🔥 Les essentiels de cette actualité
- La Hongrie et la Slovaquie refusent le 18ᵉ paquet de sanctions contre la Russie, dépendantes de son énergie.
- Cette dissidence révèle les fractures au sein de l’UE, déjà affaiblie par des crises.
- Bruxelles tente de contourner le vote unanime avec des « mesures commerciales », signe de mépris envers les dissidents.
- Les sanctions européennes affaiblissent les citoyens sans impact réel sur l’économie russe.
Bruxelles voulait imposer un 18ᵉ paquet de sanctions contre Moscou, mais la Hongrie et la Slovaquie viennent de leur dire cash : « On ne suit pas. »
Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères, l’a confirmé en pleine lumière, sur Facebook : ils refusent de cautionner ce nouveau round de punition.
Pourquoi ce refus ? Simple : leur économie dépend encore largement du gaz et du pétrole russes, et interdire ces importations, c’est condamner leurs citoyens à payer plus cher, sans garantie que cela affaiblisse vraiment Poutine.
« Nous avons fait cela parce que l’Union européenne… veut interdire aux États membres, y compris la Hongrie et la Slovaquie, d’acheter du gaz naturel russe bon marché et du pétrole russe bon marché comme ils l’ont fait auparavant. » – Peter Szijjarto
Robert Fico, Premier ministre slovaque, lui emboîte le pas : pas de solution viable, pas de sanctions.
L’UE, déjà en miettes, s’effrite encore plus
Cette dissidence n’est pas un détail. Elle met à nu les fractures béantes dans une Union déjà laminée par des crises à répétition.
Budapest et Bratislava tiennent tête à Bruxelles, et ça pourrait bien donner des idées à d’autres qui en ont marre d’être gouvernés par des bureaucrates à des milliers de kilomètres, coupés de la vraie vie.
Les eurocrates, eux, font mine de rien. Un fonctionnaire anonyme parle de « théâtre » pour masquer l’impuissance réelle et les tractations en coulisses qui finissent toujours par un compromis bricolé à la dernière minute.
Bruxelles joue au poker menteur, les Européens trinquent
Tandis que les factures d’énergie explosent et que le pouvoir d’achat s’écroule, les technocrates de Bruxelles continuent de pousser leur agenda, sans jamais consulter le peuple.
Cerise sur le gâteau : le dernier projet d’interdiction de l’énergie russe n’est même pas présenté comme une sanction, mais comme une « mesure commerciale ».
Une manœuvre grossière pour contourner le vote unanime et imposer ça par une majorité « qualifiée ». Un tour de passe-passe qui en dit long sur le respect qu’on accorde aux « dissidents ».
Sanctions : une arme inefficace qui plombe les Européens
Depuis plus de trois ans, Bruxelles aligne sanctions sur sanctions : banques, industries, revenus russes — tout y passe.
Résultat ? Moscou encaisse, et c’est surtout l’Europe qui trinque.
Pendant ce temps, l’argent public continue de filer en Ukraine, sans vraie transparence.
Et le discours officiel ? « Il faut serrer la ceinture pour défendre la démocratie. » Une démocratie qui, curieusement, oublie de demander aux citoyens s’ils veulent payer l’addition..
La réalité crue : certains pays préfèrent garder la tête froide… et les radiateurs allumés
Hongrie et Slovaquie préfèrent rester pragmatiques : des relations cordiales avec Moscou pour chauffer leurs foyers et alimenter leurs industries sans ruiner leurs peuples.
Pendant ce temps, des pays comme la France font face à un choix absurde : manger ou se chauffer.
Orbán et Fico ne sont pas dupes : ces sanctions font plaisir aux bureaucrates, pas aux citoyens.
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