🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le Fonds Marianne, censé lutter contre le séparatisme, aurait été détourné pour financer des attaques contre les opposants de Macron. Une enquête révèle un scandale d’État.
- Conspiracy Watch et Rudy Reichstadt ont reçu 60 000 euros sans livrer les contenus promis. Où est passé l’argent public ?
- La Licra et Spicee, bénéficiaires de subventions, semblent favoriser un réseau d’influence. Un système d’entre-soi financé par nos impôts.
- Cette affaire menace la liberté d’expression. Restez vigilants, la vérité ne se trouve pas dans les silences de la presse subventionnée.
Le Fonds Marianne, créé dans l’émotion suscitée par l’assassinat de Samuel Paty, avait pour mission de lutter contre le « séparatisme » et le « complotisme ».
Mais derrière les discours officiels, que cache réellement ce fonds ?
Une enquête met en lumière une réalité glaçante : des millions d’euros d’argent public auraient été détournés pour financer un réseau de propagande visant à faire taire les voix dissidentes.
Pendant que la presse subventionnée reste silencieuse, certains ont gratté le vernis de la communication gouvernementale. Ce qui a été mis au jour est accablant.

Des fonds publics pour des attaques ciblées
Les investigations de Mediapart, Libération, France Télévisions et Marianne mettent en lumière un scandale d’État.
Loin de sa mission officielle, le Fonds Marianne aurait servi à financer des attaques contre les opposants au président Emmanuel Macron.
Des associations, grassement dotées, ont rémunéré des militants proches du Printemps républicain, comme Mohamed Sifaoui, pour des sommes injustifiables.
Pire, certaines ont produit des vidéos ciblant des figures de gauche, comme Mathilde Panot ou Anne Hidalgo, en pleine période électorale. Un hasard ? Peu probable.
Le Sénat a fini par lancer une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire, mais la presse mainstream, gavée de subventions, se focalise curieusement sur seulement deux des dix-sept structures bénéficiaires.
Les quinze autres, aux liens troubles avec des institutions loin d’être neutres, passent sous les radars.
Heureusement, des journalistes citoyens, libres de toute laisse, ont creusé. Et ce qu’ils révèlent confirme un système bien rodé : sous couvert de grands principes, l’argent public finance la censure des voix critiques.
Conspiracy Watch : un acteur central dans la machine
Au cœur de ce scandale, Conspiracy Watch et son dirigeant, Rudy Reichstadt, se distinguent.
Ce dernier, autoproclamé pourfendeur de complots, a empoché 60 000 euros du Fonds Marianne pour son projet « RiPOST ».
Pourtant, aucune trace des contenus promis pour les jeunes de 12 à 25 ans, condition sine qua non de cette subvention.
Plus troublant encore, Conspiracy Watch n’a produit aucun matériel significatif sur le « séparatisme islamique », alors que c’était l’objectif affiché du fonds. Où est passé l’argent ?
Reichstadt, habitué à ficher quiconque s’écarte du récit officiel, se présente comme un martyr face aux critiques.
Chaque attaque sur les réseaux sociaux est brandie comme une médaille, renforçant son narratif de « héros anti-complotiste ».
Mais son média, loin d’être neutre, semble servir une idéologie bien précise, arrosée généreusement par l’argent public.
Pendant que des médias indépendants peinent à survivre, Conspiracy Watch prospère grâce à des subventions opaques.
La Licra et Spicee : un système d’entre-soi
La Licra, bénéficiaire de 95 000 euros pour son projet « Sapio », un campus numérique éducatif, n’échappe pas aux soupçons.
Sur ce site, Reichstadt truste six des huit vidéos de la section « Comprendre », aux côtés de sa collaboratrice Valérie Igounet. Une coïncidence ? Difficile à croire.
Cette omniprésence des figures de Conspiracy Watch révèle un monopole idéologique, où l’argent public sert à promouvoir toujours les mêmes acteurs.
De son côté, Spicee Educ, financé à hauteur de 150 000 euros, recycle d’anciennes productions en formats courts, sans réelle originalité.
Thomas Huchon, proche de Reichstadt, y est omniprésent, tout comme dans d’autres projets du Fonds Marianne, comme « Infodemic ».
Ce documentaire, découpé pour maximiser son impact, consacre un quart de son contenu à un sondage de la Fondation Jean-Jaurès (proche de Conspiracy Watch), qui discrédite l’hypothèse d’un virus fabriqué en laboratoire.
Une théorie autrefois qualifiée de « complotiste », mais aujourd’hui considérée comme plausible par de nombreux scientifiques. Qui désinforme, au final ?
Une pédagogie orientée
Sous couvert d’éducation à l’esprit critique, ces plateformes imposent une vision manichéenne.
Les fiches pédagogiques de Spicee Educ, par exemple, désignent clairement qui est « digne de confiance » et qui est « dangereux ».
Le Pr Montagnier, Prix Nobel, est présenté comme un exemple à ne pas suivre pour avoir évoqué l’origine possible du Covid-19 en laboratoire.
Ironique, quand on sait que cette hypothèse gagne en crédibilité. Ces outils, loin de former des esprits libres, semblent conçus pour formater les opinions.
Un réseau d’influence bien huilé
Le Fonds Marianne révèle un système d’attribution de subventions entre amis.
L’Institute for Strategic Dialogue, autre bénéficiaire, semble avoir joué un rôle ambigu dans la sélection des projets.
Conspiracy Watch, déjà financé par le CIPDR avant 2020, a vu ses fonds doubler grâce au Fonds Marianne, sans justification claire.
Reichstadt et ses acolytes, comme Huchon et Tristan Mendès France, apparaissent dans plusieurs projets, cumulant visibilité et financements. Ce copinage, financé par nos impôts, laisse un goût amer.
Un scandale qui doit éclater
Ce scandale du Fonds Marianne n’est pas qu’une affaire de détournement d’argent public.
C’est une atteinte à la liberté d’expression, orchestrée sous couvert de lutte contre le « complotisme ».
Pendant que les Français se serrent la ceinture, un petit cercle d’« experts » autoproclamés prospère, monopolisant l’espace médiatique et éducatif.
IMPORTANT - À lire
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