ONU : Macron au secours d’Anne Hidalgo malgré la dette record de Paris

Macron joue les protecteurs pour Anne Hidalgo et son nouveau projet. Le président aurait d’ailleurs personnellement appuyé la candidature de la maire de Paris, une alliance qui ne surprendra personne.

L’Italien Filippo Grandi occupe le poste de Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés depuis 2016, et son mandat prendra fin le 31 décembre. Anne Hidalgo, qui ne cache plus son intérêt pour cette nomination prestigieuse, pourrait donc quitter Paris avant l’heure. Les Parisiens se demandent déjà : va-t-elle abandonner son fauteuil de maire en plein milieu de son mandat, alors que les municipales sont prévues pour mars 2026 ?

L’ONU pourrait bien devenir le prochain refuge de celle qui laisse derrière elle une capitale criblée de dettes et défigurée par des travaux interminables. Certains y verront une belle opportunité d’échapper au mécontentement croissant des habitants.

Les conséquences de la gestion de Hidalgo sur Paris

Si elle obtient ce poste convoité, va-t-elle négocier un délai avec l’organisation internationale ? Ou préférera-t-elle fuir rapidement l’Hôtel de Ville, comme tant d’autres politiciens qui changent de chaise quand le navire commence à prendre l’eau ?

Les Parisiens, qui subissent quotidiennement les conséquences de sa gestion, attendent maintenant de savoir s’ils devront supporter ces politiques désastreuses jusqu’au bout, ou si un départ anticipé leur offrira un répit inespéré. Ce genre de nomination ressemble furieusement à ces pantouflages habituels où nos élites se recasent confortablement, loin des comptes qu’elles devraient rendre à leurs électeurs.

Perdue à 1,74 %, la socialiste cherche désespérément une nouvelle voie politique après l’échec présidentiel.

Anne Hidalgo en route vers l’ONU : un départ soutenu par Macron

Après plus d’une décennie à régner sur Paris, Anne Hidalgo a jeté l’éponge en novembre dernier, annonçant qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat à la tête de la capitale. Enfin une bonne nouvelle pour les Parisiens qui n’en pouvaient plus de voir leur ville s’enlaidir et s’endetter année après année.

Les contribuables parisiens respirent – même si l’air reste pollué par les bouchons créés par ses pistes cyclables controversées. La dette abyssale qu’elle laisse derrière elle (près de 8 milliards d’euros selon certains experts) sera le cadeau empoisonné légué à son successeur.

L’héritage de Hidalgo pour Paris

Entre les trottinettes, les rats et les rues sales, la maire socialiste préfère sans doute s’éclipser avant que la facture de sa gestion chaotique ne tombe. Les Jeux Olympiques auront été son chant du cygne, une opération de com’ coûteuse qui n’aura pas suffi à faire oublier le quotidien dégradé des Parisiens.

On se souviendra longtemps de son mandat, mais pas forcément pour les raisons qu’elle espérait. Reste à voir maintenant qui reprendra ce fauteuil brûlant… et surtout, qui osera dire la vérité sur l’état des finances de la Ville Lumière devenue ville des dettes.

Élue en 2014 après Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo n’a pas tardé à reprendre place sur son trône en 2020, écrasant Valérie Pécresse (LR) au passage. La voilà qui prépare déjà sa succession comme si Paris lui appartenait. Son choix? Rémi Féraud, un sénateur socialiste qui préside actuellement le groupe Paris en commun au Conseil de Paris – ce club select regroupant PS et divers gauche, tous prêts à perpétuer l’héritage controversé d’Hidalgo.

Pour la mairie de Paris, ça s’agite côté PS ! Trois prétendants vont s’affronter lors d’une primaire le 30 juin. D’un côté, Rémi Féraud, sénateur et chouchou d’Anne Hidalgo. De l’autre, Emmanuel Grégoire, l’ancien premier adjoint qui s’est retourné contre sa patronne. Et puis Marion Waller, ex-conseillère d’Hidalgo, qui tente de se frayer un chemin entre ces deux poids lourds.

L’élection approche et nos impôts vont encore financer cette guerre d’égos, alors que les rues de la capitale sont dans un état lamentable. Ces socialistes nous promettront la lune pendant leur campagne, avant d’augmenter les taxes une fois élus.

Les prétendants de la droite et du centre

Clément Beaune, l’un des visages macronistes, a laissé entendre mercredi qu’il pourrait se présenter sous les couleurs de Renaissance. Face à lui, Rachida Dati, notre ministre de la Culture, s’accroche à son poste malgré ses ennuis judiciaires.

Beaune l’a dit sans détour : Dati n’est pas de sa « famille politique ». Une évidence, mais ça méritait apparemment d’être précisé.

Le parti présidentiel rendra son verdict le 30 juin. Encore un mois à attendre pour connaître l’heureux(se) élu(e) qui portera les ambitions d’un mouvement politique en chute libre dans les sondages.

Les préoccupations des Français face aux jeux de pouvoir

Pendant ce temps, les Français s’inquiètent du prix de leurs courses, tandis que nos élites continuent leurs petits jeux de pouvoir. La routine, en somme.

Pierre-Yves Bournazel, ex-député Horizons, a confirmé qu’il se lancerait dans la course. Le sénateur Francis Szpiner a tapé à la porte des Républicains pour décrocher leur investiture.