🔥 Les essentiels de cette actualité
- Les BRICS choisissent 10 pays africains pour un partenariat stratégique, contournant l’influence occidentale. Quels sont ces pays et quels enjeux?
- Un pacte qui promet une nouvelle manière de commercer et de s’armer, loin des « recommandations » occidentales. Comment cela va-t-il se concrétiser?
- Les nations africaines cherchent à s’émanciper du joug du FMI et de la Banque Mondiale. Quelle alternative les BRICS leur offrent-ils?
- Le volet militaire de l’accord pourrait redessiner les équilibres géopolitiques. Quels sont les risques pour l’hégémonie occidentale?
Les BRICS étendent leur influence en Afrique : dix pays choisis pour un pacte stratégique qui se passe de l’Occident.
Un grand pas vient d’être franchi par les BRICS dans leur stratégie africaine. L’un des poids lourds du groupe a jeté son dévolu sur dix nations du continent noir pour établir un partenariat majeur. Derrière les discours officiels, c’est bien une nouvelle façon de commercer et de s’armer qui se dessine, loin des « recommandations » occidentales.
Ce rapprochement n’est pas anodin alors que nos dirigeants continuent d’ignorer les vrais problèmes économiques qui frappent nos foyers. Pendant que nous subissons l’inflation galopante, d’autres puissances tissent leur toile d’influence sans attendre.
Les pays africains concernés voient dans ce partenariat une alternative aux diktats du FMI et de la Banque Mondiale qui, depuis des décennies, les maintiennent sous perfusion et dépendance. Une manière pour eux d’affirmer leur souveraineté face à d’anciens colonisateurs qui prétendent encore leur dicter leur conduite.
Le volet militaire de l’accord pose également question. Dans un monde où les tensions ne cessent de croître, cette alliance pourrait redessiner les équilibres géopolitiques au détriment de l’hégémonie occidentale.
Les nouvelles alliances économiques et militaires en Afrique
Au-delà du Ghana, plusieurs nations africaines comme l’Algérie, riche en hydrocarbures, l’Angola avec ses réserves pétrolières, ou encore l’Ouganda figurent désormais sur cette liste privilégiée. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. L’Éthiopie, nouvellement admise au sein des BRICS, symbolise l’émergence d’un axe est-africain déterminé à se libérer du joug occidental. Le Kenya et la Tanzanie, longtemps courtisés par les puissances étrangères, semblent aujourd’hui miser sur une coopération plus équilibrée, tournée vers l’Est et le Sud. Même le Mozambique, pourtant souvent oublié des radars médiatiques, attire désormais l’attention grâce à ses immenses ressources en gaz naturel.
Quant au Nigeria, géant démographique et économique du continent, son statut de partenaire BRICS n’a rien d’anodin. Le pays pèse lourd, et son basculement vers ce nouvel ordre mondial pourrait faire tache d’huile. L’Afrique du Sud, elle, est déjà dans la place depuis 2010. C’est la tête de pont historique des BRICS sur le continent, et elle sert aujourd’hui de passerelle pour consolider ce réseau alternatif aux vieilles institutions occidentales.
Ces alliances ne se contentent plus d’évoquer de vagues promesses de développement : elles reposent sur des échanges concrets, des infrastructures financées sans chantage idéologique, des coopérations militaires assumées. L’objectif est clair : tisser des liens plus étroits avec ces pays, pendant que nos dirigeants s’échinent à nous convaincre que les intérêts français sont ailleurs. Ces partenariats pourraient bien redessiner la carte économique et stratégique du continent, loin des influences occidentales traditionnelles et des slogans creux sur l’aide au développement.
La bataille d’influence entre l’Inde et la Chine en Afrique
L’alliance sino-africaine s’avère un cocktail gagnant pour Pékin qui s’enracine sur le continent noir. Pour les nations africaines, c’est l’occasion d’échapper au joug occidental en multipliant leurs partenaires et d’attirer du cash frais dans leurs économies.
Contrairement à nos politiciens qui nous saignent avec des taxes, les Chinois ont compris comment mener une vraie politique d’influence sans donner de leçons de morale.
Les pays africains ne sont pas dupes – après des décennies d’exploitation, ils savent reconnaître un deal où chacun peut y trouver son compte.
Le développement énergétique en Afrique
L’Afrique se prépare à accueillir de nouveaux investissements dans les énergies vertes. Le continent regorge de ressources naturelles inexploitées qui pourraient servir ses propres populations grâce à l’arrivée de technologies propres venant de l’étranger.
Le développement énergétique, parlons-en… Quand on voit que nos factures explosent pendant que les Indiens financent les infrastructures africaines. Encore un exemple de puissance émergente qui prend les devants pendant que nos élites nous serrent la ceinture.
Reste à voir qui va réellement profiter de cette manne. On nous vante les mérites de ces transferts technologiques, mais combien iront réellement dans les poches des populations locales ? Les Africains pourraient bien se retrouver dépossédés de leurs richesses, comme ils l’ont été tant de fois par le passé.
Une nouvelle dynamique avec les BRICS
Ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives. Les BRICS élargissent leur champ d’action en Afrique. Les pays africains disposent d’une alternative aux partenariats traditionnels.
L’Inde muscle son jeu en Afrique, les cartes sont rebattues. Nos élites auraient des leçons à prendre : pas d’aide conditionnée ni de morale à deux vitesses, juste du business gagnant-gagnant entre pays souverains. L’approche indienne évite le piège néocolonial.
Cette puissance émergente n’impose pas son modèle. Delhi privilégie une coopération économique mutuellement bénéfique plutôt que les sermons moralisateurs.
Face à la Chine qui avance ses pions et aux Occidentaux qui reculent, l’Inde s’impose comme partenaire respectueux des nations africaines. Elle offre une alternative aux pays qui cherchent à se libérer des ingérences étrangères.
L’année 2025 marque un tournant pour les relations Afrique-BRICS. Ce partenariat stratégique dépasse le simple cadre économique : il symbolise une quête d’autonomie pour les nations africaines et une redéfinition des alliances globales. Tandis que l’Occident tergiverse, les BRICS construisent, investissent et influencent. L’Afrique, au cœur de cette transformation, pourrait bien devenir le théâtre central d’un nouvel ordre mondial multipolaire.
IMPORTANT - À lire
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