🔥 Les essentiels de cette actualité
- La Chine promet une riposte ferme aux nouvelles taxes de Trump, prête à se battre jusqu’au bout pour protéger ses intérêts.
- Les marchés boursiers tremblent face à la menace d’une guerre commerciale exacerbée, impactant surtout les petits épargnants.
- Les consommateurs américains risquent de subir une inflation accrue tandis que la Chine cherche de nouveaux marchés.
- Les petits exportateurs chinois se tournent vers l’Europe, fuyant le protectionnisme américain.
La Chine a déclaré mardi qu’elle « se battrait jusqu’au bout » et prendrait des contre-mesures contre les États-Unis pour protéger ses propres intérêts après que le président Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires de 50 % sur les importations chinoises.
Le ministère du Commerce chinois a fustigé les soi-disant « tarifs réciproques » imposés par Washington, jugeant cette mesure « complètement infondée et typique des pratiques d’intimidation unilatérales américaines. »
« La Chine répondra coup pour coup aux menaces américaines d’augmentation des tarifs douaniers. Elle n’acceptera jamais d’être victime d’un chantage économique de la part des États-Unis. Si Washington persiste dans cette voie, Pékin est prêt à une confrontation totale », a prévenu la diplomatie chinoise.
La détermination de Pékin face aux menaces américaines
La Chine n’a pas mâché ses mots face aux intimidations commerciales de Washington.
« La menace américaine d’augmenter les droits de douane sur la Chine est une erreur et révèle une fois de plus la nature du chantage américain. La Chine ne l’acceptera jamais. Si les États-Unis persistent dans leur voie, la Chine se battra jusqu’au bout. »
Cette déclaration musclée expose sans détour la détermination de Pékin à ne pas plier devant ce qu’elle considère comme du chantage pur et simple de la part des Américains. »
La Bourse a tremblé de Tokyo à New York, les investisseurs craignant qu’une guerre commerciale ne s’intensifie. C’est surtout le petit épargnant qui trinque pendant que les élites financières se frottent les mains, comme d’habitude.
Les fluctuations des marchés boursiers se sont accentuées depuis l’annonce du président américain. Pas étonnant ! Trump veut rééquilibrer l’économie mondiale, quitte à bousculer le système. Les médias mainstream nous bassinent avec les risques, mais personne ne parle des emplois américains qu’il cherche à protéger contre la concurrence déloyale chinoise.
Les répercussions économiques sur les petits porteurs
Le franc-parler de Trump déplaît aux élites mondialisées qui préfèrent les politiciens dociles. Les mêmes qui vident nos poches avec leurs impôts et taxes en tous genres applaudissent quand les multinationales délocalisent en Chine ! Faut pas s’étonner que les petits porteurs soient nerveux – ils savent bien qui paie toujours les pots cassés dans ces histoires.
Sur Truth Social, Trump a frappé fort : « Si la Chine ne retire pas sa hausse de 34 % qui s’ajoute à leurs abus commerciaux de longue date d’ici demain, 8 avril 2025, les États-Unis imposeront des tarifs supplémentaires de 50 % sur la Chine, effectifs dès le 9 avril », a-t-il écrit. Et d’ajouter : « De plus, toutes les discussions avec la Chine concernant leurs demandes de réunions avec nous seront annulées ! »
Si Trump tient sa promesse, les droits de douane américains sur les produits chinois exploseraient à 104 %. Ces nouvelles taxes viendront s’empiler sur la pénalité de 20 % déjà annoncée pour lutter contre le trafic de fentanyl, sans oublier l’augmentation séparée de 34 % dévoilée la semaine dernière.
Les conséquences pour les consommateurs américains
Les conséquences ? Le portefeuille des Américains pourrait encore trinquer face à l’inflation. Et pendant qu’on se saigne aux quatre veines pour des produits de plus en plus chers, la Chine, elle, ne restera pas les bras croisés.
Pékin pourrait bien inonder d’autres marchés avec ses produits bradés, cherchant par tous les moyens à approfondir ses relations commerciales ailleurs. L’Union Européenne – toujours prête à faire ami-ami avec n’importe qui tant que ça rapporte – risque d’être la première sur la liste.
Cette stratégie de Trump, bien qu’elle vise à protéger l’économie américaine, pourrait créer un effet domino dont les répercussions toucheront aussi l’homme de la rue. Encore une fois, ce sont les citoyens ordinaires qui paieront la note finale de ces guerres commerciales entre puissances.
Dans les rues de Pékin, les gens confient qu’ils ont du mal à digérer toutes ces annonces officielles qui tombent en cascade – un peu comme chez nous quand on nous bombarde de nouvelles « mesures sanitaires » à respecter. Mais à la différence des Français résignés, les Chinois ordinaires gardent une confiance étonnante dans la capacité de leur pays à tenir bon face à cette tempête économique et politique. Comme quoi, certains peuples ont encore foi en leurs dirigeants…
« Trump dit une chose un jour, et son contraire le lendemain. De toute façon, il cherche juste son intérêt, alors il peut raconter tout ce qu’il veut, » confie Wu Qi, 37 ans, maçon qui n’a visiblement pas saisi la stratégie du candidat américain.
Paul Wang, 30 ans, qui exporte principalement des accessoires en acier inoxydable (colliers, bracelets et piercings pour la langue) vers l’Europe, affiche un optimisme prudent. Pour lui, le marché européen prend désormais une importance stratégique face aux récentes surtaxes américaines de 50 %.
« Avec ces nouvelles taxes imposées par les Américains, on n’a plus vraiment le choix », m’a-t-il confié lors de notre entretien.
Wang surveille attentivement quels concurrents vont également se rabattre sur l’Europe, un territoire qu’il connaît bien mais qui risque de devenir surpeuplé.
L’entrepreneur, qui a repris l’affaire familiale il y a seulement trois ans, ne cache pas son inquiétude.
« Les politiques commerciales américaines nous poussent tous vers les mêmes marchés… ça va être la guerre des prix »
Les petits exportateurs chinois se tournent vers l’Europe
L’Europe, supposément terre d’accueil du libre-échange, devient paradoxalement le refuge des petits exportateurs chinois chassés par le protectionnisme américain. Une situation qui illustre bien comment les décisions prises à Washington ou Bruxelles peuvent, en quelques signatures, bouleverser le quotidien de milliers d’entrepreneurs ordinaires.
Jessi Huang et Yang Aijia, deux importateurs de produits chimiques américains, pourraient bientôt mettre la clé sous la porte. Face aux tarifs douaniers et aux potentielles représailles chinoises, ils se retrouvent pris en étau dans une guerre commerciale qui ne dit pas son nom.
« Si ça continue, on ferme », m’a confié Huang lors d’un bref entretien téléphonique.
Ces petits entrepreneurs, loin des salons feutrés où se décident les politiques commerciales, paient le prix fort des tensions sino-américaines. Combien de PME vont encore devoir disparaître avant que les dirigeants ne comprennent que leurs jeux de pouvoir détruisent des vies ?
La situation rappelle étrangement ces mesures brutales imposées d’en haut que nous connaissons si bien en France. Encore une fois, ce sont les travailleurs et les petits patrons qui trinquent pendant que les élites se congratulent dans leurs sommets internationaux.
D’après Huang, les licenciements semblent inévitables, voire la fermeture.
« Ça serait très dur et on risque vraiment de se faire virer, peut-être même que l’entreprise fermera complètement », a-t-il confié. « Si je perds mon boulot, j’aurai peut-être même pas la chance d’en retrouver un autre. »
Les réponses de Pékin face aux tensions commerciales
Pékin garde encore plusieurs cartes dans sa manche pour riposter à Washington. Des experts affirment que la Chine pourrait suspendre sa coopération dans la lutte contre le fentanyl, imposer des quotas plus élevés sur les produits agricoles américains ou même s’attaquer aux services américains implantés sur son territoire – notamment les cabinets financiers et juridiques qui se croient encore les bienvenus.
En 2024, les échanges commerciaux de marchandises entre les États-Unis et la Chine ont atteint l’astronomique somme de 582 milliards de dollars. L’Empire du Milieu reste donc le partenaire commercial n°1 des Américains. Une relation déséquilibrée, puisque le déficit commercial US face à Pékin oscille entre 263 et 295 milliards de dollars cette année.
Ces chiffres démontrent, une fois de plus, comment Washington s’est laissé prendre au piège de la dépendance chinoise. Pendant que nos industries ferment leurs portes, les produits chinois inondent nos marchés sans aucune réciprocité. Les élites mondialistes continuent de nous vendre le mythe du « libre-échange bénéfique » alors que seule la Chine s’enrichit véritablement.
Chose inquiétante, aucun média mainstream ne semble s’alarmer de cette situation qui dure depuis des décennies. Les mêmes qui nous expliquent que l’inflation est « transitoire » oublient commodément de mentionner cette hémorragie financière vers l’Asie.
Les réactions officielles chinoises aux politiques de Trump
À Hong Kong, où les actions ont légèrement progressé mardi, le chef de l’exécutif John Lee n’a pas mâché ses mots contre les nouvelles taxes américaines, les qualifiant d' »intimidation ». Ce représentant de l’ancienne colonie britannique a dénoncé ce « comportement impitoyable » qui, selon lui, sabote le commerce mondial et multilatéral, tout en semant le chaos et l’incertitude à l’échelle planétaire.
Une critique qui fait écho aux préoccupations de nombreux observateurs économiques quant à la politique commerciale agressive de Washington. À l’heure où les marchés tentent de se stabiliser, cette nouvelle escalade protectionniste fait craindre des représailles en chaîne.
L’administration américaine, fidèle à sa stratégie d’hégémonie économique, continue d’imposer sa vision unilatérale au détriment des accords internationaux. Une approche que plusieurs analystes jugent contre-productive à long terme, même pour les intérêts américains.
Les tensions commerciales sino-américaines, loin de s’apaiser, risquent donc de s’envenimer davantage dans les prochaines semaines, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour une économie mondiale déjà fragilisée par les crises successives.
Lee a affirmé que la cité allait renforcer ses liens économiques avec la Chine, signer davantage d’accords de libre-échange, séduire plus d’entreprises et capitaux étrangers à Hong Kong, et aider les entreprises locales à faire face à l’impact des tarifs douaniers.
IMPORTANT - À lire
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