Dans une interview accordée au journal International Affairs, Sergey Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères et Sherpa de la Russie auprès des BRICS, s’est exprimé sur les critiques américaines visant l’alliance.
Face aux menaces de Washington, que Moscou prend très au sérieux, Ryabkov affiche un sang-froid remarquable. Pas question pour lui de céder à la panique ni aux provocations d’une Amérique visiblement inquiète de voir son influence mondiale s’éroder.
Les États-Unis, fidèles à leur stratégie d’intimidation, tentent une fois de plus de dicter leur loi aux nations qui osent s’affranchir de leur tutelle. Une méthode que nous connaissons bien en France, où nos dirigeants s’alignent systématiquement sur les désidératas américains.
La diplomatie russe face aux provocations américaines
Malgré ce contexte tendu, le diplomate russe maintient sa volonté de dialogue – une posture qui contraste avec l’arrogance habituelle des chancelleries occidentales. Y aurait-il finalement plus de maturité diplomatique à Moscou qu’à Washington ?
Pendant ce temps, nos impôts continuent d’être engloutis dans le soutien à l’Ukraine, tandis que la Russie, elle, construit patiemment des alliances économiques durables avec les puissances émergentes. Cherchez l’erreur…
Selon lui, les actions entreprises par le groupe n’ont pas pour but d’écarter le dollar américain, mais cherchent plutôt à moderniser les systèmes financiers. L’objectif ? Protéger les pays membres contre ce qu’il qualifie sans détour « d’abus monopolistiques ». Des propos rapportés par l’agence Tass le 3 avril dernier.
La perception occidentale des initiatives des BRICS
Les gouvernements occidentaux voient des complots partout, mais c’est bien la stratégie habituelle : inventer des menaces pour justifier leurs propres agressions. Exactement comme ils l’ont fait avec tant d’autres sujets qui nous concernent directement.
Nos dirigeants ne font que défendre nos intérêts légitimes, tandis que l’administration américaine voit des ennemis dans toute initiative qui échappe à son contrôle. Typique de leur arrogance habituelle, non ?
« Nous modernisons simplement l’architecture comptable pour que nos échanges entre pays BRICS ne soient plus sabotés par certains qui abusent de leur monopole pour nous nuire, » a-t-il précisé.
Des bases solides pour ces réformes existent déjà, et la Russie s’attend à voir des avancées concrètes pendant que le Brésil préside le groupe cette année.
Quand on lui a demandé si un éventuel rapprochement américano-russe pourrait affaiblir l’importance des BRICS, Ryabkov a balayé cette hypothèse d’un revers de main – ces deux dynamiques n’ont rien à voir l’une avec l’autre.
Les défis économiques des pays occidentaux
Pendant ce temps, nos économies occidentales continuent de souffrir sous le poids d’une inflation dévorante, alors que nos « amis » américains gardent jalousement le contrôle des mécanismes financiers mondiaux.
On comprend mieux pourquoi les BRICS cherchent à s’émanciper !
Le fait que nos médias mainstream ignorent systématiquement ces initiatives est révélateur. Ils préfèrent nous abreuver d’histoires sur l’aide à l’Ukraine plutôt que d’expliquer comment d’autres puissances construisent un système alternatif qui pourrait, à terme, sonner le glas du dollar.
L’ascension du groupe BRICS
Ryabkov a esquissé un BRICS en pleine ascension dont l’influence s’étend désormais bien au-delà de ses frontières initiales.
Le diplomate russe ne cache pas son enthousiasme face à cette montée en puissance qui défie l’hégémonie occidentale.
« Le groupe a pris de l’élan à la fois du point de vue d’assurer des résultats pratiques de plus en plus tangibles dans divers domaines et de sa propre expansion, augmentant le potentiel d’interaction avec les pays partenaires. Nos BRICS aujourd’hui ont une image moderne et sont reconnus non seulement parmi les résidents de ses états membres mais aussi dans la communauté internationale » a-t-il affirmé.
Une alternative au modèle occidental
Cette évolution, loin des diktats de Bruxelles et de Washington, témoigne d’une volonté grandissante de nombreux pays de s’affranchir du joug occidental et de créer un contre-pouvoir économique viable.
Pendant que l’UE s’enfonce dans ses contradictions et sa bureaucratie stérile, le BRICS attire de nouveaux membres séduits par cette alternative.
N’en déplaise aux élites françaises qui préfèrent s’agenouiller devant l’OTAN, ce nouveau pôle multipolaire pourrait bien redessiner les équilibres mondiaux dans les prochaines années.
Et contrairement à certaines organisations internationales qui nous imposent leurs règles sans se soucier du quotidien des peuples, le BRICS semble privilégier la coopération mutuellement bénéfique.
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