🔥 Les essentiels de cette actualité
- Politico.eu dresse un bilan satirique et féroce des dirigeants européens en 2025, mettant en lumière l’instabilité croissante de l’Union. Le trio Macron, Merz et von der Leyen incarne un échec spectaculaire face aux crises internes.
- Emmanuel Macron est moqué pour ses changements incessants de Premiers ministres, ignorant les revendications populaires et aggravant le chaos politique en France. Sa gestion erratique valide involontairement les critiques sur son arrogance déconnectée.
- Ursula von der Leyen survit à des votes de confiance malgré une impopularité record, symbolisant une UE résistant au changement. Elle représente un establishment figé qui persiste malgré les appels pour une réforme urgente.
- L’Italie brille par sa stabilité inattendue, contrastant avec le désordre français, et renforce les idées souverainistes. Ce renversement spectaculaire questionne l’efficacité des politiques bruxelloises traditionnelles.
Le 26 décembre 2025, Politico.eu publie son bilan annuel des dirigeants européens : une charge à la fois féroce et sarcastique. L’année 2025 ? Un millésime étrange pour une Europe reléguée au rang d’appendice bancal de l’Eurasie, entre convulsions internes et soumission géopolitique.
Le ton est à la satire pure, qui démonte l’incompétence crasse des élites bruxelloises et nationales — ces pantins autosatisfaits qui sèment le désordre au nom d’une « stabilité » de pacotille. Ces trophées de l’échec révèlent une dérive systémique : les peuples trinquent pendant que les puissants paradent.
Prenez Macron, archétype de l’arrogant déconnecté, sourd à la clameur populaire et obsédé par des lubies souverainistes vidées de leur sens. Ou Von der Leyen, incarnation d’une Union européenne agonisante mais indéboulonnable.
La valse des Premiers ministres français, les votes de confiance qui s’effondrent comme des châteaux de cartes : tout cela résume une instabilité politique chronique, qui alimente à la fois l’inflation galopante et la précarité ordinaire.
Le vrai rire jaune, c’est de voir le renversement France-Italie valider les choix souverainistes : là où Paris s’enlise dans le chaos, Rome respire enfin. Politico décrit une Europe décadente, où la droite ascendante affronte un establishment en décomposition.
Les figures de proue du déclin : Merz, Macron et Von der Leyen
Début mai 2025, Friedrich Merz hérite du poste de chancelier allemand, succédant à Olaf Scholz. Son arrivée n’apaise rien : on dirait qu’il est persuadé qu’on lui a volé sa place de parking depuis vingt ans. Frustré, il traîne son irritation partout, incarnant la crispation d’un establishment à bout de souffle, incapable de reconnaître qu’il est lui-même à l’origine du chaos.
Emmanuel Macron, lui, décroche le prix de la « tromperie sur la marchandise » pour son « utilisation exceptionnelle du chaos politique ». Depuis la dissolution de juin 2024, la France tangue d’un Premier ministre à l’autre, pendant que lui semble à chaque fois déconcerté.
« Il a changé de Premiers ministres plus vite que Samantha Jones ne changeait de petits amis, semblant à chaque fois déconcerté. C’est presque touchant qu’il n’ait jamais envisagé une seule fois qu’il puisse être le problème », écrit Politico.
Ursula von der Leyen traîne une impopularité qui lui colle à la peau comme une mauvaise plaisanterie. Elle « a été à peu près aussi populaire qu’une chirurgie invasive non désirée » et a survécu à trois votes de confiance au Parlement européen.
Un Parlement qui penche vers la droite souverainiste, et pourtant, elle reste là, campée sur ses deux jambes, encaissant les coups sans broncher. Elle incarne parfaitement une Union européenne cramponnée à ses ruines, tandis que les peuples tournent la page vers une droite revigorée.
France-Italie : le grand renversement
Les rôles s’inversent de manière grotesque : l’Italie, longtemps caricaturée comme l’incarnation de l’instabilité chronique, rayonne désormais comme un phare de calme, pendant que la France s’enfonce dans un désordre exquis. « Rome est devenue un modèle de stabilité tandis que Paris s’est transformée en un cas désespéré de pays en proie au chaos », ironise Politico sans ménagement.
Tout part de la dissolution hasardeuse de l’Assemblée nationale, décidée par Macron en juin 2024, qui déclenche une valse endiablée de Premiers ministres. Cette frénésie, dans une démocratie, est présentée comme exceptionnelle, alors qu’elle révèle une élite parisienne totalement sourde à la colère populaire.
Ce tourbillon hexagonal valide en creux les choix souverainistes de Rome, qui défie l’emprise bruxelloise sans sombrer dans le chaos.
Les rares lueurs : León XIV et António Costa
Au milieu de ce naufrage généralisé, Politico concède quelques miettes de reconnaissance. Au Vatican, l’élection de Léon XIV fait figure de miracle : le nouveau pape semble « sympathique », un adjectif qui vaut tous les oscars dans ce contexte.
António Costa, l’ex-Premier ministre portugais, s’acquitte bien mieux du rôle de président du Conseil européen que son prédécesseur Charles Michel. Une fonction qui, selon Politico, consiste surtout à commander suffisamment d’eau gazeuse pour les réunions.
Ces rares succès sonnent comme une moquerie déguisée : même dans les institutions les plus figées, un soupçon de compétence suffit à éclipser les médiocres, pendant que l’Europe d’en bas tangue sous l’inflation et les désillusions.
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