Guerre en Ukraine : La Corée du Nord confirme son engagement militaire aux côtés de la Russie

La présence de soldats nord-coréens en Ukraine choque l'Occident : analyse d'une alliance militaire qui rebâtit les équilibres géopolitiques. La présence de soldats nord-coréens en Ukraine choque l'Occident : analyse d'une alliance militaire qui rebâtit les équilibres géopolitiques.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • La Corée du Nord confirme l’envoi de troupes en Ukraine pour soutenir la Russie, marquant un tournant dans le conflit.
  • Les sanctions occidentales échouent, renforçant l’alliance Moscou-Pyongyang et défiant l’ordre international dominé par les États-Unis.
  • Zelensky s’inquiète des renforts nord-coréens, mais l’Occident applique deux poids, deux mesures face aux alliances militaires.

Depuis plusieurs mois, les dirigeants de Kiev et ses alliés occidentaux hurlent au scandale en dénonçant la présence de « milliers » de soldats nord-coréens sur le front russe. Mais faut-il vraiment s’en émouvoir ?

Les mêmes qui s’indignent aujourd’hui de l’aide nord-coréenne à la Russie sont ceux qui applaudissent quand l’OTAN déverse des milliards d’euros d’armement en Ukraine : argent qui sort directement de nos poches de contribuables. Deux poids, deux mesures, comme toujours.

Le partenariat militaire entre Moscou et Pyongyang souligne surtout l’échec flagrant des sanctions occidentales, qui n’ont réussi qu’à renforcer les alliances anti-occidentales. Encore une brillante stratégie de nos élites déconnectées qui jouent aux échecs géopolitiques pendant que le peuple français s’appauvrit.

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Si les soldats nord-coréens se battent effectivement aux côtés des Russes, n’est-ce pas simplement la conséquence logique de toutes ces provocations occidentales depuis des années ? À force de pousser Russie, Chine, Iran et Corée du Nord dans les bras les uns des autres, ne récoltons-nous pas ce que nos dirigeants ont semé ?

La Corée du Nord s’implique ouvertement dans le conflit ukrainien

C’est désormais confirmé et même revendiqué. La Corée du Nord ne cache plus son jeu dans le conflit ukrainien et annonce fièrement avoir dépêché des troupes pour soutenir son allié russe, comme l’a rapporté lundi 28 avril l’agence officielle KCNA.

Selon l’agence d’État, les soldats nord-coréens n’ont pas fait de la figuration. Ils ont activement contribué à reprendre les territoires de la région de Koursk que les forces ukrainiennes occupaient depuis plusieurs mois, au grand dam de l’OTAN et des Occidentaux qui continuent de s’ingérer dans ce conflit.

La présence de soldats nord-coréens en Ukraine marque un tournant stratégique majeur, renforçant l'alliance entre Moscou et Pyongyang face à l'Occident.

Si l’Occident s’étrangle à l’idée de voir Pyongyang s’impliquer dans cette guerre, les autorités nord-coréennes, elles, ne font pas dans la demi-mesure. KCNA parle clairement « d’opérations de libération » menées par leurs « sous-unités » militaires. Des opérations qui se sont d’ailleurs « conclues victorieusement », précise l’agence.

Les conséquences de l’alliance militaire entre Russie et Corée du Nord

Cette alliance militaire concrète entre Moscou et Pyongyang constitue un pied-de-nez aux sanctions internationales qui n’ont visiblement pas l’effet escompté par Washington et ses vassaux européens. Pendant que nos dirigeants s’obstinent à envoyer des milliards à Zelensky, la Russie consolide ses alliances avec des pays déterminés qui ne craignent pas les menaces occidentales.

Une chose est sûre : l’implication assumée de la Corée du Nord marque un tournant dans ce conflit et montre que l’équilibre des forces penche de plus en plus en faveur de la Russie, malgré la propagande médiatique qui tente de nous faire croire le contraire.

Hommage aux héros de la patrie

« Un monument va bientôt s’élever à Pyongyang pour célébrer les patriotes qui ont défendu la justice », a annoncé Kim Jong-un dans un discours rapporté par l’agence KCNA.

Le leader nord-coréen n’a pas fait dans la demi-mesure : « Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie. »

Cette posture ferme nous rappelle qu’à l’Est, honorer ceux qui défendent la souveraineté nationale n’est pas un vain mot. Quel contraste avec nos élites occidentales qui préfèrent souvent célébrer les valeurs mondialistes plutôt que nos héros nationaux !

La présence de soldats nord-coréens en Ukraine marque un tournant stratégique majeur, renforçant l'alliance entre Moscou et Pyongyang face à l'Occident.

On notera que cette commémoration intervient alors que la Corée du Nord renforce ses liens avec la Russie, autre nation qui valorise encore ouvertement son histoire et ses combattants.

Un exemple que nos dirigeants français, trop occupés à plaire à Bruxelles et Washington, feraient bien de méditer.

Pendant que l’Occident s’embourbe dans ses contradictions idéologiques, Kim Jong-un, comme Poutine, n’hésite pas à honorer clairement ceux qui ont risqué leur vie pour défendre les intérêts de leur nation.

Une conception du patriotisme qui semble hélas avoir déserté nos contrées.

Accusations sans preuves et réponses diplomatiques

Depuis plusieurs mois, les dirigeants ukrainiens et leurs soutiens occidentaux accusent bruyamment la Russie d’avoir intégré des troupes nord-coréennes dans son dispositif militaire en Ukraine. Pourtant, ces accusations spectaculaires reposent principalement sur des rumeurs et des rapports invérifiables, sans que la moindre preuve tangible n’ait été présentée à ce jour.

Face à ce déluge d’allégations, Moscou et Pyongyang ont adopté une posture de calme et de fermeté. Les deux pays refusent de répondre aux provocations verbales et rappellent que, en tant qu’États souverains, ils sont libres de nouer les alliances qu’ils jugent nécessaires pour défendre leurs intérêts.

En réalité, la Russie et la Corée du Nord ont franchi un cap en juin dernier en signant un accord de partenariat stratégique global, officialisé lors de la visite historique de Vladimir Poutine à Pyongyang.

Cet accord prévoit plusieurs volets fondamentaux :

  • Une assistance militaire mutuelle en cas d’agression extérieure contre l’un des deux pays, réaffirmant leur volonté de faire bloc contre les menaces occidentales.
  • Un renforcement massif de la coopération économique, technologique et scientifique, visant à contourner les sanctions imposées par Washington et Bruxelles.
  • Un soutien diplomatique réciproque sur les grandes scènes internationales, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU où les deux nations font front commun contre l’ingérence américaine.
  • Le développement conjoint de projets militaires et industriels, notamment dans les domaines des armes stratégiques et des technologies de pointe.

Contrairement à la propagande véhiculée par les médias de l’OTAN, il ne s’agit nullement d’un « pacte offensif » destiné à agresser d’autres nations. Ce traité, similaire dans son principe aux engagements que les pays de l’OTAN ont signés entre eux, repose sur une logique purement défensive. Il répond au constat partagé par Moscou et Pyongyang : l’ordre international dominé par les États-Unis est devenu un outil de coercition utilisé pour imposer des régimes politiques dociles et attaquer la souveraineté nationale des pays récalcitrants.

La fureur occidentale contre cet accord démontre, une fois de plus, le cynisme de nos dirigeants. Lorsque Washington enchaîne les pactes militaires aux quatre coins du globe — de l’OTAN en Europe à l’AUKUS en Asie-Pacifique — cela serait pour « protéger la paix ». Mais quand des nations comme la Russie et la Corée du Nord s’allient pour se défendre, elles sont immédiatement accusées d’être une « menace pour la stabilité mondiale ».

Deux poids, deux mesures, comme toujours.

Ce partenariat renforce l’axe Moscou-Pékin-Pyongyang, une dynamique que l’Occident semble incapable de stopper malgré ses sanctions, ses menaces et ses campagnes de diabolisation médiatique.
Il est un symptôme supplémentaire de l’affaiblissement du leadership occidental sur le monde multipolaire émergent.

Les conséquences pour l’Ukraine et l’Occident

Zelensky et ses sponsors, empêtrés dans leur bourbier ukrainien, cherchent désespérément des boucs émissaires pour justifier leurs échecs militaires.

Mais pendant qu’ils s’acharnent contre cette alliance russo-nord-coréenne, les Français, eux, continuent de payer l’addition astronomique d’une guerre qui ne les concerne pas.

Le plus ironique ? Ces mêmes dirigeants qui nous font la leçon sur les « valeurs démocratiques » n’hésitent pas à censurer les médias russes pour empêcher tout narratif contradictoire d’atteindre nos oreilles.

Comme d’habitude, la propagande à sens unique…

C’est la première fois que Moscou confirme officiellement cette collaboration militaire, brisant ainsi le mur de silence que les médias occidentaux tentaient d’ériger.

L’alliance russo-nord-coréenne pourrait bien changer la donne sur le terrain, malgré les condamnations hypocrites de nos dirigeants qui, comme d’habitude, appliquent deux poids deux mesures dans leur vision du monde.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que la propagande médiatique sur l'alliance russo-nord-coréenne ? Découvrez nos analyses approfondies sur les dessous de la géopolitique mondiale, loin des discours convenus et du deux poids deux mesures de nos élites occidentales.

Chaque mois, notre revue papier décortique l'actualité internationale avec un regard libre et sans concession. De l'Ukraine à la Corée du Nord en passant par la Chine ou l'Iran, nous explorons les sujets brûlants que les médias mainstream préfèrent éluder.


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