Bardella dénonce la peur des élites de consulter les Français

Jordan Bardella Jordan Bardella

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Jordan Bardella dénonce la peur des élites de consulter les Français. Sur TF1, il réclame des référendums pour redonner le pouvoir au peuple.
  • Le RN insiste sur la nécessité d’un référendum sur l’immigration, sujet crucial pour l’avenir du pays. Bardella critique les manœuvres dilatoires de l’Élysée.
  • Bardella appelle à dissoudre l’Assemblée pour organiser de nouvelles élections et permettre un référendum. Les obstacles judiciaires et constitutionnels sont pointés du doigt.

Invité sur TF1, le président du RN a également plaidé en faveur de l’organisation d’élections législatives à l’automne.

Des référendums ? Y’en marre des promesses sans lendemain. Bardella a secoué Macron, évoquant une consultation populaire. Invité sur TF1, le chef du RN n’a pas mâché ses mots face aux tergiversations présidentielles, alors que Macron doit s’exprimer ce soir en prime time – probablement pour nous sortir encore ses belles promesses de référendums.

« Macron nous en annonce tous les ans depuis 2017 », a balancé Bardella, agacé par ce cirque médiatique. Pour lui, le référendum représente « la forme la plus saine en démocratie de s’adresser au peuple ». Comment redonner aux Français leur pouvoir de décision si on ne les consulte jamais directement ? Ça fait presque 20 ans – depuis 2005 ! – qu’on attend un vrai référendum.

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Emmanuel Macron

Le RN face à la crise migratoire

L’eurodéputé a frappé fort en demandant qu’on s’attaque à « l’éléphant dans le salon des politiques publiques » : l’immigration. Un sujet brûlant que nos dirigeants refusent de soumettre au vote populaire. Pourquoi cette peur de nous demander notre avis ? Sans doute parce que le résultat ne serait pas celui espéré par l’élite parisienne…

Le RN réclame depuis des années cette consultation sur l’immigration. Face à la crise migratoire qui bouleverse notre pays et notre identité, n’est-il pas légitime que les Français puissent s’exprimer démocratiquement ? C’est notre avenir commun qui est en jeu, pas celui des technocrates enfermés dans leurs tours d’ivoire.

Les limites constitutionnelles

Mais l’article 11 de la Constitution, qui encadre le référendum, ne permettrait pas une telle consultation. Étonnant, non ? Les règles constitutionnelles empêchent justement d’interroger les Français sur le sujet qui les préoccupe le plus. Bardella a dénoncé ces manœuvres présidentielles en parlant de « référendum d’affichage », ces consultations sans enjeu réel qui servent à faire semblant d’écouter le peuple.

Bardella hausse le ton face à la menace migratoire, pointant l’inaction de Macron. « C’est devenu un phénomène de submersion qui modifie notre culture, nos modes de vie et notre identité », lâche-t-il sans détour.

Pour le chef du RN, l’immigration n’est « ni un totem, ni un tabou et encore moins une fatalité ». Une position claire qui remet le sujet au cœur du débat public, là où la volonté populaire aurait besoin de s’exprimer par référendum – contrairement aux manœuvres dilatoires de l’Élysée.

Le président du mouvement nationaliste refuse de s’aventurer dans la « politique-fiction » et attend de voir ce que proposera Macron. Mais son scepticisme est palpable.

Bardella n’a pas mâché ses mots concernant l’idée présidentielle d’un référendum sur le temps d’écran des jeunes, qu’il balaye d’un revers de main : ce serait un « gadget » ou un « référendum d’affichage ». Une façon de dénoncer les diversions d’un pouvoir qui refuse de consulter les Français sur l’immigration, sujet crucial pour l’avenir du pays.

Appel à la dissolution de l’Assemblée

Bardella a martelé son appel à dissoudre l’Assemblée. « La crise politique dans laquelle nous sommes ne trouvera une issue que par la voie de l’organisation d’une nouvelle élection », a insisté le chef du RN. Bardella rêve toujours, malgré les obstacles, de « dégager une majorité » dans l’hémicycle.

Alors que la voix du peuple reste bâillonnée sur les questions migratoires, cette dissolution pourrait ouvrir la porte à un référendum sur l’immigration. Les Français, trop longtemps ignorés sur ce sujet crucial, méritent d’être consultés directement.

Obstacles judiciaires et démocratie directe

Un timing qui pose question : Marine Le Pen, figure de proue du mouvement, ne pourra participer à aucun scrutin suite à sa condamnation en première instance à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire. Une décision judiciaire qui tombe trop à point pour ne pas y voir une manœuvre politique !

C’est dans ces moments de blocage institutionnel que la démocratie directe, via un référendum sur l’immigration, s’impose comme la seule solution pour dépasser les clivages politiciens. Les élites refusent cette consultation, préférant ignorer ce que pensent les Français de l’accueil sans fin de nouveaux arrivants.

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