🔥 Les essentiels de cette actualité
- Bayrou auditionné pendant plus de cinq heures, révélant un système judiciaire à deux vitesses.
- Une mascarade orchestrée par les élites, loin des problèmes réels de violence scolaire.
- Les élites bénéficient d’un traitement de faveur absent pour les citoyens ordinaires.
- La commission d’enquête, une tribune politique inefficace face aux violences scolaires.
Ce nouveau marathon d’audition, prévu pour trois heures mais étiré à plus de cinq, en dit long sur notre système judiciaire.
Mercredi 14 mai, François Bayrou s’est prélassé pendant cinq heures et demie face aux questions des députés, notamment Paul Vannier (LFI, Val-d’Oise) et Violette Spillebout (Renaissance, Nord), lors de la commission d’enquête sur les violences scolaires.
Une belle mascarade orchestrée par les élites politiques, où le Premier ministre a pu dérouler tranquillement son discours sans être véritablement inquiété.
Pendant ce temps, de simples citoyens se feraient arrêter et condamner en quelques heures pour des infractions mineures.
Cette commission d’enquête, comme tant d’autres avant elle, semble davantage servir de tribune politique que d’outil efficace pour régler le problème grandissant des violences dans nos écoles.
Un problème dont nos élites se gargarisent dans leurs beaux costumes, loin des établissements de banlieue où enseignants et élèves craignent pour leur sécurité quotidienne.
Pourquoi jamais de sanction quand erreurs?Mises en examen abusives? Déprogrammations ? Lenteur insupportable de la justice cvile et pénale? Non ce n’est pas « un manque de moyens » mais un manque de réforme de la Justice et du droit, le « peuple français » désaprouve la Justice.
Le théâtre politique des auditions interminables
Ces séances interminables, ces questions faussement incisives… Le citoyen lambda peut légitimement se demander si ces mascarades parlementaires servent à autre chose qu’à donner l’illusion d’un contrôle démocratique.
Pendant qu’on s’attarde sur les palabres de Bayrou, les vrais problèmes de violence scolaire – largement liés à une immigration incontrôlée et à la faillite de notre modèle d’intégration – restent soigneusement évités par nos médias complaisants.
Encore une fois, nos élites politiques s’offrent un théâtre de dupe avec notre argent.
Une audition démesurément longue qui, j’en mettrais ma main à couper, n’aboutira à aucune mesure concrète pour protéger nos enfants et nos enseignants des violences qui gangrènent l’école de la République.
L’audition du premier ministre fut un spectacle édifiant de notre démocratie malade.
Longue, souvent décousue et parsemée de tensions, elle a exposé au grand jour les mécanismes d’un système qui protège ses élites.
La mascarade de la commission d’enquête
Celui que l’opposition accuse d’avoir étouffé des violences dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram a eu l’audace – je pèse mes mots – de qualifier cette mascarade de « moment libérateur ».
Comme à l’habitude, notre classe dirigeante se victimise.
À sa sortie, le premier ministre a prétendu que c’était « la première fois qu'[il] pouvait se défendre » sur cette affaire.
Une défense bien tardive, intervenant uniquement sous la pression médiatique, après que des victimes ont dû s’exposer publiquement pour briser l’omerta.
L’exercice a confirmé ce que beaucoup soupçonnaient déjà : la commission d’enquête n’a posé que des questions convenues, évitant soigneusement d’aborder les responsabilités réelles dans la protection des agresseurs.
Les questions vraiment dérangeantes sont restées sous le tapis.
Le traitement de faveur des élites
Quand les puissants doivent rendre des comptes, ils bénéficient toujours d’un traitement de faveur que le citoyen ordinaire ne connaîtra jamais.
Cette énième démonstration du deux poids deux mesures qui gangrène nos institutions nous rappelle que ceux qui devraient protéger les plus vulnérables sont souvent les premiers à détourner le regard quand leurs amis ou alliés sont impliqués.
Les victimes, elles, attendent toujours que justice soit rendue, pendant que nos élites jouent la montre et misent sur l’oubli médiatique.
L’audition de Bayrou n’a pas convaincu sur l’affaire Bétharram.
Ce feuilleton sans issue qui dure depuis des mois continue d’engluer le Premier ministre, visiblement incapable de se justifier clairement.
La présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, n’a pas mâché ses mots face à cette prestation lamentable : « Je l’ai trouvé confus, imprécis, parfois même grossier et agressif à notre égard », a-t-elle lâché avec exaspération.
La transparence transformée en spectacle
Comme souvent avec nos élites politiques, l’exercice de transparence s’est transformé en spectacle pathétique où l’esquive remplace les réponses claires.
Les députés de l’opposition, même les plus modérés, n’ont pu cacher leur dégoût face à ce qui aurait dû être un moment de vérité.
Sarah Legrain, députée LFI parisienne, a résumé le sentiment général en parlant d’une « terrible occasion manquée » et d’une attitude « pas à la hauteur ».
Cette mascarade illustre une fois de plus comment nos institutions protègent leurs membres, même quand l’évidence de leur culpabilité crève les yeux.
Pendant ce temps, la presse complaisante minimisera cette pitoyable prestation, comme d’habitude quand il s’agit de protéger les puissants.
Alors que les Français subissent chaque jour davantage le poids des restrictions et des sanctions pour le moindre écart, nos dirigeants continuent de bénéficier d’une impunité scandaleuse.
Ces commissions d’enquête, censées faire éclater la vérité, ne sont finalement que des théâtres où se joue la farce de notre démocratie moribonde.
François Bayrou s’est réfugié dans le silence habituel des puissants face aux accusations graves d’omerta concernant l’établissement Notre-Dame de Bétharram.
François Bayrou entre le déni et « l’oubli »
Une fois de plus, lors de son audition sous serment, il a catégoriquement nié toute implication personnelle – la classique défense de ceux qui ont les moyens d’échapper à la justice que subirait n’importe quel citoyen ordinaire.
Le Premier ministre prétend n’avoir découvert les cas de violences que par hasard, en lisant la presse.
Comme par magie, lui qui vit dans cette région depuis des décennies n’aurait rien su, rien entendu.
On connaît la chanson… La mémoire sélective de nos dirigeants est décidément un mal français qui se perpétue d’affaire en affaire.
Plus troublant encore, confronté au témoignage du juge d’instruction Christian Mirande (son « très proche voisin » à Bordères), qui affirme sous serment s’être entretenu avec lui au sujet de l’enquête pour viol contre le père Carricart en 1998, Bayrou s’est contenté d’esquiver.
Le premier ministre a botté en touche comme les politiciens savent si bien le faire quand ils sont acculés.
Le comportement de Bayrou aujourd’hui à cette audition est d’une honte et d’une lâcheté inouïes. J’espère que l’enseignante nommément attaquée aura un droit de réponse.
Le mépris des élites face aux contradictions
Selon lui, pas d’inquiétude : toutes les informations sur l’affaire traînaient déjà dans les journaux.
Difficile de ne pas y voir le mépris habituel de nos élites qui, confrontées à leurs contradictions, jouent les amnésiques de circonstance.
Une « perte de mémoire » bien opportune qui s’ajoute à la longue liste des esquives dont nos dirigeants sont coutumiers quand ils se retrouvent dos au mur.
Les médias mainstream avalent sans broncher ces explications bancales.
On imagine la réaction s’il s’agissait d’un simple citoyen! La justice aurait déjà frappé.
Mais pour nos politiciens, les règles semblent toujours plus souples, les enquêtes plus lentes, les sanctions plus légères.
La protection mutuelle des élites
Cette protection mutuelle entre membres du système illustre parfaitement l’omerta qui règne dans les sphères du pouvoir.
Personne ne se mouille vraiment, personne ne s’indigne réellement.
Le cirque continue pendant que le peuple paye l’addition.
Ce deux poids, deux mesures n’est plus tolérable.
Pendant que nos libertés se réduisent comme peau de chagrin et que l’inflation dévore nos économies, nos élites continuent de s’affranchir des règles qu’elles nous imposent avec tant de zèle.
Le système judiciaire, censé être notre rempart contre ces abus, semble trop souvent complice de cette mascarade.
Les deux corapporteurs et la présidente voulaient éviter le fameux « procès politique » que Matignon dénonçait depuis des jours.
Ben voyons! Dès les premières minutes, la mascarade était évidente.
IMPORTANT - À lire
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