🔥 Les essentiels de cette actualité
- Poutine condamne les frappes israéliennes sur l’Iran, les qualifiant de « violation grave de la Charte des Nations unies ».
- La Russie se propose comme médiatrice pour éviter l’escalade, jouant sur ses relations avec l’Iran et Israël.
- Le timing des frappes israéliennes coïncide avec des sessions de l’AIEA et des pourparlers entre Téhéran et Washington.
- La posture russe contraste avec la retenue des Occidentaux, mais est entachée par ses actions en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a fermement condamné les récentes frappes israéliennes contre l’Iran.
Le Kremlin fait cette annonce ce vendredi, à l’issue d’échanges téléphoniques avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président iranien Masoud Pezeshkian.
Les frappes, nommées « Opération Rising Lion » par Israël, ont ciblé des installations militaires iraniennes, présentées par Netanyahou comme une réponse à la « menace existentielle » du programme nucléaire et balistique de Téhéran.
Dans une allocution télévisée, il a averti que l’opération pourrait se prolonger plusieurs jours.
Poutine a dénoncé ces attaques comme une « violation grave de la Charte des Nations unies et des normes du droit international », selon le Kremlin, et a même proposé les services de la Russie à Netanyahou pour « faciliter une médiation et prévenir une escalade des tensions au Moyen-Orient ».
Le Kremlin insiste sur la nécessité de désamorcer une situation « aux conséquences potentiellement dévastatrices pour la région ».
Moscou dénonce l’agression israélienne et critique son timing stratégique
Le ministère russe des Affaires étrangères a renforcé cette position, qualifiant les frappes de « totalement inadmissibles ».
« Ces attaques, visant un État souverain, ses citoyens et ses infrastructures, y compris des sites nucléaires, menacent la stabilité régionale et mondiale. »
Le ministère pointe également le timing des frappes, survenues durant une session du Conseil des gouverneurs de l’AIEA à Vienne et à la veille de nouveaux pourparlers indirects entre Téhéran et Washington.
Un positionnement stratégique de la Russie
En se posant en médiateur, la Russie cherche à capitaliser sur ses relations pragmatiques avec l’Iran, son allié stratégique, et Israël, avec lequel elle maintient un dialogue.
Ce rôle contraste avec la retenue des puissances occidentales, notamment les États-Unis, qui ont réaffirmé leur soutien à Israël tout en appelant à la « modération ».
Cette posture permet à Moscou de se présenter comme un acteur clé dans un contexte où l’Occident peine à assumer un rôle de facilitateur.
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