5,8 % de déficit : la France fonce droit dans le mur !

Découvrez pourquoi le déficit public de la France en 2024 atteint un niveau record et quelles en sont les conséquences pour l'économie nationale. Découvrez pourquoi le déficit public de la France en 2024 atteint un niveau record et quelles en sont les conséquences pour l'économie nationale.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • La France affiche un déficit record de 5,8 % du PIB, le pire de la zone euro, loin devant la Slovaquie à 5,3 %.
  • Depuis la crise du Covid, la dette française explose, atteignant 113 % du PIB, tandis que nos voisins contrôlent mieux leurs finances.
  • Les dépenses publiques en France sont 57,1 % du PIB, bien au-dessus de la moyenne européenne de 49,6 %.
  • Les Français subissent une double peine : hausse des dépenses et baisse des recettes, aggravant le déficit.

Pas étonnant pour qui suit l’actualité : notre pays termine bon dernier en zone euro côté finances publiques. Les chiffres d’Eurostat viennent de tomber et c’est la douche froide. Dette et déficit explosent pendant que nos voisins reprennent tant bien que mal le contrôle de leurs finances.

François Ecalle, qui n’est pas le premier venu (il a fondé le site spécialisé Fipeco), a passé ces données au peigne fin. Son constat est implacable : depuis la crise du Covid, l’écart se creuse dangereusement entre la France et les autres pays de la zone euro. Tandis que certains pays européens ont retrouvé un semblant d’équilibre budgétaire, nos gouvernants continuent d’enfoncer allègrement la nation dans le mur de la dette, et ce sont nos enfants qui paieront l’addition.

Pendant combien de temps encore les Français accepteront-ils de se serrer la ceinture pendant que l’État dilapide leur argent ? La question mérite d’être posée, alors que le pouvoir d’achat des ménages s’effondre sous le poids des taxes et de l’inflation.

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Un déficit record en France

La France fait figure de mauvaise élève en 2024 avec un déficit qui explose littéralement à 5,8 % du PIB, le pire score de toute la zone euro. Même la Slovaquie, pourtant pas au mieux de sa forme économique, limite les dégâts à 5,3 %. Et que dire de nos « amis » de Bruxelles qui nous font la leçon sur la rigueur budgétaire ? Qu’ils regardent d’abord ce qui se passe chez eux !

Seuls deux pays hors zone euro font pire que nous : la Roumanie, qui s’enfonce avec un déficit de 9,3 %, et la Pologne avec 6,6 %. Pendant ce temps, nos dirigeants continuent de prétendre que tout va bien et que l’économie française se « redresse ». Mais les chiffres sont là, brutaux et sans appel. Une fois encore, ce sont les contribuables français qui paieront l’addition.

Comparaison des déficits en zone euro

Alors que la moyenne de déficit dans l’union monétaire atteint 3,1 %, la France fait pire que ses voisins. L’Allemagne limite son déficit à 2,8 %, l’Italie grimpe à 3,4 % et l’Espagne à 3,2 %. Sur les 20 pays membres, 12 parviennent même à maintenir un déficit sous les 3 %, ce fameux seuil que notre gouvernement promet d’atteindre… en 2029 ! Une plaisanterie, surtout quand cinq États, dont le Portugal et la Grèce, affichent même des excédents budgétaires.

Pendant que nos voisins font des efforts, nos élites demandent aux Français de se serrer la ceinture sans jamais appliquer la rigueur budgétaire à eux-mêmes. Une démonstration éclatante de l’hypocrisie des technocrates qui prétendent gouverner pour le peuple tout en s’affranchissant des règles qu’ils imposent aux autres.

La dette française, un fardeau croissant

La dette française explose, et à Bercy, on tente de noyer le poisson. Fin 2024, elle atteint 113 % du PIB, ce qui nous place sur le podium de la honte derrière la Grèce (153,6 %) et l’Italie (135,3 %). Pendant que la moyenne européenne stagne autour de 87,4 %, nous continuons notre chute libre.

François Ecalle, toujours aussi incisif, souligne qu’à peine six pays de la zone euro dépassent les 95 % d’endettement, tandis que quatorze pays maintiennent leur dette sous les 82 % du PIB. Pendant que les discours officiels se veulent rassurants, la réalité des chiffres est implacable. Nos voisins gèrent leur budget ; nous hypothéquons l’avenir de nos enfants.

La dérive budgétaire post-Covid

Depuis la crise du Covid, la France a vu sa dette nationale exploser de 14,8 points de PIB entre 2019 et 2024, le deuxième pire score européen après la Finlande. Pendant que nos dirigeants dépensent sans compter, la hausse moyenne de la dette dans la zone euro n’a été que de 3,8 points. Autrement dit, là où nos voisins ont creusé leur dette de 1.000 euros, nous l’avons creusée de 4.000 euros.

Et ce n’est pas tout. Notre déficit public a bondi de 3,4 points de PIB depuis 2019, contre 2,6 points en moyenne pour nos voisins européens. Cette dérive incontrôlée est la preuve éclatante que les belles promesses de bonne gestion financière faites par nos élites n’engagent que ceux qui y croient.

Les conséquences de la gestion budgétaire française

Le gouffre des finances publiques françaises continue de s’élargir à un rythme alarmant. Depuis 2019, non seulement l’État a renoncé à 1,7 point de PIB en recettes fiscales, mais il a en plus augmenté ses dépenses de 1,8 point de PIB. Autrement dit, nous dépensons plus en récoltant moins.

Ailleurs en Europe, la hausse du déficit est principalement due à une augmentation des dépenses, les recettes restant stables. En France, nous subissons une double peine : dépenses en hausse, recettes en baisse. Mais aucun média du système n’ose dénoncer cette faillite organisée.

La France face à la dérive fiscale

« À la différence des autres pays européens, la France plonge une fois de plus dans le rouge », affirme François Ecalle sans détour.

Alors que l’Espagne a réussi à augmenter ses recettes de 3,3 points de PIB entre 2019 et 2024 pour compenser ses dépenses, la France est restée passive, incapable de stabiliser ses finances.

Pendant que nos services publics se dégradent, nos élites continuent de jongler avec des chiffres et des réformes absurdes, loin des réalités quotidiennes des Français. Encore une fois, nos technocrates prouvent qu’ils savent mieux gaspiller l’argent public que le collecter efficacement.

Le poids des dépenses publiques

Avec 57,1 % du PIB englouti par l’État (crédits d’impôts inclus), la France est l’un des champions européens de la dépense publique, juste derrière la Finlande. La moyenne de la zone euro se situe à 49,6 %, ce qui révèle un écart de 7,5 points avec nos voisins.

Trois quarts des pays européens maintiennent leurs dépenses publiques sous les 50 % du PIB. Mais pas nous. Pendant que les technocrates parisiens continuent de se gaver, les Français, eux, voient leurs infrastructures, leur santé publique et leur éducation s’effondrer.

Le poids des prélèvements obligatoires en France

Avec 51,3 % du PIB absorbé par l’État, dont 42,8 % de prélèvements obligatoires, la France trône fièrement derrière la Finlande et l’Autriche en termes de ponction fiscale. Pendant ce temps, la moyenne européenne plafonne à 46,5 %.

Concrètement, un Français moyen travaille jusqu’à fin juin uniquement pour alimenter les caisses publiques. Et pour quel résultat ? Des services publics dégradés, des routes délabrées et des hôpitaux au bord de la rupture.

Chaque euro gagné est englouti par une machine bureaucratique incapable d’améliorer le quotidien des citoyens. Faut-il vraiment s’étonner que certains Français choisissent l’exil fiscal ? Tant que nos gouvernants préféreront pressurer la population plutôt que réformer l’État en profondeur, la fuite des talents et des fortunes ne cessera de s’accroître.

IMPORTANT - À lire

La dérive incontrôlée des finances publiques françaises est un sujet qui nous tient à cœur. Chaque mois, notre revue papier approfondit les analyses sur l'actualité économique et géopolitique pour vous donner les clés de compréhension d'un monde en pleine mutation.

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