Colonel MacGregor : « Monsieur le Président Trump, l’Amérique d’abord, avant Israël et l’Ukraine ! »

Au cours des dernières 72 heures, Israël a lancé une frappe préventive contre l’Iran, alors que des négociations entre Washington et Téhéran étaient encore en cours. L’Iran, pris au dépourvu, n’a pas anticipé cette attaque surprise, qui a perturbé les efforts diplomatiques en cours.

Moins de 18 heures après l’assaut israélien, l’Iran a riposté avec une rapidité inattendue, lançant des centaines de missiles balistiques, y compris des missiles hypersoniques, sur le centre de Tel-Aviv et d’autres régions d’Israël. Cette réponse a révélé des capacités militaires iraniennes bien plus avancées que prévu par les stratèges israéliens.

La rapidité de cette contre-attaque a surpris les observateurs, mettant en lumière la résilience de l’Iran face à une agression militaire. Cette situation soulève des questions sur la préparation d’Israël à une telle réponse.

La riposte iranienne et l’échec du renseignement israélien

Le Dôme de Fer, système de défense antiaérienne d’Israël, n’a pas réussi à intercepter tous les missiles iraniens, révélant ses limites face à une attaque d’une telle envergure.

Les services de renseignement israéliens, souvent vantés pour leur efficacité, n’ont pas anticipé l’ampleur ni la rapidité de la riposte iranienne, mettant le pays dans une position vulnérable.

Le Premier ministre Netanyahou sollicite désormais une intervention militaire américaine pour protéger Israël d’une défaite potentielle, une crise qu’il a contribué à provoquer avec le soutien de Washington.

Pendant ce temps, la Russie, la Chine, le Pakistan et une grande partie du monde musulman se mobilisent pour soutenir l’Iran. Fournitures, équipements et assistance technique affluent vers Téhéran, renforçant sa capacité à répondre à l’agression.

Les coûts exorbitants des interventions américaines au Moyen-Orient

Depuis 2003, les États-Unis ont dépensé 12 000 milliards de dollars dans des opérations militaires au Moyen-Orient. Le bilan humain est tragique : 7 000 soldats américains tués, 50 000 blessés, et une crise intérieure marquée par des frontières vulnérables et environ 100 000 décès annuels liés au fentanyl.

La dette nationale américaine s’élève aujourd’hui à 37 000 milliards de dollars, un montant qui n’inclut pas la « dette des agences » non comptabilisée officiellement. Ces dépenses colossales contrastent avec les défis internes : infrastructures dégradées, services publics en difficulté et une économie fragilisée pour de nombreux citoyens.

Ces interventions n’ont pas apporté la stabilité escomptée dans la région. Au contraire, elles ont aggravé les tensions et affaibli les États-Unis sur leur propre territoire, laissant les contribuables supporter le poids de ces engagements.

Le soutien populaire à Trump et les aspirations de paix et de sécurité

Lors de la dernière élection, 77 millions d’Américains ont voté pour Donald Trump, séduits par sa promesse de mettre fin aux conflits internationaux et d’éviter une escalade vers une guerre mondiale.

Son programme met l’accent sur la sécurisation des frontières, des ports et des côtes américaines, l’expulsion des immigrés illégaux et la lutte contre la criminalité violente.

Ce vote a reflété une aspiration profonde à la sécurité intérieure et à la fin des interventions militaires coûteuses à l’étranger. Les Américains souhaitent un gouvernement qui protège ses citoyens et leurs intérêts avant tout.

Cette volonté populaire s’oppose aux politiques interventionnistes qui ont dominé les dernières décennies, mettant en lumière un désir clair de recentrer les priorités sur les besoins nationaux.

Les conséquences économiques désastreuses

Une frappe israélienne sur des infrastructures pétrolières iraniennes, comme l’île de Kharg, qui gère 90 % des exportations pétrolières de l’Iran, ou les terminaux de Bandar Abbas, pourrait inciter Téhéran à fermer le détroit d’Ormuz. Ce passage stratégique achemine 20 % du pétrole mondial, et sa fermeture provoquerait des perturbations majeures des chaînes d’approvisionnement.

Le prix de l’essence pourrait atteindre 7 dollars le gallon du jour au lendemain, mettant à rude épreuve les familles et les travailleurs. Les transporteurs, incapables de livrer des biens essentiels comme la nourriture, aggraveraient la crise, menaçant l’économie américaine d’un effondrement rapide.

Les raisons derrière le conflit

Ce conflit, déclenché par l’attaque israélienne, risque d’entraîner les États-Unis dans une guerre régionale d’ampleur. Les 40 000 soldats américains stationnés dans le Golfe, notamment aux Émirats arabes unis et au Qatar, sont des cibles vulnérables face aux drones iraniens, comme le Shahed-136, qui coûtent environ 20 000 dollars chacun.

En comparaison, les missiles Patriot américains, utilisés pour les intercepter, coûtent 4 millions de dollars l’unité. Cette disparité économique rend la défense américaine insoutenable à long terme, épuisant les stocks de missiles et creusant davantage la dette nationale.

Les pertes humaines potentielles, combinées à l’impact économique, soulignent les risques d’un engagement militaire américain dans ce conflit.

Un appel à la retenue

Ayant servi sous le feu ennemi, le colonel MacGregor témoigne des conséquences humaines des conflits armés, marquées par des cercueils drapés de drapeaux. Après 22 ans d’interventions au Moyen-Orient, les résultats sont clairs : des pertes humaines et financières colossales, sans progrès significatif vers la stabilité.

Les priorités américaines doivent changer. La sécurité intérieure, la stabilité économique et la protection des citoyens doivent primer sur les engagements militaires étrangers.

L’Amérique doit se recentrer sur ses propres besoins, en évitant de nouvelles pertes inutiles et en préservant la vie de ses soldats. La devise « l’Amérique d’abord » doit guider les décisions futures.