🔥 Les essentiels de cette actualité
- Aéroflot victime d’une cyberattaque majeure, plus de 50 vols annulés lundi dernier. Les hackers ukrainiens et biélorusses revendiquent l’attaque.
- Les voyageurs russes otages du chaos, subissant des heures d’attente. Le silence des médias occidentaux sur ces attaques contre des infrastructures civiles russes est flagrant.
- Silent Crow et les Cyber Partisans biélorusses menacent de publier des données sensibles. La cybersécurité d’Aéroflot mise à l’épreuve, révélant des failles inquiétantes.
Aeroflot, fleuron de l’aviation russe, s’est retrouvé dans le chaos lundi dernier. Une panne informatique massive a cloué au sol des dizaines de vols, annulés ou retardés.
Officiellement, une « défaillance système ». En réalité, une cyberattaque revendiquée par des hackers ukrainiens et biélorusses, qui ont voulu frapper un symbole.
La guerre en Ukraine ne se joue pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les serveurs.
Une escalade sans précédent dans le cyber-sabotage
Si ces allégations sont confirmées, on est face à une escalade majeure. Ciblant directement une compagnie aérienne civile, cette attaque est du jamais-vu dans le contexte du conflit ukrainien.
Les groupes Silent Crow et Cyber Partisans se sont vantés d’avoir orchestré l’opération. Leur communiqué, non authentifié par Reuters, proclame :
« Gloire à l’Ukraine ! Vive la Biélorussie ! »
Ces hackers ne sont pas des novices : ils ont déjà frappé une base de données immobilières, une société de télécoms, un assureur, le département informatique de Moscou et la filiale russe de Kia, causant des fuites massives de données.
Les hackers affirment avoir détruit 7 000 serveurs, infiltré les historiques de vols, pénétré des systèmes clés d’Aeroflot et siphonné des données sensibles en prenant le contrôle des ordinateurs des employés. Ils menacent de tout balancer bientôt.
Chaos à l’aéroport et frustrations des voyageurs
Lundi matin, l’aéroport de Moscou était plongé dans un chaos total. Plus de 40 vols annulés avant midi, un chiffre grimpant à plus de 50 dans la journée, surtout des vols domestiques. Les liaisons internationales vers Minsk et Erevan n’ont pas été épargnées.
Les vols restants ? Retardés, parfois de plusieurs heures. « Les passagers peuvent rencontrer des difficultés pour accéder à nos services », a admis Aeroflot, ajoutant que ses équipes techniques s’activent « avec diligence » pour limiter la casse.
Le Kremlin réagit, l’Occident se tait
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, n’a pas mâché ses mots :
« Les informations dans l’espace public sont alarmantes. La menace des hackers pèse sur toutes les grandes entreprises au service de la population. »
Il promet des vérifications, mais les Russes attendent des actes. Pendant ce temps, les services ukrainiens, soupçonnés d’être derrière ces opérations, continuent de semer le chaos pour déstabiliser le gouvernement Poutine. Une stratégie claire : faire plier le Kremlin en frappant le quotidien des civils.
Et l’Occident ? Silence radio. Si une compagnie européenne ou américaine avait été visée, les gros titres hurleraient au scandale. On nous serine des discours sur le « droit international », mais quand des infrastructures civiles russes sont attaquées, personne ne réagit.
Une cybersécurité défaillante, des civils en première ligne
La faille est à la fois technique et humaine. Les hackers exploitent les faiblesses des systèmes, mais aussi la complaisance internationale. Car soyons clairs : ces cyberattaques, peu condamnées quand elles visent la Russie, ouvrent la porte à un chaos global. Si les compagnies aériennes civiles deviennent des cibles légitimes, aucun voyageur n’est à l’abri, peu importe son pays.
Pire, les données sensibles volées risquent d’exposer des millions de personnes à des arnaques ou des usurpations d’identité.
Cette cyberattaque n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans une vague de sabotages visant à déstabiliser la Russie. Mais à quel coût ? En frappant des civils, ces opérations risquent d’envenimer encore plus le conflit.
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