Alors que le monde est toujours victime des retards de chaîne d’approvisionnement causés par les politiques strictes de la Chine en matière de Covid-19 (entre autres), il est devenu douloureusement évident à quel point l’économie mondiale est vulnérable aux perturbations nationales ou même régionales. En particulier si elles se produisent en Chine, le premier fournisseur mondial de biens manufacturés.
En fait, comme l’explique Felix Richter de Statista ci-dessous, au cours des dernières décennies, la Chine est devenue le centre manufacturier mondial et le plus grand exportateur de biens par une marge significative, la transformant du marché émergent en superpuissance économique. Selon les estimations des dernières Perspectives de l’économie mondiale du FMI, le pays représente 18,8% du PIB mondial sur la base de la parité de pouvoir d’achat (PPA) en 2022. C’est en hausse par rapport à seulement 8,1% il y a deux décennies, lorsque les États-Unis et l’UE avaient des kilomètres d’avance sur la production économique de la Chine.
Au cours des 20 dernières années, les États-Unis et l’Union européenne ont vu leur supériorité économique remise en question, à mesure que de nouvelles puissances, telles que la Chine, l’Inde et d’autres, ont émergé. Alors que les États-Unis ont vu leur part du PIB mondial passer de 19,8 % à 15,8 % entre 2002 et 2022, la part de l’UE est passée de 19,9 % à 14,8 % au cours de la même période.
L’écart entre la Chine, les États-Unis et l’UE se creusera probablement au cours des prochaines années, car les perspectives économiques pour ces deux dernières sont sombres avec un risque de récession, tandis que la Chine devrait continuer à croître à des taux de croissance moyens à un chiffre.
Pour allez plus loin sur l’or de la Chine :
Source : Zero Hedge
Une réponse
Article intéressant, mais l’image tout à fait inappropriée suggère que la Chine est le gangster dans ce bras de fer avec les deux autres concurrents alors qu’il en est, en réalité, tout le contraire.