La corruption de l’État français est pire que vous pouvez l’imaginer

Un regard incisif sur la corruption d'État en France : dettes publiques, privilèges politiques et détournement de fonds sous couvert de légalité. Un regard incisif sur la corruption d'État en France : dettes publiques, privilèges politiques et détournement de fonds sous couvert de légalité.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 17 septembre, Philippe Pascot discute de la réédition de « Pilleurs d’État: Encore et encore » sur la chaîne Youtube de Géopolitique Profonde.
  • Il dénonce un système de prédation au sommet de l’État, où salaires exorbitants et retraites dorées profitent aux élites.
  • La dette publique, présentée comme inévitable, est en réalité un projet politique pour faire payer la population.
  • Les citoyens subissent des hausses d’impôts et des coupes dans les services publics, tandis que les élites préservent leurs privilèges.

Le 17 septembre à 19h, Philippe Pascot est l’invité de Mike Borowski sur la chaîne Youtube de Géopolitique Profonde.

Philippe Pascot est un écrivain a succès, ancien maire adjoint d’Evry et ancien conseiller régional. Administrateur de l’association ANTICOR, il joue un rôle actif dans la promotion de la transparence et de l’intégrité en politique. Il vient aujourd’hui nous parler de la réédition de son ouvrage à succès « Pilleurs d’État: Encore et encore ».

Un système verrouillé par les privilèges

La dette publique affichée comme un fardeau incontournable est en réalité alimentée par un mécanisme de prédation organisé au sommet de l’État. Derrière les chiffres astronomiques se cache une machine où salaires exorbitants, retraites dorées et avantages fiscaux refusés à la majorité s’accumulent dans les poches des mêmes élites. Les règles qui devraient limiter ces abus sont détournées et réécrites pour maintenir ce cercle fermé. L’opacité sert d’arme pour légitimer le pillage légal, transformant les institutions en instruments d’enrichissement personnel.

Loin des discours sur la transparence et la responsabilité, la caste politique se réserve des privilèges inaccessibles au reste de la population. Les nominations par cooptation, les emplois fictifs et les contrats arrangés renforcent une structure où l’argent public n’est plus un outil de service, mais une rente captée par quelques-uns. Ce système fonctionne comme une forteresse protégée par ses propres lois, où les gardiens de l’intérêt général deviennent les premiers voleurs des ressources communes.

La dette comme écran de fumée

Les 3 400 milliards présentés comme une dette insurmontable ne sont pas seulement le résultat de la mauvaise gestion économique, mais surtout la traduction directe d’une corruption d’État institutionnalisée. Chaque réforme budgétaire prétend réduire les déficits, mais derrière cette façade, les circuits opaques détournent des centaines de milliards qui échappent à toute véritable redistribution. La dette n’est pas un accident, c’est un projet politique visant à faire payer la population pendant que l’élite consolide son confort.

L’appareil médiatique relaie l’idée que cette dette serait inévitable et liée aux dépenses sociales ou aux besoins collectifs. En réalité, elle est alimentée par le siphonnage permanent des finances publiques, par des exemptions fiscales réservées et des contrats truqués qui enrichissent toujours les mêmes. Le discours dominant culpabilise les citoyens en les présentant comme des assistés, alors qu’ils sont les seuls financeurs d’un système conçu pour les écraser. L’État se présente comme protecteur, mais agit comme une machine d’appauvrissement massif au profit de ses dirigeants.

La facture imposée aux citoyens

Ce mécanisme pervers repose sur une double logique : d’un côté, la population est pressée par des hausses d’impôts, des coupes dans les services publics et des réformes qui détruisent les protections sociales ; de l’autre, les élites continuent de multiplier les niches, les privilèges et les retraites cumulées qui garantissent leur confort. Ce sont les travailleurs et les classes moyennes qui assument seuls le coût d’un système qui n’existe que pour préserver la richesse de quelques-uns. La dette devient alors un outil disciplinaire, une justification permanente pour exiger toujours plus de sacrifices.

L’écart grandissant entre ceux qui paient et ceux qui profitent n’est pas une dérive, mais une organisation méthodique. Les lois taillées sur mesure protègent les abus, les contrôles internes sont neutralisés, et toute contestation est disqualifiée au nom de la stabilité. La dette n’est plus un chiffre abstrait, mais une arme politique pour soumettre la population. Chaque augmentation des taxes, chaque fermeture de service public, chaque réforme des retraites n’est pas un choix de nécessité, mais la conséquence directe d’un pillage institutionnalisé dont les citoyens sont les otages.

IMPORTANT - À lire

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