Préserver son épargne en toute période
Les métaux précieux, notamment l’or et l’argent, sont des protections contre tous les soubresauts de l’économie que ce soit l’inflation, la déflation ou la stagflation.
Même hors période de crise, période où ils sont le plus inutiles, ils maintiennent notre épargne intacte. Leur prix n’a jamais vraiment changé, ce qui a changé, c’est plutôt le prix de tout le reste. La valeur objective du Napoléon, célèbre pièce d’or française, n’a finalement que peu varié malgré tous les bouleversements historiques produits depuis sa création au début du XIXe siècle.
En somme, la valeur intrinsèque des métaux reste la même dans le temps, mais il vaut mieux en détenir quand tout va mal que quand tout va bien. En effet, l’or et l’argent tirent toutes leurs potentialités dans les périodes d’instabilité. Que l’on se comprenne bien, il n’y a aucun intérêt à détenir beaucoup d’or et d’argent dans une économie et un pays florissants. Mais vous qui lisez ces lignes n’êtes probablement pas dans un tel environnement en ce moment.
L’avenir est imprévisible
Je possède de l’or, de l’argent métal sous différentes formes et de nombreux autres actifs anti-crises pour tous les « Je ne sais pas ».
Et il me semble que l’on n’est pas en manque de « Je ne sais pas » aujourd’hui :
- Le coronavirus est-il de retour, créera-t-il des vagues d’infections horribles et provoquera-t-il un blocage infini de l’économie ? Je ne sais pas.
- Les économies se remettront-elles un jour des évènements de 2020 ? Je ne sais pas.
- Le commerce mondial va-t-il se relancer du jour au lendemain ? Je ne sais pas.
- Le nationalisme/populisme continuera-t-il à monter dans le monde entier, et avec lui, à accroître les tensions géopolitiques ? Je ne sais pas (mais j’ai mon idée).
- Les États-Unis et la Chine ont-ils déclenché une guerre froide de plusieurs décennies ? Je ne sais pas.
- Les États-Unis feront-ils défaut sur leurs 1,1 milliard de dollars de dette qu’ils doivent à la Chine ? Je ne sais pas.
- Les États-Unis feront-ils défaut sur le reste de leur énorme déficit 3.300 milliards de dollars (le triple de 2019) ? Je ne sais pas.
- Le dollar américain restera-t-il la monnaie de réserve mondiale pendant encore 20 ans ? 10 ans ? 5 ans ? Je ne sais pas.
- L’euro et l’Union européenne vont-ils résister à la crise actuelle et la chute à venir ? Je ne sais pas.
- La Sécurité sociale française sera-t-elle insolvable d’ici quelques années ? Je ne sais pas.
- Les marchés financiers continueront-ils d’abandonner tous fondamentaux logiques ? Je ne sais pas.
- L’impression monétaire sans précédent et la baisse de la production économique entraîneront-elles l’inflation ? La stagflation ? L’hyperinflation ? Je ne sais pas, je ne sais pas et je ne sais pas !
C’est pour cela que je positionne un Portefeuille Alternatif sur toutes les tendances à venir : optimiste, pessimiste et modéré, en privilégiant tout de même les deux derniers scénarios.
Être 100% en euros (ou franc suisse ou dollar canadien selon votre pays) est définitivement la pire erreur qu’il soit. Si vous pensez que tout va bien se passer et pour toujours, en effet, vous pouvez me dire « je n’ai pas besoin de me couvrir, même un peu ».
Le résultat des élections américaines va être déterminant pour la suite de l’agenda financier mondialiste.
Préparer son futur et sa retraite
Le fonds de pension des fonctionnaires suisses, un des plus gros investisseurs professionnels du pays, jugeait déjà en août 2019 que c’était une bonne idée d’investir dans l’or pour préparer sa retraite. Ce sera toujours mieux que le livret A ou encore l’assurance-vie avec leurs taux ridiculeusement bas.
D’ailleurs c’en est fini depuis longtemps de l’assurance-vie. Jean-Laurent Granier, PDG de Generali France, un des plus gros acteurs du marché, a acté la fin de l’assurance-vie telle que nous la connaissions. Le placement préféré des Français avec 1 700 Md €, soit 40 % de l’épargne totale, voit ses rendements tendres vers zéro : le taux moyen est d’environ 1,8 % et la baisse est déjà programmée pour les années suivantes. Le journal Les Échos avait annoncé dès la fin octobre 2019 ni plus ni moins « une onde de choc » des taux négatifs sur l’assurance vie. Vu que les taux bas sont une situation durable, il est grand temps de s’adapter à cette conjoncture avec, entre autres, des métaux précieux.
L’or et l’argent sont les monnaies de référence de l’humanité depuis 5 000 an
- Peu importe quand la rupture aura lieu, les cours vont augmenter tant qu’il y aura de l’instabilité dans le monde et elle n’est pas prête de se dissiper. Préserver le risque, son épargne et miser sur les seules vraies monnaies de l’histoire de l’Homme, voilà ce que promettent les métaux or et argent dans le pire des cas. Dans le meilleur scénario, c’est la plus-value assurée à moyen/long terme. Et si le pire n’advient pas, les métaux auront forcément pris plus de valeur que les devises qui se dévaluent de jour en jour.
- Il est même possible qu’il ne soit jamais nécessaire de revendre nos métaux si nous revenons à une monnaie basée sur l’or et l’argent (à 100% ou en partie), comme cela s’est souvent vu dans l’histoire. Cela fait seulement depuis 1971 que l’or a soi-disant officiellement disparu de l’économie ; en réalité, il est partout. Et l’argent métal n’est pas loin non plus.
- L’économie ne va pas redevenir « normale ». Les pays sont trop endettés, il y a de plus en plus de chômage, la croissance ne va pas revenir, les banques font faillites, les hedges funds aussi, les actions vont dans tous les sens… C’était déjà le cas avant le coronavirus.
- Les actifs n’ont aucune valeur si leur émetteur n’est plus digne de confiance et s’ils ne sont pas couverts par quelque chose de tangible. Si vous avez deux billets pour aller au cinéma et que celui-ci est fermé, quelle est la valeur de ces billets ? Si vous avez des billets euros et que vous ne pouvez rien acheter avec, quelle est leur valeur ? L’or et l’argent métal ont de la valeur, peu importe le moment de la journée, l’époque et la situation économique ou politique.
- Beaucoup se demandent à quoi tout cela servira-t-il dans le pire scénario, celui de l’effondrement généralisé mondial ? Pas besoin d’être si catastrophiste, mais ceux qui auront des métaux auront un avantage non négligeable dans ce cas précis. Ils pourront tout simplement facilement échanger des devises, des produits de premières nécessitées et des biens beaucoup plus importants avec l’or et avec l’argent métal. La crise libanaise démontre, aujourd’hui même, l’utilité fondamentale des métaux monétaires.
- Au vu des quelques éléments que je relève dans mes productions, il semble qu’il y ait de bonnes chances pour que nous soyons au milieu d’un important marché haussier de l’or et de l’argent.
Franck Pengam
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