Accords avec le Vietnam : Macron sacrifie la France pour enrichir les multinationales

Emmanuel Macron Emmanuel Macron

Le 26 mai 2025 restera une date marquante dans la politique étrangère de la France, mais pas pour les raisons que l’on pourrait imaginer.

Alors que le président Emmanuel Macron entamait sa visite officielle à Hanoï, capitale du Vietnam, il signait avec fracas une série d’accords d’une valeur colossale de plus de 10 milliards de dollars.

Airbus, Sanofi, CMA CGM et autres mastodontes industriels français allaient ainsi s’implanter toujours plus loin dans une ancienne colonie de la République, sous les ors d’une coopération « gagnant-gagnant » vantée dans les salons diplomatiques.

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Mais derrière les sourires, les poignées de mains et les annonces triomphales, ce rendez-vous illustre avant tout la continuité inquiétante d’une politique qui sacrifie la souveraineté française, ses intérêts populaires, et son indépendance stratégique, au nom d’une mondialisation effrénée que défend Macron corps et âme.

Hanoï

Macron, le président des multinationales et de la mondialisation

Emmanuel Macron, loin d’être le président des Français qu’il prétend incarner, agit depuis le début de son mandat comme un serviteur des intérêts des grandes entreprises françaises globalisées. Ces accords signés avec le Vietnam ne sont que la dernière démonstration de ce choix politique.

Vingt avions Airbus A330neo, un ensemble de coopérations dans les domaines sensibles de la défense, des satellites, de l’énergie nucléaire, et même des vaccins, sont au cœur d’un gigantesque marché qui enrichira d’abord les multinationales et les actionnaires, non le peuple français.

Ce que Macron vend ici, c’est la prétendue puissance française, mais en réalité, il s’agit d’une France dépendante, réduite au rôle de courroie de transmission des ambitions globalistes européennes, tout en essayant de maintenir une illusion de grandeur.

Derrière la pompe officielle, on observe que cette visite intervient alors que Washington menace d’imposer des droits de douane très élevés contre l’Union européenne.

Macron, au lieu de défendre fermement les intérêts souverains de la France, cherche maladroitement à ménager la chèvre et le chou, tentant de renforcer sa présence économique en Asie sans s’aliéner l’allié américain. Il s’enferme ainsi dans une posture ambiguë, propre aux technocrates mondialistes, qui laisse la France à la merci des guerres économiques et des intérêts étrangers.

Le Vietnam, ancienne colonie, nouveau terrain d’un impérialisme déguisé

Le choix du Vietnam pour cette tournée asiatique n’est pas anodin. Cette ancienne colonie française, arrachée à la France en 1954 après la défaite humiliante de Dien Bien Phu, demeure aujourd’hui un terrain d’ambitions renouvelées, sous des formes plus sournoises et modernes.

Macron, en cherchant à renforcer l’influence française dans ce pays, perpétue une forme de néocolonialisme qui échappe rarement à la vigilance des analystes lucides.

Car au-delà des apparences, ces accords cachent une volonté de la France de maintenir, sous couvert de coopération et de partenariats, une domination économique et militaire sur un pays pourtant souverain.

Le volet défense, qui implique le partage d’informations stratégiques, la cybersécurité, et la lutte contre le terrorisme, sonne comme un rappel que la France veut rester un acteur de poids dans la région, en tissant des liens étroits avec des régimes qui, souvent, ne partagent ni nos valeurs, ni nos intérêts véritables.

Ce faisant, Macron et son gouvernement déforment la notion de partenariat pour la remplacer par une logique de vassalité économique. Le Vietnam devient ainsi un pion dans le jeu d’échecs géopolitique occidental, tandis que la France perd le peu d’autonomie qu’elle avait conservée dans ses décisions stratégiques.

Carte de l'Asie du Sud

Une souveraineté française en voie d’extinction

Loin d’être un acteur libre sur la scène internationale, la France sous Macron s’enlise dans une dépendance croissante à des alliances instables et à des structures supranationales.

La signature d’accords dans les secteurs cruciaux que sont la défense, l’espace, la cybersécurité et l’énergie nucléaire démontre à quel point notre pays sacrifie sa souveraineté au nom d’une union européenne et d’un ordre mondial auxquels il s’est soumis corps et âme.

Quand Macron proclame son soutien à la liberté de navigation dans la mer de Chine méridionale, il ne défend pas la France, mais les intérêts stratégiques de ses alliés. Cette posture aligne la France sur des coalitions étrangères et renforce son rôle de simple exécutant, incapable de tracer une politique étrangère autonome.

Plus grave encore, la coopération technologique dans des domaines sensibles comme les satellites d’observation ou la cybersécurité augmente la vulnérabilité française.

Ces secteurs ne peuvent être laissés au libre jeu des alliances changeantes ni aux intérêts des entreprises transnationales. Pourtant, c’est exactement ce que Macron fait, sacrifiant la capacité de la France à agir selon ses propres intérêts et non selon ceux de partenaires souvent divergents.

Emmanuel Macron agit comme un exécutant des volontés bruxelloises

Une politique déconnectée des réalités du peuple français

Pendant que Macron parade à Hanoï et signe des contrats à plusieurs milliards de dollars, les Français eux vivent une réalité bien plus rude. Inflation galopante, pouvoir d’achat en baisse, chômage, montée des inégalités : le peuple français subit les conséquences directes d’une politique économique qui privilégie la finance et les élites mondialisées aux dépens des classes populaires.

Loin des grandes annonces médiatiques, le pays se fracture entre une France mondialisée, globalisée, portée par des dirigeants déconnectés, et une France enracinée, attachée à ses valeurs, son identité, et à la souveraineté nationale. Ces milliards dépensés pour renforcer la présence française à l’étranger n’aident en rien à résoudre les problèmes qui minent notre nation.

Au contraire, ils symbolisent cette politique d’abandon, où le gouvernement préfère investir à l’extérieur plutôt que de relancer l’industrie, protéger les emplois, ou renforcer la sécurité intérieure. Cette fracture entre élites et peuple ne cesse de se creuser, nourrissant le ressentiment et la défiance vis-à-vis des institutions.

La France régresse sous la présidence de Macron

Macron, le fossoyeur de la grandeur française

Ce qu’il faut comprendre, c’est que Macron n’est pas le défenseur d’une France forte, souveraine et indépendante. Il est avant tout l’incarnation d’une classe politique qui s’est vendue à la mondialisation, aux intérêts financiers, et à un ordre global qui dilue la puissance nationale.

Sa visite au Vietnam et les milliards qu’il signe ne sont pas une preuve de réussite, mais le symbole d’une France qui a renoncé à être maîtresse de son destin. Une France qui s’accroche à un passé colonial illusoire pour masquer son impuissance présente. Une France qui perd chaque jour un peu plus son âme et sa liberté.

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