🔥 Les essentiels de cette actualité
- Emmanuel Macron annonce un conseil de défense franco-allemand, sans concertation avec les Français. Quelles seront les implications pour notre souveraineté ?
- Le premier conseil se tiendra cet été. Est-ce une précipitation vers un abandon de notre indépendance stratégique au profit de l’Allemagne ?
- Macron promet un programme d’innovation militaire avec Berlin. Pendant ce temps, nos industries souffrent et le pouvoir d’achat des Français s’effondre.
- Le chancelier Merz reconnaît notre dépendance embarrassante envers les États-Unis. Quand nos dirigeants défendront-ils nos intérêts avant ceux de Washington ?
Face aux défis stratégiques qui s’accumulent, Emmanuel Macron a une fois de plus pris une décision unilatérale. Ce mercredi 7 mai, le président français a annoncé la création d’un « conseil de défense et de sécurité » commun avec l’Allemagne. Une initiative qui n’a visiblement fait l’objet d’aucune concertation avec les Français ou leurs représentants élus.
« Ce conseil se réunira régulièrement pour apporter des réponses opérationnelles aux défis stratégiques communs », a déclaré le chef de l’État lors d’une conférence de presse en compagnie de Friedrich Merz, nouveau chancelier allemand. Cette annonce reste particulièrement floue sur les implications concrètes pour notre souveraineté nationale et sur le coût probable d’une telle structure pour le contribuable français.
Les détails du nouveau partenariat militaire
Le président français a précisé que le premier conseil franco-allemand se tiendrait dès cet été. On peut s’interroger sur cette précipitation et sur les véritables motivations derrière ce nouveau partenariat militaire. S’agit-il d’un pas supplémentaire vers un abandon progressif de notre indépendance stratégique au profit d’une vision germano-centrée de l’Europe ?
Nous voulons travailler main dans la main pour relancer ensemble le réflexe franco-allemand.
Le chef de l’État a promis un « programme commun d’innovation de défense » avec l’Allemagne, censé préparer les « innovations de rupture » pour les conflits futurs. Macron a aussi exprimé sa volonté de relancer ce qu’il appelle le « réflexe franco-allemand », une formule creuse qui cache mal son obsession de tout construire « systématiquement ensemble » avec Berlin.
Les conséquences pour la France
Pendant ce temps, nos industries nationales suffoquent et nos artisans ferment boutique. Mais l’important, selon notre président, c’est de « répondre ensemble aux défis que l’Europe affronte ». Des défis qu’il a lui-même contribué à créer, faut-il le rappeler.
À l’heure où les Français peinent à boucler leurs fins de mois, notre dirigeant préfère s’égarer dans des projets militaires communs avec l’Allemagne.
Une politique d’alignement systématique sur Berlin qui nous a rarement profité, mais qui semble être devenue sa marque de fabrique.
La dépendance embarrassante de l’Europe
Sur les bancs de Berlin, le chancelier Friedrich Merz a avoué sans détour notre dépendance embarrassante :
« La guerre en Ukraine ne prendra pas fin sans encore plus d’engagement politique et militaire des États-Unis. »
On croirait entendre un vassal demandant protection à son seigneur.
Avec une pointe de soumission presque touchante, il a martelé que « les Européens ne peuvent pas s’y substituer ».
Avec un nouveau grand ami. Mit einem neuen guten Freund.
Les contribuables européens paient, mais nos dirigeants reconnaissent qu’ils ne sont pas capables de gérer leurs propres affaires sans Oncle Sam.
La garantie américaine pour un cessez-le-feu
Mais le bouquet final reste sa conception d’un éventuel cessez-le-feu qui devrait, d’après ses mots, « être garanti par une participation des États-Unis ».
Traduisez : même si cette guerre s’arrête un jour, nous resterons à genoux devant Washington, incapables de garantir notre propre stabilité continentale.
Quand nos dirigeants accepteront-ils enfin de défendre avant tout les intérêts de leurs peuples plutôt que de s’incliner devant les priorités américaines ?
La dissuasion nucléaire en Europe
Une initiative qui, selon lui, ne remplace pas mais « complète » les accords déjà en place avec Washington dans le cadre de l’OTAN, comme il l’a précisé lors d’une conférence de presse aux côtés de Macron.
Le chef de gouvernement allemand n’a pas perdu de temps pour annoncer que cette mission serait confiée aux « ministres respectifs » des trois pays.
Une décision qui sent le soufre à l’heure où les tensions avec la Russie s’intensifient.
Ce rapprochement franco-germano-britannique autour de l’arme nucléaire suscite des interrogations.
Les interrogations sur le pouvoir d’achat
Encore un coup de nos dirigeants qui préparent des manœuvres militaires pendant que le pouvoir d’achat des Français s’effondre.
Y aura-t-il seulement une consultation démocratique sur cet enjeu qui nous concerne tous ?
En coulisses, certains y voient une tentative de s’affranchir partiellement de la tutelle américaine.
Car derrière les mots diplomatiques du chancelier, la réalité est claire : l’Allemagne, non dotée de l’arme atomique, cherche à s’abriter sous le parapluie nucléaire de ses voisins européens.
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