Avancée continue : deux villages tombent aux mains de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine

L'armée russe capture deux nouvelles colonies L'armée russe capture deux nouvelles colonies

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’armée russe capture Piddubne et Sobolivka, accélérant sa progression dans l’est de l’Ukraine, malgré les sanctions occidentales.
  • Progression méthodique de 588 km² en juin, la plus forte depuis novembre, selon l’Institute for the Study of War.
  • La guerre des drones s’intensifie, avec une attaque massive de 500 drones russes, tandis que l’Ukraine riposte en frappant une base aérienne russe.
  • Les civils ukrainiens subissent des pertes, avec deux morts et 31 blessés à Kiev, révélant l’incapacité de l’Ukraine à protéger ses territoires.

L’armée russe a annoncé dimanche dernier avoir capturé deux nouveaux villages dans l’est de l’Ukraine : Piddubne dans la région de Donetsk et Sobolivka à Kharkiv.

Le ministère russe de la Défense qualifie la prise de « Poddubnoye » et « Sobolevka » de « libération » dans ses publications sur les réseaux sociaux. Elles marquent le troisième mois consécutif d’avancées russes. Kiev n’a pas encore confirmé ces pertes, mais ce silence reflète les défis croissants auxquels l’Ukraine fait face sur le terrain.

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Une avancée méthodique dans le Donbass

Piddubne, un village de 500 habitants avant la guerre, situé à 6,4 km de la frontière de l’oblast de Dnipropetrovsk, est désormais sous contrôle russe.

Sobolivka, à 3 km à l’ouest de Koupiansk, se trouve en dehors des zones précédemment revendiquées par Moscou, selon l’Institute for the Study of War (ISW).

La progression russe s’intensifie depuis le printemps, rompant avec la stagnation hivernale, selon une analyse de l’AFP fondée sur les données de l’ISW.

L’AFP rapporte que les forces russes ont conquis 588 km² de territoire ukrainien en juin, contre 507 km² en mai, 379 km² en avril et 240 km² en mars, soit la plus forte progression depuis novembre.

La guerre des drones et les ripostes ukrainiennes

La guerre s’intensifie avec l’usage massif de drones. Il y a quelques jours, la Russie a lancé une attaque sans précédent de 500 drones sur l’Ukraine, démontrant sa capacité à innover militairement.

De son côté, l’Ukraine tente de riposter. Samedi, son état-major a annoncé une frappe sur la base aérienne de Borisoglebsk, dans la région russe de Voronej, visant des chasseurs Su-34, Su-35S et Su-30SM.

Les combats ont des conséquences dévastatrices pour les civils. Dans la nuit de vendredi à samedi, une attaque sur Kiev a fait deux morts et 31 blessés, selon le maire Vitali Klitschko.

Poutine lance une attaque contre Kiev, Ukraine.

Les avancées territoriales russes

Les forces russes poursuivent leur avancée méthodique, village après village, dans le Donbass.

Sobolivka, par exemple, illustre la capacité de Moscou à s’emparer de territoires stratégiques malgré les sanctions économiques occidentales, censées affaiblir la Russie.

L’ISW, bien que proche des positions occidentales, confirme ces gains territoriaux, qui passent souvent sous silence dans les médias mainstream.

L’armée russe progresse également au nord-est de Pokrovsk, avec l’objectif apparent d’encercler la ville et de contourner les défenses ukrainiennes dans l’oblast de Donetsk.

Les coûts humains et économiques d’un conflit prolongé

Le conflit pèse lourdement sur les populations et les économies. Nos gouvernements persistent à financer une guerre dont les résultats sont incertains. Cette spirale sans fin soulève une question : combien de temps encore allons-nous supporter ce fardeau ?

Les chiffres de l’ISW sont éloquents : l’avancée russe s’accélère, passant de 240 km² en mars à 588 km² en juin. Ces gains, rarement mentionnés dans nos journaux télévisés, montrent une Russie qui atteint ses objectifs militaires malgré les sanctions.

Pendant ce temps, Zelensky réclame toujours plus d’aide, tandis que l’économie russe résiste mieux que prévu, un sujet que les médias occidentaux évitent soigneusement.

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