Un vaccin multivariant pourrait détruire les profits probablement très bien comptabilisés par les entreprises européennes et américaines. Sachant que les vaccins de ces derniers 1) sont efficaces contre un seul variant (et encore…), 2) doivent être injectés plusieurs fois et 3) être renouvelés pour chaque variant. En terme de business plan, ce modèle des sociétés occidentales peut clairement s’apparenter à un « Netflix du vaccin ».
Bonne initiative des chinois, mais c’est ballot « il manque des données » ! Les zététiciens seront contents. Je crois que l’on ne peut pas faire mieux comme excuse pour mettre des bâtons dans les roues. Après tout, nous avons le droit de nous défendre contre la 5G chinoise ; les complotistes qui la voyaient dans le vaccin avaient finalement raison ! (Humour svp).
Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson… Toutes ces histoires de vaccination sont purement idéologiques c’est évident. « Pas de nationalisme vaccinal » on a dit ! Pas de russo-chinois juste en fait.
Et le meilleur pour la fin. Elle est quand même étrangement longue l’évaluation et l’autorisation de diffusion du vaccin russe en Europe. Pourtant le fameux Lancet a indiqué que le vaccin Spoutnik V était efficace à 91,6 % en février dernier. C’est probablement le hasard si cela traine beaucoup plus que le Remdesivir et Astrezeneca et il n’y a plus d’urgence après tout ! L’attitude des pays atlantistes face à l’axe eurasiatique démontre que la dangerosité du coronavirus et l’urgence vaccinale sont, d’un coup de baguette magique, mises au placard si une proposition russe ou chinoise est sur la table. Nous sommes clairement dans une logique de bloc et les ennemis de l’OTAN, notamment les leaders sino-russes, sont la cible comme le dit très bien le dernier point de l’organisation atlantique.
La position est simple sur les vaccins : soit on en n’accepte aucun soit on les accepte tous, il va falloir choisir.
Franck Pengam
Appronfondir la confrontation économique entre eurasisme et atlantisme dans Géopolitique de l’Or :