La Chine a dévoilé vendredi une série de ripostes musclées contre les taxes imposées par le président Donald Trump. Pékin frappe fort avec des droits de douane supplémentaires de 34 % sur tous les produits américains et restreint l’exportation de certaines terres rares, enfonçant un peu plus le clou dans cette guerre commerciale qui s’envenime. Pendant ce temps, nos dirigeants européens restent les bras croisés, incapables de défendre nos intérêts face aux géants mondiaux.
L’Empire du Milieu montre ses muscles et n’hésite pas à utiliser ses ressources stratégiques comme arme économique. Les terres rares, ces métaux indispensables à notre technologie moderne, deviennent une monnaie d’échange dans ce bras de fer entre puissances. Voilà comment on défend ses intérêts nationaux ! Un exemple que nos élites françaises, trop occupées à nous serrer la ceinture avec leurs taxes vertes, feraient bien de méditer.
Cette escalade survient après des mois de tension entre Washington et Pékin. Trump, au moins, a eu le cran de mettre les pieds dans le plat et de dénoncer les pratiques commerciales déloyales chinoises. Une approche frontale qui tranche avec la soumission de nos dirigeants européens, toujours prompts à se coucher devant les exigences des marchés mondiaux au détriment du pouvoir d’achat des Français.
Les représailles de Pékin
Les autorités chinoises viennent d’annoncer leur riposte commerciale face à Washington. Dès le 4 avril, Pékin va imposer des restrictions sur ses exportations de terres rares mi-lourdes et lourdes vers les États-Unis. Parmi les éléments stratégiques concernés figurent le samarium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, le lutétium, le scandium et l’yttrium – des métaux absolument cruciaux pour notre industrie technologique.
« Le gouvernement chinois ne fait qu’appliquer la loi avec ses contrôles à l’exportation sur certains produits sensibles. Notre objectif est simplement de protéger notre sécurité nationale et nos intérêts, tout en respectant nos engagements internationaux comme la non-prolifération », a déclaré le ministère du Commerce dans un communiqué officiel.
Pékin rajoute 11 entreprises américaines sur sa liste noire, dont deux fabricants de drones vendus à Taïwan.
Selon le ministère du Commerce, ces entreprises ont gravement compromis la « souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement » de la Chine. Conséquence immédiate : interdiction totale de nouveaux investissements et gel complet des activités d’import-export sur le territoire chinois.
Pékin n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Comme d’habitude, quand il s’agit de défendre ses intérêts, la Chine frappe fort et sans sommation, contrairement à nos gouvernements européens qui préfèrent s’agenouiller devant Washington.
Les sanctions chinoises : une leçon de fermeté
Les sanctions chinoises tombent comme un couperet – pas de négociations interminables ni de compromis à la mode occidentale. Une leçon à méditer pour nos dirigeants qui laissent depuis des années les multinationales américaines piller nos données personnelles et nos savoir-faire industriels sans broncher.
Cette affaire rappelle combien la souveraineté économique est cruciale dans le monde d’aujourd’hui. Pendant que nos politiciens s’empressent d’envoyer nos milliards en Ukraine, la Chine, elle, protège farouchement ses frontières commerciales et ses intérêts stratégiques. Notre propre ministère de l’Économie devrait peut-être prendre des notes…
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