🔥 Les essentiels de cette actualité
- Un cheval chute lors du défilé du 14 juillet, se relève sous les applaudissements, révélant la fragilité des mises en scène officielles.
- Le budget de la Défense augmente de 6,5 milliards d’euros alors que les services publics s’effritent et l’inflation ronge le pouvoir d’achat.
- Les partenariats internationaux coûtent cher au contribuable, dispersant nos forces à l’étranger pendant que nos hôpitaux et écoles manquent de moyens.
- La jeunesse est enrôlée dans des programmes militaires, mais servent-ils vraiment leurs intérêts ou ceux du gouvernement ?
Un incident inattendu a marqué le défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Alors qu’un cavalier de la Garde républicaine passait devant la tribune présidentielle place de la Concorde, son cheval, perturbé par un autre cheval sans cavalier qui s’écartait sur la gauche, a chuté.
Les images de BFMTV montrent le cheval et son cavalier se relever rapidement, sous les applaudissements du public. Un moment rare dans une cérémonie millimétrée, qui rappelle que même les parades les plus orchestrées ne sont pas à l’abri des aléas.
Un autre couac a attiré l’attention : un aspirant officier de l’école militaire inter-armes s’est entaillé l’oreille avec son épée, laissant du sang couler sur son visage. Fidèle à la discipline militaire, il a continué à défiler sans broncher.
La réalité derrière les symboles
Alors que le gouvernement dépense des millions pour ces démonstrations de force, ces petits ratés montrent que la réalité du terrain est moins lisse que l’image projetée.
Les chars Leclerc, canons Caesar, blindés VBCI, et systèmes antiaériens SAMP/T ont défilé avec éclat, tout comme les drones survolant la foule.
Le président Macron a annoncé vouloir augmenter le budget de la Défense de 6,5 milliards d’euros d’ici 2027. Ces priorités interrogent : qui profite vraiment de ces dépenses ? Les soldats de la 7e brigade blindée, en tenue de combat avec casques lourds et gilets pare-balles, incarnent une armée prête à servir. Mais à qui sert-elle vraiment ? À la nation ou à des agendas internationaux ?
Partenariats internationaux : à quel prix ?
Pour afficher les partenariats de la France, une compagnie belgo-luxembourgeoise et une force binationale franco-finlandaise, intégrée à la Finul au Liban, ont défilé.
L’équipage de la frégate Auvergne, déployée en Baltique et en Arctique pour l’OTAN, était aussi présent.
Le défilé a aussi vu 450 militaires indonésiens, avec leur “drumband” et des casques ornés de têtes de tigre, d’aigle, de morse ou de requin, selon leur corps d’appartenance.
La Patrouille de France a ouvert ce spectacle coloré qui a ravi les spectateurs. Mais la présence d’Emmanuel Macron aux côtés de son homologue indonésien Prabowo Subianto et de l’émir du Koweït Mechal al-Ahmad al-Sabah contraste avec les préoccupations quotidiennes des Français.
La jeunesse au service de l’État
Les jeunes du Service Militaire Volontaire (SMV) et du Service Militaire Adapté (SMA) de Nouvelle-Calédonie ont défilé, présentés comme des exemples d’insertion réussie.
Macron a saisi l’occasion pour promouvoir un “nouveau cadre” permettant à la jeunesse de “servir.” Mais servir qui ? Ces programmes, vantés comme des solutions pour l’emploi, ressemblent parfois à une tentative d’enrôler les jeunes dans une armée en mal de recrues.
Le Bleuet de France et le glaive : des symboles usés ?
Le centenaire du Bleuet de France, une institution créée en 1925 pour soutenir les vétérans via la distribution de fleurs bleues en tissu, a été célébré.
Au pied de l’Arc de Triomphe, Macron a remis un glaive au président du Comité de la flamme, marquant le centenaire de cette cérémonie honorant le soldat inconnu.
Ce glaive, utilisé pour raviver chaque soir la flamme des combattants tombés, est un symbole fort. Mais il rappelle aussi une époque où les poilus se battaient sans communicants ni caméras.
Une leçon d’humilité
Ce défilé, censé incarner la puissance française, n’a pas échappé aux accrocs. Entre la chute d’un cheval et un officier blessé, la mise en scène vacille un instant, laissant entrevoir la part humaine, imparfaite, de ce rituel républicain.
Nos élites peuvent planifier chaque détail, mais la réalité finit par s’imposer. Une leçon d’humilité pour un pouvoir qui se veut infaillible, mais qui oublie trop souvent ceux qu’il est censé servir.
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