🔥 Les essentiels de cette actualité
- La coalition CDU-SPD de 2025 en Allemagne pourrait redessiner l’équilibre politique du pays, avec Merz à la tête après des négociations ardues face à l’AfD.
- Face à une récession et une guerre commerciale mondiale, le futur gouvernement devra naviguer dans un contexte instable, avec des promesses de Merz qui résonnent creux pour beaucoup.
- Les instituts économiques allemands prévoient une croissance de seulement 0,1 %, signe d’une économie en difficulté, tandis que Merz promet plus d’emprunts et de dépenses militaires.
- L’accord de coalition pourrait avoir des répercussions profondes sur l’Europe, avec des tensions économiques et sociales qui mettront à l’épreuve cette alliance fragile.
Les conservateurs allemands sous la houlette de Friedrich Merz ont conclu mercredi un accord de coalition avec les sociaux-démocrates de centre-gauche (SPD), dans l’espoir de relancer la croissance de la première économie européenne, au moment même où une guerre commerciale mondiale fait planer la menace d’une récession.
Cet accord de coalition CDU-SPD en Allemagne, conclu en 2025, marque un tournant politique majeur aux répercussions économiques et sociales significatives.
L’accord de coalition CDU-SPD en Allemagne, finalisé en 2025 après de longues négociations, pourrait redessiner l’équilibre politique du pays. Vainqueur des élections de février sans majorité claire, Merz a dû négocier âprement pendant que l’Alternative pour l’Allemagne, parti d’extrême-droite, s’imposait comme deuxième force politique du pays.
Ces négociations interminables rappellent, une fois de plus, comment nos élites politiques s’accrochent au pouvoir par tous les moyens. Alors que les Allemands attendent des réponses concrètes à leurs problèmes quotidiens, leurs représentants s’enlisent dans des marchandages de postes et d’influence.
Les défis économiques et sociaux de l’Allemagne
Pendant ce temps, l’inflation continue de frapper les ménages européens et l’immigration reste non maîtrisée. L’ascension fulgurante de l’AfD témoigne d’ailleurs d’un ras-le-bol populaire face à des politiques déconnectées des préoccupations réelles.
Difficile de ne pas voir dans ce ballet politique allemand le reflet d’une Union Européenne à bout de souffle, où le jeu démocratique se résume trop souvent à des arrangements entre partis traditionnels pour barrer la route aux forces alternatives.
Face à l’instabilité mondiale et la guerre commerciale provoquée par les taxes d’importation de Trump, les pressions s’intensifient. Le futur gouvernement issu de la coalition CDU-SPD devra naviguer habilement dans un contexte mondial instable et une économie allemande en récession. Comme toujours, ce sont les citoyens ordinaires qui risquent d’en payer le prix fort, pendant que nos dirigeants s’arrangent entre eux dans leurs palais dorés.
Les promesses de Merz et les réalités économiques
Merz, qui a osé qualifier les États-Unis de Trump d’allié peu fiable, s’est déjà engagé à augmenter les dépenses militaires face à une Russie prétendument « hostile ». Il promet aussi de soutenir les entreprises qui croulent sous le poids des coûts exorbitants et d’une demande anémique. Un discours bien rodé qui rappelle étrangement celui de nos élites européennes, toujours promptes à dilapider l’argent public pour des causes qui servent avant tout leurs intérêts.
Pour beaucoup, ces promesses sonnent creux alors que les Allemands, comme les Français, peinent à joindre les deux bouts. Et pendant qu’on nous parle de « menace russe », les vrais problèmes économiques des citoyens passent au second plan.
Le plus ironique, c’est encore d’entendre qualifier Trump de « peu fiable », alors que c’est précisément sous l’administration précédente que l’Europe a été instrumentalisée dans des conflits qui ne sont pas les siens. Mais visiblement, la classe politique allemande reste alignée sur les mantras bruxellois — et continue d’agir comme si rien n’avait changé à Washington.
Les répercussions de l’accord de coalition
Il a également promis de durcir sa position sur l’immigration, éloignant l’Allemagne de la politique migratoire beaucoup trop permissive instaurée par sa prédécesseure conservatrice Angela Merkel lors de la crise migratoire européenne de 2015.
Si l’accord passe, les conservateurs reprendraient les rênes de la chancellerie après l’interrègne de trois ans d’Olaf Scholz, ce social-démocrate dont le mandat restera marqué par les conséquences économiques et politiques désastreuses de l’invasion russe en Ukraine en 2022. Une période où, comme par hasard, le porte-monnaie des Allemands s’est vidé pendant que celui des marchands d’armes se remplissait.
Les perspectives économiques de l’Allemagne
Les instituts économiques allemands ont revu drastiquement à la baisse leurs prévisions de croissance pour cette année, passant de 0,8 % en septembre à un maigre 0,1 %.
L’Allemagne, cette prétendue locomotive européenne dont nos dirigeants nous vantent sans cesse le modèle, s’enfonce déjà dans sa deuxième année consécutive de récession. Et comme si ça ne suffisait pas, les tarifs douaniers viennent porter un coup brutal à son économie ultra-dépendante des exportations.
Encore une fois, les élites nous cachent l’ampleur du désastre économique qui frappe au cœur même de l’Europe. Pendant qu’on nous parle de « transformation verte » et de « résilience », l’industrie allemande, jadis fleuron du continent, se meurt à petit feu.
Et qui va payer la facture de ce naufrage ? Les contribuables français, comme d’habitude ! Nos impôts serviront encore à renflouer les caisses d’une Union Européenne en pleine déconfiture, sous prétexte de « solidarité communautaire ».
En annonçant l’accord de coalition CDU-SPD 2025, Merz a souligné l’urgence économique liée aux secousses des marchés mondiaux. Une opinion également partagée – sans surprise – par le ministre sortant des Finances du SPD, Joerg Kukies. Ces politiciens s’inquiètent davantage des fluctuations boursières que des problèmes quotidiens de leurs citoyens… comme d’habitude.
Les conséquences économiques des tensions commerciales
D’après lui, les partenaires de la coalition s’étaient déjà mis d’accord pour soutenir une zone de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis, tout en restant ouverts à d’autres accords commerciaux transfrontaliers.
Mais derrière cette annonce se cache sans doute, comme à l’habitude, un nouveau mécanisme pour nous faire avaler la pilule d’une mondialisation qui ne profite qu’aux élites. On connaît la chanson : plus d’échanges commerciaux signifie plus de délocalisations et moins d’emplois pour nos ouvriers qui trinquent pendant que les multinationales empochent les bénéfices.
Ce genre d’accords ressemble à s’y méprendre au défunt TAFTA que l’on nous avait déjà vendu comme la solution miracle il y a quelques années. La ficelle est grosse, très grosse. N’oublions pas que l’UE n’est pas connue pour défendre les intérêts des peuples européens face au rouleau compresseur américain.
Si les Américains peuvent inonder nos marchés avec leurs poulets chlorés et leurs OGM, que restera-t-il de notre agriculture traditionnelle ? Je vous laisse méditer sur cette question pendant que nos « élites » se tapent dans le dos en célébrant ce « progrès ».
La politique économique de Merz : emprunts et dépenses
Après son élection, Merz a manœuvré tambour battant pour faire passer des mesures au parlement lui permettant de se lancer dans une orgie d’emprunts. Objectif avoué ? Financer un renforcement massif des dépenses militaires et d’infrastructures, tout en « soutenant » les entreprises allemandes en difficulté.
On connaît la chanson : toujours plus d’argent pour l’armée, pendant que le petit peuple se serre la ceinture. Comme par hasard, les grandes entreprises, elles, auront droit à leur part du gâteau financé par la dette.
Cette frénésie d’emprunts va forcément se traduire par de nouvelles ponctions sur le contribuable allemand. Merz prétend aider les entreprises « en difficulté », mais combien iront réellement dans les poches des PME plutôt que dans celles des grands groupes et de l’industrie militaire ?
Mais cette initiative, tout en remplissant les caisses de son nouveau gouvernement, a suscité des critiques, y compris parmi ses propres partisans qui lui reprochent de tourner le dos à sa promesse de rigueur budgétaire.
L’accord de coalition CDU-SPD de 2025 en Allemagne reflète les tensions profondes qui secouent la politique européenne. Alors que le gouvernement Merz se met en place, les défis économiques, les attentes citoyennes et les tensions internationales mettront rapidement à l’épreuve cette fragile alliance. Reste à voir si cette coalition pourra réellement sortir l’Allemagne de la récession ou si elle précipitera encore davantage son affaiblissement.
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