L’été n’est pas encore terminé, mais déjà une odeur de rentrée anticipée pointe le bout son nez en cette fin du mois d’Août 2022.
Pour ce qui est de la réactivation du programme politique de la Grande Réinitialisation, nos exécutants en France n’ont pas attendu septembre pour enclencher de nouveau la vitesse supérieure. Macron après son discours belliciste du 14 juillet, a donc patienté cinq semaines, le temps de faire quelques balades en jet-ski et d’exposer Brigitte au soleil, pour nous servir un nouveau narratif lié aux privations futures.
Guerres, changement climatique sont donc au menu après les deux années d’hystérie covidienne que nous venons de vivre. Le président Macron l’a affirmé dans sa conférence de presse du mercredi 24 août : « nous vivons la fin de l’abondance et la fin de l’insouciance ». Le constat fait peur : pénuries, crises énergétiques, guerres sur le sol européen et dans le monde dans les semaines à venir. Mais en bon père de la Nation, Macron prépare déjà le peuple à souffrir en silence…
Un nouveau narratif officiel se met donc en place. Ainsi, après la crise sanitaire et à cause de la « folie guerrière du méchant Vladimir Poutine », les français vont devoir « payer le prix de leur liberté ». En vérité, ce message limpide adressé par l’ancien associé-gérant de chez Rothschild au peuple de France, est on ne peut plus clair… L’hyperclasse est en guerre contre les peuples et elle va lancer une nouvelle offensive.
Pour ce qui est de « payer », le porte-parole du gouvernement et ancien ministre de la Santé, Olivier Véran l’a lui aussi clairement répété en évoquant le bouclier tarifaire énergétique : ne vous en déplaise au bout d’un certain temps, il faudra penser à passer à la caisse!
En réalité, l’ensemble des français paie déjà ces mesures en voyant la dette nationale abyssale se creuser et en constatant l’accélération de l’inflation. La guerre en Ukraine contre la Russie de Poutine, les peuples européens ne l’ont pas souhaité mais l’addition va leur être présentée officiellement en cette rentrée. Car les sanctions anti-russes/anti-européennes (on ne sait plus) sont bien là, et il faudra bien que nous assumions financièrement le bellicisme atlantiste délirant de nos dirigeants dans les semaines à venir.
La crise énergétique officialisée depuis mars 2022, va couter chère et évidemment pas seulement pour ce qui est du gaz et du pétrole. En effet, en ce mois d’aout, on a constaté que le prix de l’électricité avait atteint des sommets historiques de 500 à plus de 600 euros et même 760 euros le MWh. Il y a quelques jours en France (23-08-2022) le prix du MWh était affiché à 611,85 euros, plus cher qu’en Allemagne !
Nous pouvons donc remercier nos élites politiques et économiques qui ont pris des décisions absurdes pendant au moins 20 ans et plus particulièrement une décennie concernant la gestion et les investissements de nos infrastructures nucléaires.
Et même par rapport à l’année dernière (septembre 2021), la situation s’est dégradée de manière spectaculaire. L’Agent n°0666 du Forum Economique Mondial et ses équipes, opérant en France ont réalisé une véritable prouesse pour parvenir à démanteler un secteur qui fonctionnait convenablement il y a encore quelques mois.
N’oublions pas qu’en 2021, la part du nucléaire représentait 67% dans la production d’électricité sur le territoire hexagonal. Ce qui représentait une protection importante en cas de crise énergétique comme nous la connaissons actuellement.
Cependant le parc nucléaire français est vieillissant et le secteur a été attaqué durant décennies par une classe politique française vendue à l’étranger. Si bien qu’actuellement nous ne disposons plus que de la moitié de nos réacteurs en état de fonctionnement. De plus le marché européen de l’électricité fragilise notre système national et la tarification de l’énergie électrique.
En réalité, l’hyperclasse au motif d’investissements pour les énergies vertes et durables (panneaux solaires, parcs éoliens, etc.) en vérité inefficientes, a purement et simplement saboté nos infrastructures électriques en l’espace de moins d’une décennie au profit des parasites financiers habituels.
D’atomique à parasite
Pour être bref et démontrer notre propos, il suffit de s’intéresser au « profil » de celle qui a été aux commandes de l’entreprise clé de l’énergie au début des années 2000 pour appréhender au mieux l’immense faillite en cours du secteur nucléaire français. Il s’agit de la dirigeante d’Areva jusqu’en 2011, Anne Lauvergeon.
En effet, de ses débuts chez la banque de conseil Lazard Frères, puis par sa proximité avec François Mitterand ou encore Dominique Strauss Kahn, Lauvergeon a su se faire un nom et un carnet d’adresses dans les hautes sphères du pouvoir.
Celle que tout le monde présentait comme « Atomic Anne » est en réalité une dirigeante très moderne, qui allie une compétence technique médiocre et une maîtrise de la Com’ parfaite.
En réalité, Areva-Orano a été dirigée pendant des années par une liquidatrice (à coup de mauvaise gestion et consanguinité avec la Haute Finance) dans la continuité de la plupart de nos grands fleurons industriels pilotés par les « grands patrons français » depuis un demi-siècle.
Celle qui fut nommé à la tête de la COGEMA en 1999 par DSK, a géré de manière calamiteuse Areva puis a lancé son démantèlement lorsque l’ancien leader mondial du nucléaire est devenu Orano. Il est intéressant de noter dans ce contexte exacerbé de « capitalisme de connivence » que cette fidèle du Forum Économique Mondial, a également participé à la très célèbre commission Attali, dont l’un des rapporteurs était Emmanuel Macron, alors qu’Areva était à son apogée médiatique.
Quelques mois après, Atomic Anne s’est lancée dans plusieurs aventures industrielles (acquisition de société douteuses et falsifications des comptes de l’entreprise) pour parvenir à détruire le géant du nucléaire français. D’ailleurs la plus grande « erreur de stratégie » de Lauvergeon, lui fut soufflée par la Banque d’Affaires Rothschild and Co, (toujours eux) à propos de l’achat d’Uramin.
En effet, l’institution du protecteur d’Emmanuel Macron, David de Rothschild avait conseillé au numéro 1 mondial Areva sur la base d’un rapport intitulé « Éléments préliminaires de valorisation » de faire l’acquisition de cette société à un prix très élevé. Pour cela la banque de conseil avait fourni un document, très positif sur Uramin, qui confortait le projet d’OPA d’Anne Lauvergeon, et qui s’en servira comme socle de son offre. Celui-ci exposait : « Sur la base des transactions récentes, la valeur d’entreprise d’UraMin ressort entre 3,3 et 3,8 milliards de dollars, indiquait la banque. Qui poursuivait en assurant que « le cours de bourse actuel d’UraMin fait ressortir une valeur de ses ressources attractive par rapport à ses pairs », comme Summit Ressources, Paladin ou Uranium One.
Pourtant quelques jours plus tôt, une étude de Goldman Sachs, mandaté par EDF pour étudier un éventuel co-investissement dans UraMin aux côtés d’Areva, arrivait à des conclusions exactement opposées. Dans ce document daté du 27 avril 2007, où UraMin apparaît sous le nom de code d’ »Uranus », EDF sous celui d’ »Europa » et Areva sous celui d’ »Ariel », la banque américaine soulignait que « la profitabilité à long terme [d’UraMin] est incertaine ». La structure de coûts des gisements d’UraMin en Namibie, Afrique du Sud et Centrafrique était jugée « plus élevée que des projets similaires dans d’autres régions africaines ». Goldman Sachs soulignait également le contexte de prix élevé d’UraMin, « actuellement à un haut de cycle ».
EDF passa donc logiquement son tour, et Areva partit seul au charbon: son OPA sur UraMin fut réalisée en juillet 2007. Mais dès 2009, la division Mines du groupe nucléaire tira la sonnette d’alarme: elle préconisait 450 millions d’euros de dépréciation mi-2009, 1 milliards mi-2010, et carrément 1,8 milliard d’euros fin 2010. »
Lauvergeon est donc un symbole de la médiocrité de l’établissement qui monopolise les fonctions et les postes dans les entreprises stratégiques françaises depuis plusieurs décennies pour « se servir » et rendre service aux grandes entités financières transnationales (notamment les banques d’affaires avec les fusions et acquisitions), dans un contexte coordonné de liquidation de l’appareil productif français.
Mais ne vous inquiétez pas pour Lauvergeon, très récemment encore la justice française, par l’intermédiaire de la Cour de Cassation, a abandonné les poursuites contre elle, dans l’affaire Uramin. En France, tricher, voler, frauder, tout est permis du moment que cela profite au parti de l’étranger.
Au final la trahison des « élites » françaises, la libéralisation du marché de l’énergie (instauration d’une concurrence faussée pour EDF), et les investissements dans des sources d’énergies vertes inefficientes, expliquent la situation dans laquelle la France se trouve actuellement.
Il est donc logique qu’avec le démantèlement de la filière nucléaire française qui s’est réalisée en moins d’une décennie, nous abordons les problèmes énergétiques provoqués et aggravés par les exécutants du Great Reset de Davos, de manière moins sereine, qu’avec un parc nucléaire performant et entretenu.
Le prix de l’électricité aurait évidemment augmenté dans le contexte géopolitique actuel mais l’impact aurait été bien moindre pour nos ménages et entreprises. Et nous ne serions certainement pas importateurs d’électricité comme nous le sommes actuellement. Et bien sûr, il ne serait évidemment pas question de pénuries, de rationnements, etc.
Comme le dit en ce moment du bout des lèvres Emmanuel Macron et même officiellement son allié François Bayrou, nous sommes dans les prémices de la phase d’effondrement la plus terrible de l’histoire. Mais au moment où certains nous demandent « un effort national », nous ne devons pas oublier qu’il existe des responsables qui nous ont conduits au bord du gouffre. Et en définitive il s’agit d’un projet mondial qui dispose de ses exécutants et qui vise à retirer leurs libertés aux populations.
L’année 2022, nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, a inauguré une nouvelle phase de la Grande Réinitialisation : celle du Grand Récit. Nos élites maintenant s’évertuent à nous présenter des éléments de langage davosien, élaboré peut-être par Mc Kinsey, qui doivent servir à faire accepter les mesures politiques de l’effondrement, à savoir les rationnements et les interdictions vertes diverses adressées aux populations.
Et tout cela bien sûr en poursuivant en parallèle les objectifs de la liquidation des infrastructures et les tissus économiques protégeant les maigres restes des classes moyennes occidentales.
Notre planète flambe
Et malheureusement le grand Réveil se fait attendre. La chaleur de cet été a encore alourdi la plupart des esprits. Excepté aux Pays-Bas ou les agriculteurs ont entamé un début de révolte face aux exigences zéro carbone (fit for 55) imposées par la Commission Européenne. Politiquement la rentrée ne semble pas aller vers la colère des peuples face aux constats politiques que les dirigeants affiliés au WEF leur présentent.
D’ailleurs dans les pays situés les plus au Sud de l’Europe, les vacances, la canicule et les incendies (criminels à + de 90%) que l’on présente dans les médias comme des « combustions spontanées » à cause du climat, tendent à valider le nouveau Grand Récit vert, qui doit attirer et dévier l’attention du grand public après la sidération covidienne.
Ainsi, forts du constat terrifiant qu’« en été il fait chaud », les grands dirigeants occidentaux ont compris qu’il était désormais opportun de lancer la construction de nouvelles sociétés soi-disant plus équitables et durables pour sauver la Planète (le fameux Build Back Better).
C’est pourquoi face à l’effondrement cataclysmique qui est en train de se matérialiser de jour en jour, nos politiques nous proposent désormais des solutions clés en mains pour aller vers le Monde vert de demain, un monde d’après meilleur pour la Planète !
D’ailleurs, cette tendance est au cœur du débat sur les ESG dans les sphères financières qui sont, en résumé, une approche environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) de l’investissement promue et conçue par les grands gestionnaires d’actifs comme BlackRock, et repris par l’ensemble des grands acteurs économiques (entreprises et États).
En effet, le journal mondialiste The Economist, propriété d’Evelyn de Rothschild, a lui aussi abordé cette question en expliquant dans un éditorial du mois de juillet 2022 que les critères de gouvernance durable dans les investissements devaient être rationalisés et dépouillés de moralité… Pour le journal britannique ces derniers sont même devenus un enjeu crucial dans la construction du Monde d’après.
Dans son article, The Economist appelle naïvement à dépasser le « cynisme » des ESG pour véritablement construire une finance et des investissements durables…
Concrètement, les ESG permettent par exemple à BlackRock de sanctionner les politiques de grands groupes industriels occidentaux (USA, Europe) tout en permettant le financement et l’investissement de firmes ultra-polluantes en Chine, Afrique du Sud, Inde, etc. L’objectif des ESG, illustration du totalitarisme de la norme débridée, est de liquider toujours plus la capacité productive de l’Occident.
D’ailleurs, les ESG et les conseils de politiques vertes du Forum Économique Mondial à l’ancien dirigeant du Sri Lanka Gotabya Rajapaksa sont les principaux responsables du climat de misère, de famines et de chaos social qui opère dans ce pays de l’océan indien.
Dans les mois qui viennent, le système financier et ses grands acteurs vont donc muter (à leurs profits) vers cette ère « verte » de la fin de l’abondance et de l’insouciance (pour les peuples).
Inflation et punitions
Et avec 6.1% de taux d’inflation officielle en France, et plus de 8% sur l’ensemble de la zone Euro, la situation financière commence à se tendre sévèrement, et cette situation impacte tous les acteurs économiques, en particulier les plus faibles et les plus petits.
Confronté à une chute de l’Euro face au Dollar, à un combat contre l’inflation (hausse des taux) et à la réduction du bilan de la banque centrale européenne, Christine Lagarde devraient, dans les jours qui viennent, en toute logique avoir quelques insomnies.
Mais ça n’est même plus certain, l’inflation n’est peut-être pas seulement une conséquence de l’effondrement économique en cours. Elle est potentiellement un instrument de l’hyperclasse, au même titre que la dette, pour transformer le réel et le façonner au profit du projet politique de l’oligarchie apatride.
En effet, l’inflation galopante va certainement servir à contraindre et mettre en œuvre des politiques qui vont profondément transformer les pays à coup de taxes, et investissements verts et durables qui vont renforcer cette situation de fin de l’abondance. La soviétisation verte des économies en faillites va encore s’accélérer.
Comme en témoigne l’adoption récente de l’Inflation Reduction Act aux États-Unis, et comme l’explique très bien le Forum Économique Mondial dans l’un de ses articles : « la loi sur la réduction de l’inflation étend et crée des crédits d’impôt à l’investissement (ITC) et des crédits d’impôt à la production (PTC) pour la production d’énergie propre ». C’est donc un très bon outil pour structurer les politiques américaines à l’horizon 2030 et imposer le totalitarisme numérique avec sa façade verte, aux diverses couches de la population.
Ainsi, la crise énergétique qui a éclaté à l’occasion de la guerre en Ukraine, dont on a tristement fêté les 6 mois et qui a révélé officiellement l’inflation pour l’ensemble de l’économie mondiale, pourrait bien être enfin accompagnée dès le début de l’automne d’une crise financière.
Dans seulement quelques semaines, on pourrait voir un éclatement des bulles immobilières (en Chine notamment) à la conséquence d’une récession mondiale déjà présente et de la hausse des taux directeurs des banques centrales dans la plupart des États du monde, ainsi qu’une apparition de vagues importantes des faillites d’entreprises.
Car par exemple en France, alors que la situation macroéconomique continue de se détériorer, des syndicats lancent déjà l’alerte sur les difficultés que rencontrent certaines entreprises à rembourser leurs prêts garantis par l’État (PGE mis en place à la conséquence des confinements covidiens) en plus des charges URSSAF. Le risque de défaillance d’entreprises en série serait même, selon les syndicats, plus haut que jamais.
Pourtant les institutions publiques semblent au contraire loin de s’alarmer. Comme en témoigne la Cour des Comptes qui a déclaré dans un récent rapport de juillet 2022 que les défauts des PGE n’excéderaient pas 5%… Optimisme ou poudre aux yeux, quand on regarde le contexte économique actuel, il est difficile de souscrire à l’analyse de l’institution présidée par Pierre Moscovici.
La fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023 devraient être les théâtres de faillites importantes et d’une hausse logique du taux de chômage.
Nos dirigeants : chambre d’écho du World Economic Forum
Enfin, une chose intéressante est encore à noter pour ceux qui ont suivi l’actualité de ces derniers jours. En l’occurrence, le premier ministre italien Mario Draghi et notre président de la république Emmanuel Macron ont curieusement choisi le même jour pour délivrer un discours quasi similaire sur le fond, à savoir des jours difficiles attendent les peuples européens.
Comme l’indique la retranscription du discours de Draghi sur le compte Twitter du Palazzo Chigi le 24-08/2022 de Draghi : « Les défis sont nombreux et difficiles à résoudre. Ceux-ci présentent un passage historique dramatique qui doit être affronté avec profondeur d’analyse et courage d’action. Les décisions que nous prenons aujourd’hui sont destinées à marquer pour longtemps l’avenir du pays ».
Ainsi, selon ces deux banquiers-dirigeants, nous sommes officiellement au bord de la catastrophe et devant une période historique. Macron nous promet déjà la fin de l’abondance et de l’insouciance. Tandis que Draghi qui se fera « chasser » dans quelques semaines du Palazzo Chigi par la colère transalpine, défend son terrible bilan de casse et les mesures liberticides qu’il a fait subir aux Italiens, en leur promettant après lui, le déluge.
D’ailleurs pour conclure sur le cas Mario Draghi, celui-ci est néanmoins significatif, d’une résistance relative des peuples en Europe au projet de Grande Réinitialisation. Il nous faut donc garder espoir, car dans ce bel été, quelques « marchands du Temple » ont été chassés (Draghi, Johnson, etc) et un golem comme Macron a également (contre toute attente) été fragilisé politiquement (avec les résultats des élections législatives).
Avec leurs départs programmés, la Grande Réinitialisation a donc pris du retard sur certains volets de l’agenda (vaccination forcée, propagande de guerre) et donc du temps a été gagné, pour s’organiser, du côté des peuples.
Et même s’il est vrai, que pour l’Italie et la Grande Bretagne les remplaçants seront certainement de la même engeance que les partants, ce qui est certain c’est que la colère des peuples pourrait bien surprendre certains exécutants du WEF (les decision maker) à l’aube du cataclysme financier qui vient…
Marc Gabriel Draghi