🔥 Les essentiels de cette actualité
- Alain Jakubowicz a choqué en comparant Jean-Luc Mélenchon à Goebbels, le propagandiste nazi, sur BFMTV.
- Cette attaque survient le jour de la commémoration de la capitulation nazie, un timing troublant.
- BFMTV et la SDJ ont condamné ces propos, tandis que Mélenchon a déposé plainte pour injure publique.
- Un silence assourdissant a suivi cette comparaison explosive, révélant la complaisance des médias.
Jeudi dernier, l’avocat Alain Jakubowicz a mis le feu aux poudres sur le plateau de BFMTV.
Pendant l’émission d’Apolline de Malherbe, l’ancien patron de la Licra n’a pas mâché ses mots, allant jusqu’à comparer Jean-Luc Mélenchon au sinistre Goebbels, le propagandiste d’Hitler. Un parallèle choc qui n’est pas passé inaperçu.
Cette sortie fracassante intervient dans un contexte déjà électrique, alors que La Meute, un livre qui prétend dévoiler les coulisses peu reluisantes de La France insoumise (LFI), vient tout juste de paraître.
Les médias mainstream en ébullition
Comme d’habitude, les médias mainstream se sont jetés sur la polémique. Mais au-delà du buzz, c’est bien l’establishment qui tente, une fois de plus, de discréditer toute opposition qui dérange le système. Une méthode qui rappelle étrangement d’autres épisodes récents, où les élites ont cherché à faire taire les voix dissidentes.
Une comparaison explosive
« Ça raconte l’histoire d’un mouvement fasciste […]. Toutes proportions gardées, je vois un parallèle – je sais que je vais me faire rentrer dedans, mais ce n’est pas grave – entre Mélenchon et Goebbels », a lancé Alain Jakubowicz, avant d’ajouter : « L’homme tout-puissant que le peuple doit suivre. C’est fascinant et, en même temps, ça fait froid dans le dos. »
Ces propos, tenus en fin d’émission, n’ont suscité aucune réaction immédiate sur le plateau. Des mots qui résonnent comme une bombe dans le studio. Et pourtant, rien. Pas un haussement de sourcil, pas une objection. Le parallèle osé entre le leader de La France insoumise et le ministre de la propagande nazie est tombé dans un silence assourdissant.
Ce mutisme général en dit long sur l’état du débat médiatique français. Quand de telles comparaisons peuvent être prononcées sans contradiction en fin d’émission, cela en dit long sur le niveau de complaisance de certains plateaux télé. Difficile de ne pas y voir une nouvelle preuve du deux poids, deux mesures qui règne dans notre paysage audiovisuel.
Réaction de BFMTV et de la SDJ
Après ce dérapage insoutenable d’Alain Jakubowicz, la direction de BFMTV n’a pas tardé à monter au créneau. Sur le réseau X, elle a fermement condamné ces paroles, qu’elle juge inacceptables, même sous le prétexte de la liberté d’expression.
« BFMTV déplore les propos tenus ce matin sur son antenne par Alain Jakubowicz », a-t-elle précisé sans détour.
De son côté, la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne a également exprimé sa colère : comparer qui que ce soit à une figure du nazisme relève de l’inacceptable.
La réaction de Mélenchon : dépôt de plainte
Entre indignation de façade et gestion de crise, on assiste encore une fois au petit théâtre des médias mainstream, où les dérapages sont tantôt tolérés, tantôt condamnés selon qu’ils servent ou non les intérêts du moment. Jean-Luc Mélenchon a déposé une plainte pour injure publique contre Alain Jakubowicz, après avoir été comparé au ministre nazi de la propagande.
L’affaire est d’autant plus choquante qu’elle survient le jour même de la commémoration de la capitulation de l’Allemagne nazie. Un timing qui interroge sur les intentions réelles derrière cette attaque.
« Il m’a identifié à Joseph Goebbels, le criminel antisémite. Il a également injurié notre mouvement politique, ses adhérents et ses électeurs en traitant les insoumis de nazis », a dénoncé Mélenchon sur X.
Un énième épisode de diabolisation politique
Cette polémique n’est qu’un énième exemple du niveau du débat politique en France, où les figures d’opposition sont systématiquement diabolisées et comparées aux pires personnages de l’Histoire.
Comme toujours, la justice se retrouve arbitre de querelles politiques qui devraient pourtant se régler sur le terrain des idées.
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