Conspiracy Watch : la police de la pensée bien arrosée par l’État

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Depuis 2017, Conspiracy Watch reçoit plus de 275 000 euros de l’État pour imposer la pensée officielle. Découvrez les détails financiers.
  • Le fonds Marianne a financé Conspiracy Watch à hauteur de 60 000 euros. Explorez les connexions politiques et les projets lucratifs.
  • Un concours de dessin fantôme a coûté 75 000 euros, mais où est passé l’argent ? Plongez dans cette énigme.
  • Les figures de Conspiracy Watch dominent les médias, qualifiant les critiques de complotisme. Découvrez leur influence.

Sous Macron comme sous Valls, l’observatoire anti-complot dirigé par Rudy Reichstadt prospère à l’ombre du pouvoir.

Officiellement, il traque les dérives conspirationnistes. Officieusement, il joue les chiens de garde idéologiques pour un système qui le finance grassement.

Bienvenue dans l’univers feutré de Conspiracy Watch, où l’argent public coule à flots et où les connexions politiques sentent bon la connivence.

Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt

Un petit business bien huilé

Depuis 2017, Conspiracy Watch s’est métamorphosé en machine de guerre médiatique. Objectif : imposer la pensée « raisonnable » du gouvernement et des élites, avec la bénédiction – et les sous – de l’État.

Première pompe à fric : la Fondation pour la mémoire de la Shoah, qui arrose le site à hauteur de 150 000 euros en 2019. De quoi permettre à Rudy Reichstadt de quitter tranquillement son poste à la mairie de Paris pour vivre de son activisme militant.

Et ce n’est que le début.

Ministère de la Culture, Dilcrah, CIPDR : toute la mécanique étatique est mobilisée pour faire tourner la machine.

De 2017 à 2023, c’est plus de 275 000 euros d’argent public qui atterrissent dans les caisses de Conspiracy Watch. Pour quoi faire ? Des vidéos pédagogiques, des émissions YouTube, des « ripostes numériques »… bref, la version XXIe siècle du ministère de la Vérité.

Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt

Le fonds Marianne : jackpot politique

Le fonds Marianne, créé par Marlène Schiappa en 2021, illustre parfaitement le système. Officiellement destiné à combattre le séparatisme, il a surtout servi à arroser les copains.

60 000 euros pour Conspiracy Watch, auxquels s’ajoutent une série d’autres projets où Reichstadt intervient comme par hasard :

  • Une série coproduite avec le ministère de l’Intérieur sur LCP (20 000 €)
  • Un programme éducatif sur Spicee (70 000 €)
  • Le campus numérique de la Licra (95 000 €)
  • ISD France (80 000 €), où l’une des collaboratrices de Reichstadt fait la navette

Tout ce petit monde se retrouve dans les mêmes productions, se cite entre eux, se congratule, et touche des subventions en cercle fermé. Le réseau tourne à plein régime.

Un « concours de dessin » fantôme ?

Entre 2020 et 2022, Conspiracy Watch touche 75 000 euros pour organiser un « concours international de dessin contre le conspirationnisme ».

Résultat : une seule édition à huis clos avec 7 000 euros de prix distribués. Et le reste ? Silence radio.

Le jury, bien entendu, est peuplé de visages bien connus du microcosme parisien : Xavier Gorce, Adèle Van Reeth (France Inter, et compagne de Raphaël Enthoven). Pas vraiment les premiers concernés par la liberté d’expression non alignée.

Rudy Reichstadt, Fonds Marianne

Connivences politiques et pantouflage

Reichstadt, ce n’est pas qu’un analyste. C’est aussi un homme de réseaux.

Proche de Manuel Valls, membre de la commission Bronner (où siègent aussi ses partenaires de Conspiracy Watch), il évolue dans le même cercle que les patrons de la Dilcrah, du Printemps Républicain, de France Inter, de la Fondation Jean-Jaurès.

En clair : une caste, toujours les mêmes, qui prétend défendre la vérité mais qui agit surtout pour préserver un narratif unique, sponsorisé par l’État.

 Manuel Valls

Une parole hégémonique dans les médias

Les figures de Conspiracy Watch – Reichstadt, Igounet, Mendès France – sont omniprésents dans les grands médias (France Inter, Le Monde, Libé, etc.).

Ils fixent la ligne : ce qui dérange est du complotisme, ce qui vient du pouvoir est la vérité.

En avril 2022, ils qualifient l’affaire McKinsey de « délire complotiste ».

Quelques mois plus tard, le Sénat confirme pourtant des pratiques douteuses.

Mensonges, dissimulations et volte-face

Pendant des années, Conspiracy Watch affirmait ne recevoir aucune subvention publique. Jusqu’à ce que le scandale du fonds Marianne éclate.

Depuis ? Le site a discrètement modifié ses mentions légales, et parle désormais de « co-financements publics ». Traduction : ils mentaient, et ils le savaient.

En 2021, rien que cette année-là, 125 000 euros de subventions, plus 100 000 euros de la FMS. Un budget annuel de 225 000 euros. Tout ça pour dire aux Français ce qu’ils ont le droit de penser.

Un organe de propagande sous couvert d’objectivité

Sous couvert de lutte contre les « fake news », Conspiracy Watch joue un rôle d’appareil idéologique, aligné avec les intérêts de l’État, des ministères et des médias subventionnés.

Aucune transparence complète, aucun débat contradictoire, aucune voix dissonante : juste une doxa imposée, financée par le contribuable.

Alors une question s’impose : qui surveille ceux qui prétendent nous surveiller ?

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