🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le couvre-feu pour mineurs en France suscite un débat sur la sécurité et les libertés. La ville de Viry-Châtillon impose un retour à 22h pour les moins de 13 ans.
- Les forces de l’ordre doivent ramener les enfants chez eux, signe d’une autorité parentale en déclin. Des mesures contraignantes pour tous à cause de quelques parents irresponsables.
- La délinquance juvénile explose, poussant à des lois toujours plus restrictives. La majorité silencieuse trinque face à l’absence de responsabilité familiale.
Les feux en plein air, les barbecues et l’utilisation de narguilés dans l’espace public seront interdits à compter de samedi.
La ville de Viry-Châtillon instaure un couvre-feu pour les moins de 13 ans. À partir de samedi, les jeunes de moins de 13 ans devront être rentrés chez eux entre 22h et 6h du matin.
Le couvre-feu pour les enfants en France suscite un débat grandissant entre sécurité publique et libertés individuelles.
Cette décision, annoncée mardi par la mairie, vise à protéger ces mineurs et à responsabiliser les parents.
« Cet arrêté permettra non seulement de protéger ces mineurs en ne les laissant pas divaguer dans les rues, mais aussi de responsabiliser les parents puisque l’enfant sera systématiquement reconduit à son domicile », a expliqué Jean-Marie Vilain, maire centriste de la commune.
Des enfants de 12 ans traînent dehors en pleine nuit, pendant que leurs géniteurs sont aux abonnés absents. La collectivité doit mettre en place des règles pour tous à cause de quelques-uns qui ne respectent pas les bases de l’éducation.
Les forces de l’ordre à la rescousse des parents défaillants
On demande aux forces de l’ordre de faire le travail des parents. Il faut maintenant mobiliser des policiers municipaux pour ramener des enfants chez eux quand la nuit tombe. L’autorité parentale n’est plus qu’un vague concept pour certaines familles.
Contacté par l’AFP, le maire évoque les mesures envisagées. Les enfants pourraient être emmenés au commissariat le temps que leurs parents viennent les récupérer.
« Si les parents sont amenés à venir chercher leurs enfants, peut-être que ça va les faire réfléchir un peu », lâche-t-il, avant d’ajouter « qu’il n’y a pas de sanction prévue ».
🔴 Un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans? 🎙️ « Certains parents manquent de bon sens », explique Jean-Marie Villain, maire de Viry-Châtillon #CharlesMatin
Les conséquences pour la majorité silencieuse
Encore une fois, c’est la majorité silencieuse qui trinque. Des mesures contraignantes pour tous à cause d’une poignée de parents démissionnaires. Nos dirigeants se contentent de mesurettes symboliques sans s’attaquer aux racines du problème.
Faut-il vraiment menacer d’embarquer des gamins au poste pour que certains parents daignent enfin assumer leur rôle ? L’autorité parentale s’effondre et l’État doit jouer les nounous.
Brice Vilain n’a « pas de chiffres » sur les actes criminels des moins de 13 ans dans sa ville. La commune garde les stigmates du meurtre de Shemseddine, ce jeune de 15 ans battu à mort en avril dernier par trois mineurs et un majeur près de son collège.
Couvre-feu et délinquance juvénile : un lien préoccupant en France
« Je m’inquiète avant tout pour nos enfants, il ne s’agit pas simplement de punir », a confié le maire, pointant du doigt « ces rixes » qui gangrènent son département. Le laxisme de certains parents nous oblige tous à subir des mesures toujours plus contraignantes.
La délinquance juvénile explose dans nos quartiers. Quand les enfants sont livrés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, sans repères ni limites, ils finissent par commettre l’irréparable. L’ensemble des citoyens paiera les pots cassés avec de nouvelles restrictions liberticides.
À force de démission parentale, notre société invente toujours plus de lois et de sanctions pour compenser ce que certains adultes refusent d’assumer. Nos politiques continuent de fermer les yeux sur les vraies causes du problème.
L’Essonne est devenu le ring favori des gangs d’ados. Un quart des bagarres entre bandes en France sont concentrées dans ce seul département.
Ces gosses règlent leurs comptes à coups de barres de fer et de couteaux pendant que leurs parents font peu ou rien. Cette démission parentale pousse nos dirigeants à pondre de nouvelles lois qui s’appliquent à tous.
Quelques familles défaillantes, et c’est toute la population qui trinque avec des restrictions supplémentaires. Le couvre-feu pour mineurs et les amendes parentales pénalisent aussi les familles qui élèvent correctement leurs enfants.
Les conséquences des politiques de répression
Les élus locaux ont étalé des statistiques alarmantes sans pointer du doigt le véritable problème : l’absence d’autorité familiale dans certains foyers. Il faudrait commencer par là au lieu d’empiler les lois qui encadrent davantage les citoyens respectueux.
La spirale infernale est bien rodée : quelques parents irresponsables ne font pas leur travail, leurs enfants sèment le chaos, et l’État impose à tous de nouvelles contraintes. L’histoire d’Essonne est un exemple de ce schéma qui se répète partout en France.
La municipalité de cette ville de 31 000 habitants a passé un arrêté pour « renforcer la tranquillité publique », généralisant une mesure appliquée depuis 2017.
Les nouvelles mesures de restriction
Quelques parents incapables de poser des limites à leurs gamins obligent les autorités à pondre des règlements qui nous concernent tous. Le citoyen lambda trinque.
De nouvelles restrictions sur la vente d’alcool sont en vigueur depuis le 24 mars. Tout ça parce que certains ne veulent pas assumer leur rôle parental.
Couvre-feu pour enfants en France : quel impact sur la jeunesse ?
L’État régule jusqu’à nos moindres loisirs.
Le couvre-feu pour mineurs gagne du terrain en France. À Nice, Christian Estrosi s’est caché derrière une excuse de « bon sens » .
À Béziers, Robert Ménard a mis en avant le « nombre croissant de jeunes mineurs livrés à eux-mêmes » et l’augmentation des délits.
Ces mesures touchent tous les jeunes sans distinction, conséquence directe de parents qui ont baissé les bras face à l’éducation de leurs enfants. On retrouve ces gamins qui traînent dans les rues à 2h du matin, sans que personne ne se demande où ils sont. La délinquance augmente.
La responsabilité parentale en question
Les maires imposent des règles collectives. La majorité silencieuse trinque à cause d’une minorité qui refuse d’assumer ses responsabilités parentales. L’autorité doit venir de l’État puisqu’elle a disparu des foyers.
Certains parents crient à l’atteinte aux libertés, mais c’est leur inaction qui a conduit les municipalités à prendre ces mesures drastiques. On en arrive au paradoxe français : inventer toujours plus de lois pour compenser l’absence de responsabilité individuelle.
Cette situation illustre la dégradation de notre société où l’État doit intervenir pour pallier les défaillances familiales. Personne ne semble s’interroger sur les vraies causes du problème : une parentalité en crise et un modèle d’autorité effondré depuis des décennies.
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