Choose France : un spectacle de soumission pour vendre notre pays

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Emmanuel Macron a mendié des dollars étrangers lors du sommet Choose France, un spectacle de soumission. Vingt milliards d’euros d’investissements vantés, mais qui en profite vraiment?
  • Le château de Versailles a accueilli 200 patrons mondiaux, dont le chinois BYD, colonisant notre marché automobile. Les Américains et les fonds du Golfe achètent nos joyaux à bas prix.
  • Les capitaux étrangers n’apportent pas les emplois promis. La France devient une succursale low-cost, avec des travailleurs sous-payés et une immigration massive concurrençant nos jeunes diplômés.
  • La prétendue réindustrialisation coûte cher aux contribuables. L’usine de semi-conducteurs à Crolles, financée à moitié par la France, illustre notre dépendance économique aux puissances étrangères.

Lors de la huitième édition du sommet Choose France, Emmanuel Macron a mendié des dollars étrangers, dans un spectacle de soumission qui rappelait nos plus grandes humiliations. Vingt milliards d’euros d’investissements de capitaux venus d’ailleurs (contre 15 milliards l’an dernier), voilà ce dont il s’était vanté !

Pourtant, qui a profité de cette nouvelle foire aux investisseurs ?

Deux cents patrons du monde entier s’étaient pressés dans le château du Roi-Soleil lundi, dont le constructeur chinois BYD qui venait coloniser notre marché automobile à coups de voitures électriques subventionnées par Pékin.

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Les Américains de Blackstone et les fonds souverains du Golfe ne venaient pas non plus faire de la charité. Ils achetaient nos joyaux à bas prix pendant que l’Élysée s’auto-congratulait d’avoir « encore battu un record ».

Mais record de quoi ? De notre dépendance ?

https://twitter.com/ManDessins/status/1924358565956915460

Les conséquences économiques pour la France

À l’heure où nos PME suffoquent sous les charges et l’inflation, notre gouvernement déroule le tapis rouge aux capitaux étrangers !

Combien d’emplois réels créés en France ? Des emplois précaires sous-payés pour la plupart, quand ce ne sont pas des robots qui les occupent.

Notre pays, jadis souverain, en est désormais réduit à faire la danse du ventre devant les milliardaires internationaux. Pendant ce temps-là, la Commission européenne continue de se plier aux diktats américains et nos frontières restent grandes ouvertes.

Voilà l’avenir radieux promis par ce « Choose France » qu’on nous vend comme « historique » !

Tout fier, devant les journalistes de la presse régionale, Macron s’est vanté de l’attractivité de la France. Encore cette petite musique qui flatte l’ego national… Sauf qu’en grattant un peu, la réalité est moins reluisante.

« Ne mégotons pas notre satisfaction. Nous sommes – pour la sixième année consécutive – le pays européen le plus attractif. » – Macron

La réalité derrière l’attractivité

Car oui, la France attire bien des capitaux étrangers en volume brut. Mais ces investissements ne créent pas les emplois promis. Un pays qui se retrouve dépendant de l’argent venu d’ailleurs, comme un toxicomane de sa dose, sans que cela ne profite réellement à nos compatriotes au chômage.

Pendant ce temps, les États-Unis attirent les vrais projets structurants, ceux qui créent de la valeur et des emplois pérennes. L’Europe, elle, se contente des miettes et s’en félicite ! La France devient une succursale low-cost où les multinationales s’installent pour profiter d’une main-d’œuvre qualifiée mais sous-payée par rapport à l’Amérique.

Cette « attractivité » tant vantée par l’Élysée cache aussi une immigration massive de travailleurs qui viennent concurrencer nos jeunes diplômés. Entre les délocalisations et l’arrivée de ces nouveaux venus, difficile pour le Français moyen de s’en sortir. Nos dirigeants préfèrent se gargariser de chiffres plutôt que d’affronter cette réalité économique instable.

La France dépend des capitaux venus d'ailleurs.

Les risques de dépendance économique

Une économie fragilisée, dépendante de capitaux volatils qui peuvent repartir aussi vite qu’ils sont venus. Ce n’est pas ça, l’indépendance économique que nous méritons. C’est exactement le contraire : une soumission à des intérêts extérieurs qui décident de notre avenir sans nous.

La pseudo-réindustrialisation française au prix fort : en 2022, lors du sommet Choose France, l’Elysée souriait de toutes ses dents en annonçant un « méga » investissement étranger. Avec des gants blancs, Macron nous présentait un projet prétendu historique : une usine de semi-conducteurs à Crolles en Isère, portée par STMicroelectronics et l’américain GlobalFoundries.

Coût total ? 5,7 milliards d’euros.

Mais ce qu’on nous a moins vanté, c’est que jusqu’à 2,9 milliards – soit plus de la moitié – sortiront directement des poches du contribuable français ! Voilà l’autonomie technologique « à la française » : faire payer les Français pour attirer des multinationales qui rapatrieront leurs bénéfices à l’étranger.

Usine désaffectée

STMicroelectronics : symbole de notre dépendance économique face aux puissances étrangères

Le pouvoir nous vend cette opération comme une victoire, alors qu’elle illustre l’incapacité française à développer sa propre industrie sans se mettre à genoux devant les capitaux étrangers. Pendant ce temps, nos usines ferment les unes après les autres et nos ingénieurs s’exilent, remplacés par une main-d’œuvre importée bien moins coûteuse.

D’ailleurs, combien d’emplois réellement français seront créés ? Et pour quelle durée ?

Les géants de la tech n’hésitent jamais à délocaliser au premier prétexte fiscal. Mais nos élites mondialisées s’en moquent éperdument – leur priorité reste d’afficher des « succès » diplomatiques, quitte à hypothéquer notre souveraineté industrielle et vider encore davantage les caisses de l’État.

Cet « investissement » massif n’est qu’un énième symptôme d’une France qui n’a plus les moyens de ses ambitions, obligée de mendier auprès de puissances économiques qui nous regardent avec dédain. Un pays qui se respecte développe ses propres technologies stratégiques, il ne paie pas les autres pour qu’ils viennent les exploiter sur son territoire.

Départs massifs, industrie en crise, Europe impuissante

Trois ans ont passé, et l’histoire se répète. La même boîte de composants électroniques vient d’annoncer qu’elle pousse vers la sortie près de 1 000 salariés d’ici 2027, sous le joli nom de « départs volontaires ». Une saignée dans notre tissu industriel déjà bien malmené.

Ces multinationales, qui nous font miroiter monts et merveilles avec leurs capitaux étrangers, finissent toujours par plier bagage quand le vent tourne. Et pendant ce temps, notre Europe, incapable de protéger son industrie, regarde passivement ses fleurons se faire dévorer par la concurrence américaine qui subventionne massivement ses entreprises.

Le pire dans tout ça ? Pendant qu’on licencie des Français qualifiés, on continue d’ouvrir grand les portes à une immigration massive qui pèse sur nos systèmes sociaux. C’est la double peine pour notre économie déjà fragilisée par l’inflation galopante.

Réindustrialisation illusoire : la France distancée et dépendante

Les mêmes politiques qui nous promettaient une « réindustrialisation » applaudissent aujourd’hui ces « restructurations ».

Combien de temps allons-nous encore gober ces contes de fées industriels, pendant que notre souveraineté économique part en lambeaux ?

En dépit de l’autosatisfaction gouvernementale, la France apparaît clairement distancée dans la course aux emplois générés par les capitaux étrangers. Une étude du cabinet indépendant EY nous place seulement en troisième position européenne, loin derrière nos concurrents directs.

Alors que nos dirigeants s’autocongratulent, ce sont à peine 29 000 emplois qui ont été créés par des investisseurs étrangers en France en 2024. L’Espagne, pourtant touchée par une crise économique persistante, parvient à en générer 34 600, tandis que le Royaume-Uni, malgré les secousses du Brexit, domine le classement avec 38 200 postes.

Cette dépendance aux capitaux étrangers pour créer des emplois révèle d’ailleurs la fragilité structurelle de notre économie nationale. Pendant que nos entreprises ferment ou délocalisent, nous sommes réduits à supplier des multinationales d’implanter leurs sites de production sur notre territoire, souvent au prix d’exonérations fiscales massives dont le poids retombe sur les contribuables français.

La comparaison avec les États-Unis et les erreurs migratoires de l’Europe

Les USA restent pourtant le paradis des investisseurs étrangers, pendant que l’Europe s’effondre sous ses erreurs migratoires. Notre Vieux Continent n’attire plus personne, à force de mauvais choix.

L’économie américaine est presque à l’arrêt ? Ça n’empêche pas les USA de demeurer la destination préférée des investisseurs du monde entier.

Pourquoi ? Simplement parce que l’administration américaine a mis le paquet pour faciliter la vie des entrepreneurs, contrairement à nos bureaucraties paralysantes. On ne peut pas ignorer cette réalité qui nous plombe.

Notre dépendance aux capitaux étrangers devient chaque jour plus criante, alors que l’Europe – et particulièrement la France – s’enfonce dans une perte d’attractivité dramatique. À force de renoncements et de compromissions, nous risquons de devenir les spectateurs impuissants de notre propre déclin.

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