🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le duo Macron-Bayrou chute dans les sondages avec seulement 19 % et 18 % de confiance. Une dégringolade historique due à des réformes imposées et une politique pro-lobbys.
- Le plan d’austérité de 44 milliards d’euros, annoncé par Bayrou, est le coup de grâce pour des Français déjà étranglés par la vie chère.
- Le rejet est transversal : artisans, chefs d’entreprise, et France rurale expriment une défiance croissante. Les électeurs socialistes se détournent massivement.
- 82 % des Français expriment leur insatisfaction, un rejet massif et profond. Un ultime avertissement à une classe dirigeante qui gouverne contre l’opinion.
Le duo Macron-Bayrou se casse la gueule dans les sondages.
Selon le dernier baromètre Ifop, seuls 19 % des Français disent encore faire confiance au président, tandis que François Bayrou tombe à 18 %. Une dégringolade historique.
Cette impopularité n’a rien de surprenant. Entre les réformes imposées à marche forcée, les discours moralisateurs et une politique économique favorable aux lobbys, le fossé se creuse chaque jour un peu plus entre les Français et ceux qui les gouvernent.
Un pouvoir sourd à la contestation
Un résumé bien senti du malaise national circule :
« On nous méprise, on nous prend pour des idiots. »
Difficile de donner tort à ce constat quand on voit un exécutif s’obstiner dans ses orientations malgré une opposition massive. Jamais, sous la Ve République, un duo présidentiel n’avait concentré autant de défiance.
Cette colère populaire s’inscrit dans un climat social déjà tendu, marqué par une précarité croissante. L’avenir politique du tandem s’annonce plus incertain que jamais.
Le plan d’austérité : le coup de grâce
Le déclencheur immédiat de cette chute ? L’annonce d’un plan d’austérité de 44 milliards d’euros d’économies d’ici 2026.
Un « cadeau » signé Bayrou qui passe très mal. Pour des millions de Français déjà étranglés par la vie chère, ce nouveau tour de vis budgétaire ressemble davantage à une provocation qu’à une nécessité.
Encore une fois, ce sont les mêmes qui vont devoir se serrer la ceinture pendant que d’autres continueront à profiter d’un système qui les protège. Le message est clair : les Français ne sont pas dupes.
Des chiffres qui confirment un divorce consommé
Les dernières données d’opinion enfoncent le clou.
Emmanuel Macron ne recueille plus que 19 % d’opinions favorables, soit une baisse de 4 points en l’espace d’un mois. Son Premier ministre, François Bayrou, le suit de près avec 18 %, après avoir déjà perdu 2 points depuis sa prise de fonction.
Le mécontentement est massif. Un Français sur deux se dit « très mécontent » de Bayrou, un bond de 8 points, tandis que 48 % expriment la même hostilité envers le président, en hausse de 3 points. L’insatisfaction globale dépasse désormais les 80 % pour l’un comme pour l’autre, une situation sans précédent.
Dans le détail, seuls 17 % des sondés se déclarent « plutôt satisfaits », et les « très satisfaits » se réduisent à une poignée d’irréductibles, entre 1 et 2 %, des chiffres tellement faibles qu’ils se confondent avec la marge d’erreur. Un désaveu total.
Un rejet transversal dans la société
Ce rejet ne se limite pas à l’opinion générale : il traverse toutes les couches de la société.
Chez les artisans et commerçants, le mécontentement bondit de 10 points. Frappés de plein fouet par l’inflation et les hausses fiscales, ils tournent désormais massivement le dos à Emmanuel Macron, qu’ils considèrent comme déconnecté de leur réalité.
Du côté des chefs d’entreprise, pourtant traditionnellement favorables au centre, la colère gronde également. La cote de François Bayrou s’effondre dans ce milieu, avec une hausse de 16 points dans les opinions défavorables. Son image de centriste modéré semble avoir volé en éclats.
Quant à la France rurale, elle exprime une défiance en hausse de 13 points. Ces territoires, déjà abandonnés par les services publics et les structures de santé, encaissent de plein fouet les décisions prises à Paris. Là aussi, le divorce avec le pouvoir est consommé.
Les socialistes : de l’adhésion à l’exaspération
Longtemps considérés comme un réservoir de voix pour le macronisme, les électeurs socialistes se détournent désormais en masse de l’exécutif. Leur mécontentement bondit de 21 points. Un chiffre qui fait mal.
Ce retournement s’explique en partie par l’épisode désastreux de la réforme des retraites.
Bayrou, avec ses positions ambivalentes, n’a convaincu ni la gauche, ni le centre. La motion de censure déposée par les socialistes a marqué un tournant : un acte de rupture claire avec un pouvoir qu’ils accusent d’avoir trahi leurs valeurs.
Une rupture profonde et durable
Le constat est sans appel : 82 % des Français expriment aujourd’hui leur insatisfaction envers le gouvernement.
Ce n’est plus une simple grogne : c’est un rejet massif, profond, transversal. Un peuple qui voit son pouvoir d’achat s’effondrer pendant que les élites, elles, s’accrochent à leurs privilèges.
Ces chiffres, cette colère, ce fossé qui grandit chaque jour… tout cela sonne comme un ultime avertissement à une classe dirigeante qui persiste à gouverner contre l’opinion. Les Français, eux, ont déjà tourné la page.
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