Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Haine du flic, haine de l’autre, haine du journalisme
Les forces de l’ordre sont prises dans un étau politique qui ne peut mener qu’à sa diabolisation – de plus en plus légitime – et donc à terme, à une lutte contre ceux qu’ils ont juré de protéger.
Commençons par un exemple qui montre bien la situation de tension – stimulée par l’ingénierie sociale – autour de cette affaire de « fake tweet ». Corrigé certes, mais le mal est fait et la température déjà prise.
Le tweet effacé depuis :
« La police (au moins quatre policiers) vient de rentrer dans l’église #SaintRoch pendant la messe en pleine consécration pour contrôler les masques…«
— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel) January 2, 2022
La rectification :
L’affaire commençant par une attitude – présumée – totalitaire de la police, qui décide de contrôler les masques lors d’une messe, nous vous invitons à regarder les premières réactions.
Après la correction de Mme Cluzel, nous sommes face à une autre affaire tout aussi sous tension, mais artificielle.
L’affaire devient donc le contrôle d’un « individu suspect » suite à l’appel du curé car, le sombre personnage prenait des photos sans autorisation.
Que cette nouvelle situation reste une affaire mérite d’être analysé, car le climat actuel – sous contrôle méticuleux de l’ingénierie sociale post-Charlie – permet d’observer des situations qui deviennent grotesques face aux mots employés.
Car il est vrai, que vouloir prendre en photos les plus belles architectures du monde est très curieux, je vous le confirme.
Et il est tout aussi vrai que les derniers attentats ayant eu lieu sous ces toits étaient l’œuvre de « photographes amateurs ». Ils portaient tous des appareils photo en bandoulière, et le guide du routard dans la poche arrière de leur pantacourt.
Le portrait-robot du « suspect » :
Bien évidemment, le touriste – paparazzi de la contemplation barbare – étant par définition un parasite, il commet l’erreur, que l’on ne doit pas tolérer, de s’incruster, ébahi qu’il est par la messe, et de vouloir tout garder en souvenir sans prendre en compte la sacralité de l’événement.
Et bouquet final, l’affaire se termine en insulte et en demande de « suppression de sa carte de presse » pour la journaliste.
Haine du flic, haine de l’autre, haine du journaliste.
Pas pratique pour la paix, alors qu’une crise sociale arrive à son paroxysme.
Haine légitime du « flic » en images
Maintenant, pour comprendre la rapidité de la réaction haineuse de la population – qui ne daigne jamais attendre quand une information sort tout juste du four à buzz -, voici quelques images qui parlent d’elles-mêmes :
Pour finir, une question responsable aussi de la tension entre les patriotes et les forces de l’ordre :
Et un dernier bonus, avec sanction, plus leçon de morale religieuse.
Le représentant des forces de l’ordre restant un être humain et un citoyen de sa nation, on ne peut qu’espérer qu’ils refusent tous de se transformer en totale Gestapo Covidique.
Mais ont-ils défendu les gilets jaunes ? Pour être barbare :
Et l’explosion sociale fera mal, uniquement en lutte horizontale.
Vous souhaitez vous protéger contre la crise à venir ? Préparez-vous :