🔥 Les essentiels de cette actualité
- La France chute de la 36e à la 74e place dans le classement mondial de la paix selon l’IEP, dépassée par le Sénégal et la Jordanie.
- Recul dans les trois piliers de l’indice : sécurité intérieure, conflits extérieurs, militarisation. La France obtient la pire note sur l’implication militaire et le commerce d’armes.
- L’intervention en Ukraine fait grimper l’indice de conflit extérieur, tandis que la sécurité intérieure se délite. La diplomatie française s’aligne sans souveraineté.
- Depuis 2017, Emmanuel Macron promettait une France plus forte, mais elle est plus fragile, plus exposée, plus dépendante. La paix n’est plus qu’un mot.
Le rapport 2025 de l’Institut pour l’économie et la paix (IEP), publié en juin, est sans appel : la France chute à la 74e place sur 163 pays.
En 2010, elle occupait encore le 36e rang. Aujourd’hui, elle est devancée par le Sénégal, la Jordanie, ou plusieurs États des Balkans.
Ce recul saisissant révèle ce que le pouvoir tait : insécurité croissante, militarisation incontrôlée, et effacement stratégique.
L’exécutif détourne les yeux des urgences nationales pour projeter la France dans des conflits extérieurs, sans mandat ni vision claire.
Une paix abandonnée, des choix sans souveraineté
L’indice de l’IEP repose sur trois piliers : sécurité intérieure, conflits extérieurs, militarisation. La France recule dans chacun d’eux.
Elle obtient la pire note (5/5) sur trois points clés : implication militaire, commerce d’armes, dissuasion nucléaire.
Pendant que l’exécutif invoque la diplomatie, il engage des troupes, exporte des armes, et dilapide l’argent public loin des priorités françaises.
La parole de paix s’efface, remplacée par des actes d’escalade.
Une stratégie d’alignement, pas de défense
L’intervention en Ukraine — activement promue par Emmanuel Macron — fait bondir l’indice de conflit extérieur de 2,9 à 5 entre 2020 et 2025.
Navires, munitions, personnel : la France s’éparpille, pendant que la sécurité intérieure se délite. L’autorité vacille, et l’État suit plus qu’il ne décide.
Alignée sur l’OTAN, Bruxelles ou Washington, la diplomatie française s’exerce sans consultation, sans débat, sans souveraineté.
Sécurité intérieure : le recul organisé
Depuis 2016, la France est passée d’un niveau de sécurité « élevé » à « moyen ». Son score est désormais de 1,97/5, derrière l’Espagne, la Belgique ou la Pologne.
Le terrorisme a profondément marqué le pays : indice en hausse à 3,34. Entre 2023 et 2025, les violences lors de manifestations grimpent à 2,25.
Le sentiment d’insécurité progresse. Et l’État, plutôt que de protéger, abdique.
L’illusion du leadership, la réalité du renoncement
Depuis 2017, Emmanuel Macron promettait une France plus forte, plus sûre, plus respectée.
En réalité : plus fragile, plus exposée, plus dépendante.
L’obsession de plaire aux puissances étrangères a pris le pas sur l’intérêt national.
La paix n’est plus qu’un mot ; les actes, eux, creusent l’instabilité.
Un monde qui se fracture, une France qui s’efface
Le rapport évoque une « Grande Fragmentation » : 59 conflits actifs, un record depuis 1945.
Les puissances s’affrontent, les équilibres volent en éclats.
Mais dans cette recomposition mondiale, la France n’impose plus rien.
Elle suit. Elle subit. Elle s’efface.
IMPORTANT - À lire
La France s'effondre dans le classement mondial de la paix. Derrière ce constat alarmant se cache une réalité que le pouvoir tait : insécurité croissante, militarisation incontrôlée, effacement stratégique. Découvrez les dessous de l'actualité et de la géopolitique.
Chaque mois, notre revue papier approfondit l'analyse de ces enjeux cruciaux. Au-delà des discours officiels, nous décryptons les véritables orientations diplomatiques et stratégiques de la France. Pour comprendre un monde qui se fracture.