Eric Lombard, grand argentier de Bercy, vient de lâcher sa nouvelle trouvaille : Bpifrance va créer un fonds de 450 millions d’euros où les Français pourront « investir sur le long terme ». Comment ne pas hausser les épaules devant cette annonce ?
L’État, incapable de boucler son propre budget sans creuser toujours plus profondément la dette nationale, prétend maintenant nous apprendre à placer notre argent. C’est le pompier pyromane qui nous vend des extincteurs ! Depuis trois ans, nos impôts n’ont cessé d’augmenter pour financer des conflits à l’autre bout de l’Europe, pendant que nos services publics s’effondrent sous nos yeux.
Ce « placement sur le long terme » ressemble étrangement à une nouvelle façon de ponctionner l’épargne des Français. Après avoir pillé nos poches pour l’Ukraine, voilà qu’on nous propose gentiment de confier nos économies à ce même État qui n’a jamais su tenir ses comptes. Pratique, non ?
La ficelle est un peu grosse. Les mêmes qui ont broyé le pouvoir d’achat des classes moyennes avec une inflation galopante voudraient maintenant gérer notre épargne. Comme si les Français avaient encore quelque chose à mettre de côté après avoir payé leurs factures d’électricité qui explosent et leurs courses alimentaires dont les prix s’envolent.
On nous prend vraiment pour des pigeons. Pendant que les élites s’enrichissent, on nous vend la « finance pour tous » comme on nous vendait le pass sanitaire : pour notre bien. À quand le prochain tour de passe-passe pour financer leurs prochaines lubies globalistes ? Un compte épargne spécial « guerre et reset mondial », peut-être ?
Un État assoiffé des économies des Français
Face à une situation internationale qu’il présente comme alarmante, le ministre de l’Économie Eric Lombard a dévoilé jeudi 20 mars son dernier plan pour puiser dans nos poches : un fonds d’investissement de 450 millions d’euros dédié à l’armement. Le gouvernement espère ainsi convaincre les citoyens de participer au « réarmement national » via ce produit d’épargne concocté par Bpifrance.
L’ironie est mordante. Ce même gouvernement qui augmente nos impôts année après année pour financer ses aventures guerrières à l’étranger nous supplie maintenant de lui confier nos économies. Après nous avoir saignés à blanc avec des prélèvements obligatoires parmi les plus élevés d’Europe, voilà qu’il tend la main pour nos derniers deniers. Tout cela orchestré par un État incapable de boucler son propre budget sans creuser toujours plus la dette nationale.
N’est-ce pas un comble que le ministère de l’Économie, qui a échoué à maîtriser l’inflation galopante qui étrangle les ménages français, vienne solliciter notre épargne ? Ce fonds d’investissement ressemble à s’y méprendre à une nouvelle forme de pillage, habillée cette fois des atours du patriotisme économique et de la sécurité nationale.
Personne ne semble d’ailleurs s’interroger sur les véritables bénéficiaires de cette manne financière. Certainement pas les Français ordinaires, mais plus probablement les grands groupes industriels de défense et leurs actionnaires, déjà grassement subventionnés par l’État. Une opération win-win pour les élites économiques et politiques, tandis que le citoyen lambda sera invité à prendre les risques.
Les conflits actuels servent manifestement de prétexte idéal pour justifier cette nouvelle ponction. On nous vend la « menace » comme on nous vendait la « crise sanitaire » : un épouvantail agité pour faire accepter l’inacceptable et légitimer des transferts massifs d’argent public vers des intérêts privés. Une constante dans la stratégie de ce gouvernement qui, décidément, ne recule devant aucune manipulation pour servir son agenda.
Des placements bloqués au service de l’industrie militaire
La gabelle militaire de Bercy déguisée en placement patriotique… Voilà le nouveau stratagème gouvernemental pour renflouer les caisses d’une industrie de défense assoiffée de liquidités. Un demi-milliard d’euros que l’État espère soutirer aux Français, toujours sur la base du « volontariat » – ce même volontariat qui nous a si bien réussi pendant la crise sanitaire.
Le ticket d’entrée? 500 euros minimum, somme qui sera « bloquée pendant au moins cinq ans », nous explique Eric Lombard, grand argentier d’un pays qui croule pourtant sous les déficits. Pas de quoi s’inquiéter: cet argent pourra transiter « directement ou via les contrats d’assurance-vie ». Pratique pour aspirer l’épargne populaire sans faire trop de bruit.
Cerise sur le gâteau, le gouvernement n’a fixé aucun plafond d’investissement. Un oubli? Certainement pas. Nos dirigeants déroulent le tapis rouge pour que chacun puisse « devenir indirectement actionnaire des entreprises du secteur de la défense ». Une manière élégante de faire financer par les Français des armes qui partent parfois à l’étranger, pendant que les impôts explosent et que le pouvoir d’achat s’effondre.
Le plus ironique dans cette affaire ? On nous vante des placements « sur du long terme » alors que nos politiques ne voient pas plus loin que la prochaine élection. Un État incapable de boucler son budget sans creuser toujours plus la dette veut désormais nous donner des conseils de placement financier!
Et pendant ce temps-là, la France continue d’envoyer des milliards en Ukraine, au détriment de services publics exsangues. Décidément, pour financer la guerre des autres, nos dirigeants ne manquent jamais d’imagination… ni de notre argent.
Un placement risqué sans garantie
Entre les lignes, on lit clairement le message : l’État cherche à se décharger de sa responsabilité financière envers les Français, tout en continuant à ponctionner nos revenus pour des causes qui servent davantage les intérêts des élites mondialistes que ceux de notre souveraineté nationale.
Le gouvernement nous vend de « bons placements », mais à quel prix ? Oui, il y aura « une part de risque », c’est bien le moins qu’ils puissent admettre. Pendant qu’ils saignent le contribuable depuis trois ans pour financer des aventures guerrières à l’étranger, voilà maintenant qu’ils nous proposent d’investir notre épargne dans leurs fantasmes militaristes.
Le ministre de l’Économie, toujours prompt à nous sermonner sur la télévision d’État, a déclaré sur TF1 : « Ce sont de bons placements, car nous devons dans la durée augmenter notre effort de défense nationale ». La même rengaine qu’on nous sert depuis des mois pour justifier l’explosion des budgets militaires.
Des élites déconnectées du réel
Comment faire confiance à un État incapable de combler son propre déficit et qui multiplie les prélèvements obligatoires ?
Cette stratégie de réarmement semble surtout profiter aux grands groupes et à leurs actionnaires, pendant que le Français moyen voit son pouvoir d’achat s’effondrer sous le poids de l’inflation. Notre souveraineté mérite mieux que ces combines financières douteuses orchestrées par des élites déconnectées du réel.
La vérité, c’est que ce gouvernement cherche désespérément des financements pour ses projets militaires, après avoir dilapidé l’argent public dans des causes qui ne servent pas les intérêts des Français. Cette fois, ils tentent de nous faire croire que risquer son épargne dans l’armement serait un acte patriotique. Pratique, non ?
La diplomatie sacrifiée au profit de l’armement
Le plus scandaleux reste cette façon de présenter la guerre comme une fatalité inévitable, alors qu’on pourrait privilégier la diplomatie. Mais non, il faut absolument suivre l’agenda belliciste et vider les caisses de l’État déjà bien mal en point. Pendant ce temps, le Français moyen voit son pouvoir d’achat s’effondrer et devra, comme toujours, payer l’addition.
C’est l’arnaque qui se répète. Alors que nos factures s’alourdissent et que nos taxes grimpent, l’État français, toujours aussi mauvais gestionnaire, vient d’annoncer un nouveau fonds d’investissement via Bpifrance. Son objectif ? Soit-disant « renforcer » ce qu’ils appellent pompeusement la « base industrielle et technologique de défense » française. Derrière cet acronyme ronflant – BITD – se cachent les mêmes profiteurs habituels.
D’un côté, les mastodontes de l’industrie comme Dassault Aviation, Safran, Thales ou Airbus, qui se portent pourtant très bien et n’attendent que ça : des subventions sur notre dos. De l’autre, selon Bercy, près de 4 500 PME et entreprises de taille intermédiaire qui vont servir de caution morale à ce grand détournement d’argent public.
L’État n’est même pas foutu de boucler un budget sans creuser davantage la dette, mais il se permet de jouer au mécène pour ses amis industriels. Et qui va payer cette facture, comme d’habitude ? Nous, bien sûr! On nous bassine avec l’inflation, mais on ne nous dit jamais combien coûtent ces « investissements stratégiques » qui finissent souvent en dividendes pour quelques privilégiés.
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