Plus aucun espoir pour sauver la France, sauf si…

La crise des partis politiques en Fraance révèle une rupture profonde entre citoyens et élites, marquant la fin d'un modèle démocratique à bout de souffle. La crise des partis politiques en Fraance révèle une rupture profonde entre citoyens et élites, marquant la fin d'un modèle démocratique à bout de souffle.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Découvrez le débat sur Géopolitique Profonde avec Hervé Moreau, Joffrey Bolley et Fabrice Grimal, trois figures engagées pour la justice et la souveraineté.
  • Analyse des dysfonctionnements du système judiciaire et des partis politiques, et des solutions proposées pour une réforme.
  • Comprenez comment l’engagement politique évolue vers des actions concrètes et des projets collectifs.

Le 29 juin à 19h, le Capitaine Hervé Moreau, Joffrey Bolley et Fabrice Grimal sont les invités de Nicolas Stoquer, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Le capitaine Hervé Moreau est un ancien officier de gendarmerie qui a quitté son poste pour dénoncer les dérives du système judiciaire français. À travers ses livres Vérité d’un capitaine de gendarmerie et Candidat libre, il expose les dysfonctionnements institutionnels, l’impuissance des forces de l’ordre et l’absence de justice pour les victimes. Engagé et sans compromis, il propose des réformes concrètes pour la sécurité et la justice, tout en assumant les risques de son franc-parler et de son indépendance.

Joffrey Bollée est un ancien conseiller régional d’Île-de-France, passé du Front national aux Patriotes aux côtés de Florian Philippot. Membre du comité directeur du mouvement, il en a déposé le nom dès sa création, incarnant la ligne souverainiste et critique de l’Union européenne. Stratège discret mais influent, il participe à la structuration politique et idéologique du parti. Défenseur d’une France libre et indépendante, il s’inscrit dans une opposition résolue au mondialisme, au système technocratique bruxellois et à la perte de souveraineté nationale.

Fabrice Grimal est un entrepreneur français, auteur et figure notable du mouvement des Gilets jaunes. En 2018, il publie son premier essai intitulé « Vers la Révolution – Et si la France se soulevait de nouveau ? », où il analyse la situation sociale et démocratique de la France et envisage la possibilité d’une révolte généralisée. Son engagement au sein des Gilets jaunes l’a conduit à être désigné comme candidat citoyen à l’élection présidentielle de 2022 par plusieurs groupes issus de ce mouvement.

La faillite programmée des structures classiques

Les partis politiques ne sont plus les vecteurs d’une ambition collective mais les gestionnaires d’un déclin. Ils ne formulent plus de vision, ils gèrent la fatigue démocratique à coups de sondages et de marketing. Leur langage s’est aseptisé, leur logiciel obsolète. L’élection, censée être le couronnement du débat démocratique, est devenue une liturgie creuse. Les jeunes ne s’y trompent pas : l’abstention massive est un acte politique en soi, un rejet radical de la comédie électorale.

Le suffrage universel ne remplit plus son rôle d’expression populaire. Il valide des scénarios écrits d’avance, orchestrés par des élites hors-sol qui ont renoncé à la verticalité du projet pour se vautrer dans la gestion horizontale du quotidien. Loin d’être une solution, l’élection est devenue le cache-sexe d’un système à bout de souffle, qui sacrifie l’idée de Nation sur l’autel d’une mondialisation déshumanisée.

L’engagement politique mute, il ne meurt pas

La désaffection des formes traditionnelles ne signifie pas la fin de la politique. Au contraire. Elle en révèle la métamorphose. Loin des partis, les nouvelles générations cherchent des formes d’action directe, d’engagement concret, de reconquête du réel. Le terrain est redevenu politique : fermes collectives, écoles alternatives, médias libres, communautés enracinées. Ce sont des actes fondateurs. Des cellules de résistance. Des germes de renaissance.

Ce nouveau militantisme refuse la parole désincarnée. Il veut du tangible, du vécu, du sol. Il redéfinit la citoyenneté par la responsabilité, l’incarnation, l’ancrage. Dans ce mouvement, l’individualisme n’est pas aboli, mais réorienté : il devient vecteur d’un projet plus large, d’une ambition partagée. Loin des discours abstraits, cette jeunesse-là cherche un destin commun. Elle ne réclame pas des droits, elle construit des devoirs.

Redonner un sens historique à l’engagement

Aristote l’affirmait : l’homme est un animal politique. Il ne peut vivre hors de la cité. L’histoire ne dément pas cette anthropologie. Chaque rupture, chaque effondrement a vu naître des élans nouveaux. Le XXe siècle, malgré ses horreurs, a été traversé de projets gigantesques parce qu’il croyait encore à la finalité historique. Aujourd’hui, cette foi semble éteinte. Mais l’incendie couve sous les cendres. La soif de transcendance, de dépassement, de sacré politique revient.

Porter un projet politique aujourd’hui, c’est refuser la réduction technocratique de l’existence. C’est réintroduire la verticalité dans un monde aplati. C’est oser la grandeur à l’heure du nihilisme. Ce n’est pas une nostalgie. C’est un impératif vital. La jeunesse qui s’engage ne veut pas seulement « changer les choses ». Elle veut se changer elle-même, être à la hauteur d’un appel. Cet engagement, loin d’être une mode, est une nécessité anthropologique. Une façon de respirer. De survivre. De vivre enfin.

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