les plus fragiles.
- La défiance envers l’élite politique est totale, Emmanuel Macron décrit comme un psychopathe, coupé du réel et protégé par une caste médiatico-administrative.
- La colère gelée des citoyens laisse présager une révolte inévitable, avec une tension contenue qui pourrait exploser à tout moment.
Le 20 juillet à 17h, Mickaël Lelièvre donne la parole à une France qui vacille entre pauvreté normalisée, élites méprisantes et colère prête à exploser, sur GPTV Investigation.
La pauvreté n’est plus un accident, c’est un système
La France enregistre un record historique de pauvreté : près de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de survie, pendant que le discours officiel persiste à parler de « relance » ou de « résilience ». Dans la rue, le constat est glaçant : ceux qui travaillent n’arrivent plus à vivre. Les classes moyennes s’effondrent, les retraités parlent de survie avec 520 euros, et les jeunes oscillent entre petits boulots précaires et angoisse du déclassement.
Ce n’est plus une fracture sociale, c’est une stratégie d’abandon. L’État se retire, méthodiquement, des services essentiels. Hôpitaux saturés, écoles délabrées, aides sociales conditionnées à l’humiliation : tout concourt à briser les plus fragiles et à pressuriser les autres. Ce que les témoignages expriment, c’est une lucidité brute : la misère est désormais planifiée, encadrée, et rendue invisible par habitude.
L’élite gouverne contre le peuple
La défiance est totale. Dans les mots des citoyens interrogés, l’élite politique est perçue comme un bloc hostile, cynique, presque criminel. Emmanuel Macron est décrit comme un psychopathe, un roi sans couronne, coupé du réel, protégé par une caste médiatico-administrative qui verrouille toute contestation. Les institutions ne représentent plus personne. Le peuple ne vote plus par choix, mais par peur ou résignation.
L’idée de démocratie s’effondre sous le poids des faits. Le référendum de 2005, trahi sans scrupule, reste une plaie béante. Depuis, tout semble joué d’avance. Les médias dominants sont vus comme des organes de propagande. Les réseaux sociaux, eux-mêmes filtrés, censurés, deviennent les dernières poches d’expression libre. Dans cet étouffement général, certains regardent vers d’autres modèles, évoquant la Russie non pas comme une solution, mais comme un repoussoir inversé à l’ordre occidental qui les oppresse.
Vers une révolte inévitable
La misère n’indigne plus. Elle fatigue, elle use, elle s’installe. Voir des SDF, des mères de famille fouiller les poubelles ou des retraités mendier une baguette est devenu normal. Ce n’est pas l’absence de colère, c’est une colère gelée. Une tension contenue, qui pourrait exploser à tout moment. Chaque phrase prononcée, chaque regard croisé dans ce micro-trottoir dessine le contour d’une révolte encore latente, mais irréversible.
Ceux qui parlent de révolution ne le font plus par provocation, mais par nécessité. Ils ne croient plus aux réformes, ni au dialogue avec un pouvoir qui les méprise. Ils ne veulent plus de rustines sur un système en ruine. Pour eux, la guerre en Ukraine est une diversion. La menace ne vient pas de Moscou, mais du bas de chez eux. L’effondrement social est là, tangible, et aucune politique de diversion ne pourra le masquer encore longtemps. Ce n’est plus une question de « si », mais de « quand ».
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