SI VOUS ÉTIEZ INQUIET POUR VOS LIBERTÉS ATTENDEZ DE VOIR COMMENT LES GOUVERNEMENTS VONT SAISIR VOTRE ARGENT

Les banquiers veulent votre épargne

Votre gouvernement en veut à votre épargne

L’une des intrigues secondaires responsable de l’hécatombe cryptographique, comprenait une crise largement fabriquée évoluant autour de la « divulgation de la faillite de Coinbase ». Après l’annonce d’un manque à gagner, l’autre événement prévisible fut la découverte d’un ajout dans la dernière version des termes et conditions de Coinbase :

« Les actifs cryptographiques conservés sous scellé peuvent être considérés comme la propriété d’une liquidation judiciaire, en cas de faillite, les actifs de nos clients pourraient être soumis à une procédure de faillite. Nos clients pourraient être traités comme nos créanciers généraux sans garantis. »

Ce passage a fait grand bruit et tous les médias d’entreprise l’ont repris à leur compte. Il a fait l’objet d’une tendance sur Twitter et est rapidement devenu viral, comme s’il s’agissait d’une sorte de révélation. Et pourtant ça n’en est pas une. Il s’agit du plus ancien adage de la crypto : « pas vos clés, pas vos crypto » énoncé par écrit.

Pensez-vous vraiment qu’un paragraphe à cet effet dans les conditions d’utilisation changerait quoi que ce soit si vous détenez vos cryptos sur une plateforme d’échange insolvable ? Heureusement que Mt Gox ou QuadrigaCX n’avaient pas cela dans leurs conditions d’utilisation, sinon tous ceux qui avaient des actifs dans l’un ou l’autre échange auraient été vraiment foutus, non ? Vous êtes foutu quoi qu’il arrive. Au moins, Coinbase attire votre attention la dessus.
Ne gardez pas vos cryptos sur une plateforme d’échange centralisée, peu importe laquelle point barre ! Les PDG des plus grosses plateforme vous le diront.

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Vos gouvernements ont déjà réclamé vos économies

Si vous lisez ceci, cela signifie que vous vivez probablement dans un pays où la même chose est en vigueur dans la législation, et qui concerne l’argent que vous avez en dépôt dans le système bancaire.

Rappelez-vous 2013 avec le renflouement interne de Chypre, j’ai d’ailleurs toujours soutenu que cet événement avait contribué à un Bitcoin au-dessus de 100$. Les Chypriotes se sont vu confisquer une partie de leur épargne pour renflouer leur système bancaire défaillant. En mars 2013, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a déclaré que Chypre servirait de modèle pour les futures restructurations bancaires de la zone euro.

En avril, le même cadre juridique à fait son apparition au Canada, sous le mandat du premier ministre de l’époque, Stephen Harper :

« Le gouvernement propose de mettre en œuvre un régime de renflouement pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu pour garantir que, dans le cas improbable d’un manque de capitaux, la banque pourra être renflouée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains passifs bancaires en capital de régulation ».

Si vous n’avez pas encore compris, « certains passifs bancaires » sont vos économies. Il n’a jamais été fait mention en ces termes d’un tel dispositif dans les budgets subséquents, même après 2015, lorsque Justin Trudeau est arrivé au pouvoir. Son gouvernement l’a rendu permanent en 2018 avec les régulations sur la recapitalisation bancaire (renflouement interne). Ceci n’a pas lieu uniquement au Canada. En 2017, en Australie avec le projet d’amendement sur le secteur financier (pouvoirs de résolution de crise et autres mesures) :

« La norme TLAC s’appuie sur un ensemble important de réformes réglementaires internationales déjà entreprises par le Conseil de stabilité financière afin d’améliorer les cadres de résolution pour les institutions financières d’importance mondiale. En particulier, il s’appuie sur les attributs clés qui précisent que les juridictions du Conseil de stabilité financière devraient mettre en place des mécanismes juridiquement exécutoires pour mettre en œuvre un « renflouement interne ».

Aux États-Unis, dans le projet de loi Dodd-Frank de 2010, des dispositions relatives au renflouement interne par des déposants existaient même avant Chypre, avec les dispositions relatives aux « renflouements statutaires ». Le fait est que si vous vivez dans l’une des plus grandes économies du monde, votre pays prend part dans un accord supranational sur les « obligations flexibles de renflouement interne des banques » mis en place lors du G-20 de Brisbane en 2014.

Ainsi, bien que vous ayez la possibilité de choisir de ne pas faire affaire avec Coinbase (ou mieux, de conserver correctement vos actifs numériques), votre pays s’est déjà accordé la même capacité de renflouer les banques avec vos économies il y a longtemps, tout ceci sans votre accord.

C’est le seul point complètement bipartisan, dûment inscrit dans la loi du pays. Des populistes lâches aux idéologues marxistes d’extrême gauche, aucun dans les arcanes du pouvoir ne songe à se débarrasser de cette loi. Lorsque ce système explosera sous l’effet de leur incompétence politique et de leurs coups tordues, il n’y aura pas à ergoter, la loi, c’est la loi !

« Oh que oui, nous prendrons vos économies. »

Compte tenu du comportement des gouvernements cette année pendant laquelle :

Deux choses deviennent évidentes :

Nous vivons une époque où la saisie vos actifs et de vos économies est accepté et considéré par tous comme fair play. Soit via la culpabilité par association avec l’idéologie politique de quelqu’un d’autre soit en représailles pour des actions gouvernementales avec lesquelles vous n’adhérez pas.

De ce point de vue, il est malhonnête que les médias feignent l’indignation vis-à-vis de l’affaire Coinbase.

Détenir une partie de votre richesse en Bitcoin et la conserver correctement résout les deux problèmes.

Se débancariser à 100% :

Source : bombthrower.com

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