🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le gouvernement supprime 3,1 milliards d’euros de crédits, une coupe discrète publiée un samedi. Quels services publics seront touchés ?
- Les secteurs stratégiques comme l’écologie et l’économie perdent des millions. Comment cela affectera-t-il notre avenir ?
- La promesse de rigueur budgétaire se traduit par une baisse du pouvoir d’achat. Jusqu’où ira cette politique d’austérité ?
Publié ce samedi dans le Journal officiel, le dernier coup de rabot du gouvernement fait mal. C’est pas moins de 3,1 milliards d’euros de crédits qui partent en fumée. Ces coupes s’inscrivent dans un plan d’économies plus vaste de 5 milliards annoncé par Bercy début avril.
Pendant que nos dirigeants nous promettent monts et merveilles en campagne électorale, ils préparent déjà en coulisses comment nous serrer la ceinture pour 2025. Une méthode désormais classique : annoncer discrètement les mauvaises nouvelles quand l’attention médiatique est ailleurs.
Le timing de cette publication au Journal officiel, un samedi, n’est certainement pas innocent. Qui lit vraiment ces documents administratifs le week-end ? Pas grand monde. Il faut se demander quels services publics, quelles aides aux Français en difficulté vont encore trinquer pour « redresser les comptes », pendant que certains privilégiés continuent de prospérer sans être inquiétés.
Les conséquences des coupes budgétaires
Je m’interroge sincèrement : combien de temps les Français accepteront-ils de voir leur niveau de vie sacrifié au profit d’une « rigueur budgétaire » qui semble toujours peser sur les mêmes ? Ces 3,1 milliards économisés aujourd’hui, ce sont des écoles qui ferment, des hôpitaux qui manquent de personnel, des routes non entretenues demain.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a sorti de son chapeau 5 milliards d’euros censés « tenir les objectifs de déficit public » cette année. Une promesse sortie du chapeau alors que la croissance ralentit et que le gouvernement peine à justifier ses dépenses faramineuses.
Une fois de plus, nos dirigeants jonglent avec des milliards comme s’il s’agissait de petite monnaie. Cette même ministre qui, rappelons-le, n’a jamais su expliquer clairement aux Français où partait réellement leur argent.
Le pouvoir d’achat en berne
Et pendant ce temps, les taxes continuent d’augmenter pour le citoyen lambda, qui voit son pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil. Mais rassurez-vous, les « objectifs de déficit » seront tenus ! Comme si c’était ça qui préoccupait les Français qui peinent à boucler leurs fins de mois.
Ces 5 milliards sortis de nulle part illustrent parfaitement le décalage entre l’élite macroniste et la réalité du terrain. On nous dit de nous serrer la ceinture pendant que l’État continue sa fuite en avant budgétaire.
« Ces 5 milliards d’euros que nous allons soit annuler, soit repousser, soit réorienter, c’est notre réponse à un monde instable. C’est la manière de faire face quoi qu’il arrive à ce monde instable », avait-elle lâché, sans même rougir.
Afin de prévenir une détérioration de l’équilibre budgétaire sur le budget de l’État, le présent décret porte des annulations de crédits à hauteur de 3,1 milliards d’euros en autorisations d’engagement, selon le Journal officiel.
L’État nous assure qu’on parle principalement de crédits hors masse salariale qui étaient déjà mis en réserve en début d’année, peut-on lire. Selon eux, bien sûr, ces coupes budgétaires ne devraient pas affecter l’exécution des politiques publiques… du moins selon ce qu’ils prétendent dans la loi de finances initiale pour 2025.
La coupe budgétaire s’abat sévèrement sur nos secteurs stratégiques : l’écologie prend un coup de massue avec près de 550 millions d’euros supprimés d’un trait de plume. L’économie n’est pas épargnée, perdant plus de 517 millions. Un véritable saccage comptable qui rappelle que nos impôts ne servent décidément pas à nous protéger.
Les secteurs stratégiques touchés
La recherche et l’enseignement supérieur, piliers de notre souveraineté nationale, se retrouvent amputés de 493 millions d’euros. Comment prétendre défendre l’indépendance française quand on saborde ainsi notre capacité à innover ? Les mêmes qui nous sermonnent sur la compétitivité asphyxient nos laboratoires et universités.
Pendant ce temps, l’agriculture trinque encore avec 140 millions d’euros en moins. Nos paysans, déjà étranglés par les normes européennes et la concurrence déloyale, devront faire plus avec moins. Cherchez l’erreur dans un pays qui prétend défendre sa souveraineté alimentaire !
Les priorités révélées par les coupes budgétaires
Ces coupes budgétaires ne tombent pas du ciel. Elles révèlent les véritables priorités de nos dirigeants : certainement pas le bien-être des Français ni la protection de nos secteurs stratégiques. L’argent existe pourtant quand il s’agit de financer certaines causes idéologiques ou de satisfaire Bruxelles.
Le décret le reconnaît enfin : « La dégradation récente des perspectives macroéconomiques conduit à anticiper de moindres recettes publiques, en lien notamment avec une révision de la prévision de croissance à 0,7 %. Ces risques sont également renforcés par le contexte géopolitique incertain ».
Les conséquences économiques et fiscales
Derrière ce langage technocratique se cache une réalité bien plus brutale. Nos dirigeants admettent à demi-mot ce que nous savons tous depuis longtemps : l’économie française est en chute libre. Cette croissance famélique de 0,7 % – revue à la baisse comme par hasard – va servir d’excuse parfaite pour de nouvelles ponctions dans nos poches.
Ils évoquent un « contexte géopolitique incertain », cette formule vague qui permet de justifier tous les excès budgétaires sans jamais rendre de comptes. Combien de fois nous a-t-on servi cette même soupe pour mieux nous faire avaler des hausses d’impôts déguisées ?
Entre les lignes, ce décret prépare le terrain pour de futures restrictions. Moins de recettes publiques signifie invariablement soit plus de taxes pour le contribuable français, soit moins de services publics. Ou probablement les deux à la fois, comme d’habitude.
Le pouvoir nous prévient à sa façon : serrez-vous la ceinture, car l’État, lui, ne réduira jamais son train de vie. Les « perspectives macroéconomiques dégradées » ne concerneront jamais les privilèges de nos élites.
Selon Bercy, « il nous faut encore creuser dans nos poches pour payer leurs erreurs de gestion ». Le gouvernement prétend s’être « engagé » sur une trajectoire de redressement des finances, mais qui paiera vraiment la facture ? Nous, comme d’habitude.
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