40 milliards d’euros : Lombard, Bayrou et Montchalin vous prépare une année noire

Bayrou et Lombard orchestrent la rigueur budgétaire : 40 milliards d’économies annoncés," sans hausse d’impôts" mais aux lourdes conséquences sociales. Bayrou et Lombard orchestrent la rigueur budgétaire : 40 milliards d’économies annoncés," sans hausse d’impôts" mais aux lourdes conséquences sociales.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • François Bayrou, Éric Lombard et Amélie de Montchalin annoncent une année noire avec 40 milliards d’euros réclamés aux Français. Découvrez comment le gouvernement justifie ces mesures.
  • Le gouvernement promet aucune augmentation d’impôts, mais prévoit des coupes drastiques dans les services publics.
  • Lombard annonce vouloir ramener le déficit à 4,6 % du PIB d’ici 2026, pour ensuite viser les 3 % en 2029.

Ils nous avaient promis que « les impôts n’augmenteraient plus ». Qu’il n’était plus question de « matraquer les Français ». Que « la croissance reviendrait », et que tout finirait par rentrer dans l’ordre. Mais à l’approche du chaos budgétaire, les mêmes visages apparaissent, les mêmes éléments de langage ressurgissent, et les mêmes recettes — celles de la rigueur sur les épaules des classes moyennes — sont brandies comme des solutions responsables.

Alors que Bayrou et Lombard promettent une rigueur budgétaire « responsable » pour 2026, les Français redoutent une nouvelle vague de sacrifices sans contrepartie.

Ce lundi, François Bayrou, Éric Lombard et Amélie de Montchalin orchestreront leur grand numéro de « transparence budgétaire », une réunion qui sent déjà l’enfumage à plein nez. Et pendant qu’ils discourent, 40 milliards d’euros sont discrètement réclamés aux Français.

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Bayrou et Lombard orchestrent le scénario

C’est devenu un rituel politique aussi prévisible qu’agaçant. Le gouvernement convoque les caméras, met en scène une « réunion d’urgence », puis déroule son storytelling technocratique sur la « nécessité de faire des efforts collectifs ».

Cette fois, ce sont Bayrou, Lombard et de Montchalin qui prennent la parole pour « préparer les esprits » à un avenir fait de restrictions. À la tribune : quelques parlementaires, des représentants de la Sécurité sociale, et des collectivités. Une belle façade démocratique, derrière laquelle se cache un projet déjà ficelé.

Pendant ce temps, Lombard annonce fièrement vouloir ramener le déficit à 4,6 % du PIB d’ici 2026, pour ensuite viser les 3 % en 2029. Une promesse technocratique totalement déconnectée de la réalité économique du pays, de son tissu industriel détruit, et de sa classe moyenne étranglée.

Des promesses usées, des méthodes inchangées

« Il est hors de question d’augmenter les impôts », déclare Lombard. 

On connaît la chanson. Ce sont ces mêmes paroles qui ont précédé chaque réforme, chaque coupe budgétaire, chaque hausse déguisée des taxes locales ou des prélèvements indirects.

Derrière cette affirmation de façade, l’État annonce en réalité un « effort » de 40 milliards d’euros. Un mot feutré pour parler de sacrifices bien réels : fermetures de services publics, diminution des aides, gel des investissements sociaux, et austérité généralisée.

Ce ne sont jamais les multinationales ni les banques qui trinquent. C’est toujours le « France d’en bas », les artisans, les mères célibataires, les retraités modestes, les employés du privé. Ceux qui n’ont pas le luxe d’optimiser leur fiscalité ou de s’évader dans une holding au Luxembourg.

Transparence ou manipulation politique ?

Sophie Primas, la porte-parole du gouvernement, affirme que cette réunion n’est qu’un « moment de partage d’information ». Une formule creuse, censée donner l’impression de dialogue, quand tout est déjà décidé.

Elle ose même déclarer que le but est de « regarder le budget 2026 de manière différente ». Entendez : nous préparer à de nouvelles coupes, sans nous les annoncer trop frontalement. L’objectif ? Que le choc, quand il viendra, paraisse naturel. Programmé. Inévitable.

Là encore, le gouvernement joue une partition bien connue : créer un climat anxiogène pour faire passer des mesures impopulaires sans que le peuple ne réagisse.

Le budget 2026 : la nouvelle opération anesthésie

En réalité, cette grand-messe budgétaire n’a qu’un seul but : nous habituer à l’idée que 2026 sera une année de sacrifices violents. On parle déjà d’un « effort considérable », de « restrictions inévitables », de « réduction des dépenses publiques ».

Mais où sont les détails ? Rien. Pas un mot concret sur les domaines touchés. Pas un plan clair. Juste un discours anxiogène, une rhétorique du « réalisme », et cette promesse abstraite d’un avenir où tout irait mieux « grâce à la croissance ». Une croissance fantôme que les Français attendent depuis des décennies.

40 milliards d’économies : le mot est lâché

Et voilà l’aveu. 40 milliards d’euros devront être économisés. Sans hausse d’impôts, jure-t-on. Et donc ? On coupe. On taille dans le dur. On racle les fonds de tiroir.

Bayrou et Lombard orchestrent la rigueur budgétaire : 40 milliards d’économies annoncés," sans hausse d’impôts" mais aux lourdes conséquences sociales.

Ce chiffre n’est pas anodin : il équivaut à 600 € par habitant. C’est une somme gigantesque, surtout quand on sait que ce ne sont pas les hauts fonctionnaires qui verront leurs privilèges rognés, ni les cabinets de conseil qui perdront leurs contrats. Non. Encore une fois, ce sont les contribuables ordinaires qui paieront la facture.

Lombard parle « d’économies » et de « recettes liées à la croissance ». Ce sont des mots creux, pensés pour éviter de dire l’essentiel : on va couper dans les dépenses utiles au quotidien. Pas dans les gaspillages structurels de l’État.

Les mêmes méthodes, les mêmes effets

La ficelle est grosse. Chaque fois, on nous explique que c’est pour « sauver les finances publiques », « protéger la France », « tenir nos engagements européens ». Mais au final, ce sont les écoles rurales qui ferment, les hôpitaux qui manquent de lits, les familles modestes qui perdent leurs aides.

On nous vend l’austérité comme une nécessité, alors qu’elle est avant tout un choix idéologique : celui de préserver les marchés, Bruxelles, les agences de notation, au lieu de défendre la souveraineté économique de la nation.

Pendant ce temps, les grands groupes se gavent de subventions, d’aides, de niches fiscales. Et les parlementaires nous répètent qu’il faut « garder le cap ». Mais de quel cap parle-t-on quand le navire prend l’eau et que l’équipage refuse de jeter la cargaison inutile à la mer ?

Une classe politique hors sol, un peuple qui n’a plus le choix

Il faut le dire : les Français ne sont plus dupes. Ce type de réunion n’est pas un exercice de transparence, c’est un acte de communication. Une tentative de se donner bonne conscience avant de couper dans les droits sociaux.

Sophie Primas déclare vouloir « éviter le populisme facile ». Mais le populisme, ce n’est pas le peuple qui le crée. C’est la caste qui trahit sans cesse, puis s’étonne de ne plus être crue.

Le gouvernement veut nous faire croire qu’il tient le cap. En réalité, il enfonce le pays dans une logique de précarisation permanente, sans jamais remettre en question ses dogmes budgétaires, sa soumission aux règles européennes ou son aveuglement technocratique.

Encore une fois, les élites vont faire semblant de se concerter, de consulter, de réfléchir. Mais la décision est prise depuis longtemps : la rigueur pour les classes moyennes, les largesses pour les grandes structures.

2026 ne sera pas une année « différente ». Ce sera une année plus dure, plus injuste, plus brutale. Et il est temps que le peuple français comprenne que ce jeu est truqué.

Parce qu’il n’y a pas de transparence. Pas de dialogue. Seulement un simulacre de démocratie, organisé par ceux qui n’ont jamais eu à choisir entre se chauffer ou manger.

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