🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’UE riposte aux surtaxes de Trump avec des droits de douane sur 100 milliards d’euros de produits US, si les négociations échouent.
- Les taxes américaines, de 10% à 25%, plombent les exportations européennes, menaçant emplois et industries.
- Bruxelles porte plainte à l’OMC contre les mesures US, dénonçant une agression économique unilatérale.
- Airbus réclame des taxes sur les Boeing importés, exigeant une défense plus musclée des intérêts européens.
Selon des informations relayées par des diplomates européens à l’AFP, l’Union européenne se prépare à imposer des droits de douane sur environ 100 milliards d’euros de produits américains, en réponse aux mesures tarifaires décidées par Donald Trump, si les négociations échouent.
Les surtaxes de Trump
Depuis mars, Trump a enchaîné les annonces de surtaxes comme si on jouait au Monopoly avec notre argent. Le président américain a frappé fort en prévoyant 20 % de droits de douane supplémentaires sur presque tous les produits européens.
Un petit répit nous est accordé – mais pour combien de temps ? Ces taxes ont été repoussées jusqu’en juillet, soi-disant pour « trouver une issue négociée » au conflit commercial. Plutôt une façon élégante de repousser la douloureuse, non ?
Il faut être naïf pour croire que ces « négociations » aboutiront à autre chose qu’à un compromis qui arrangera les puissants. Pendant ce temps, c’est toujours le consommateur qui finira par payer l’addition quand ces nouvelles taxes seront finalement appliquées.
Les conséquences économiques des taxes américaines
Malgré les efforts de dialogue, Bruxelles reste écrasée par les taxes américaines. Et ça ne fait qu’empirer : une pénalité de base de 10 % imposée sous Trump continue de plomber toutes nos exportations vers l’Amérique. Pire encore pour notre industrie lourde : l’acier, l’aluminium et même nos voitures se prennent une taxe punitive de 25 % à la frontière américaine.
Il faut cependant rappeler que ces taxes s’inscrivent dans une logique souverainiste de protection de l’économie américaine, comme Trump l’a toujours revendiqué.
Pendant que nos entreprises trinquent, nos politiques restent les bras croisés. Ces taxes sont un étranglement économique en bonne et due forme, mais on n’entend guère nos « représentants » s’en émouvoir.
Je me demande combien d’emplois français ont déjà été sacrifiés au profit de cette guerre commerciale… Ces taxes exorbitantes ne font qu’enrichir l’économie américaine au détriment direct de nos ouvriers et de notre savoir-faire.
Préparation de l’Union européenne à une éventuelle guerre commerciale
L’Union européenne espère parvenir à un accord avec Washington pour éviter une guerre commerciale, mais elle veut être prête à riposter si les négociations échouent.
La semaine dernière, Bruxelles a sorti ses griffes. La Commission européenne a révélé aux pays membres son plan de riposte contre Washington si aucun compromis n’est trouvé sur la surtaxe américaine de 20 %. Au menu : près de 100 milliards d’euros de produits américains qui pourraient être lourdement taxés en représailles. D’après deux diplomates européens, la liste complète des produits ciblés a été dévoilée ce jeudi.
Cette liste comprend un large éventail de secteurs : les avions civils (notamment Boeing) pour 10,5 milliards d’euros, les véhicules (2 milliards d’euros) et pièces détachées (10,3 milliards), les équipements électriques (écrans, caméras, juke-boxes), les produits chimiques, dispositifs médicaux, plastiques, machines, ainsi que de nombreux produits agroalimentaires comme le vin, la bière, les spiritueux (1,3 milliard), les poissons, le bœuf, l’huile d’olive, les noix ou encore les patates douces. D’autres produits comme les textiles, les glaces, le tabac et l’électroménager sont également visés. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 10 juin pour finaliser cette liste, qui entrerait en vigueur début juillet si aucun accord n’est trouvé avec Washington.
Encore une fois, les bureaucrates de l’UE nous entraînent dans leur petit jeu dangereux des sanctions et contre-sanctions. D’après le Financial Times, les avions de Boeing seraient dans le viseur direct de ces mesures punitives. Une décision qui risque fort de déclencher une nouvelle guerre commerciale dont les Européens – et particulièrement les Français – paieront le prix fort.
Ce bras de fer entre technocrates pourrait bien faire flamber les prix de nombreux produits importés, alors même que nos compatriotes peinent déjà à boucler leurs fins de mois. Comme d’habitude, les grands discours sur la « protection des intérêts européens » déboucheront sur des mesures qui pénaliseront d’abord le citoyen lambda, pendant que les élites bruxelloises continueront à toucher leurs salaires mirobolants exemptés d’impôts.
L’UE porte plainte auprès de l’OMC
Parallèlement à cette contre-offensive tarifaire, la Commission européenne a annoncé qu’elle allait porter plainte contre les États-Unis auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Bruxelles estime que les tarifs douaniers dits « réciproques », instaurés par l’administration Trump, contreviennent aux règles du commerce international.
Cette démarche vise à contester la légitimité des mesures américaines tout en signalant que l’UE cherche à préserver un cadre multilatéral face à ce qu’elle considère comme une agression économique unilatérale.
Les exportations françaises menacées
L’UE s’expose à un tsunami commercial : le chef des négociations a lancé un cri d’alarme concernant les enquêtes américaines. Près de 97 % des exports européens vers les États-Unis – soit 549 milliards d’euros – pourraient bientôt être taxés à l’entrée du marché américain. Les secteurs du bois et des produits pharmaceutiques sont déjà dans le viseur de Washington.
Ces nouvelles taxes menacent de frapper notre économie alors que les citoyens souffrent déjà d’une inflation record. Une fois de plus, nos « élites » bruxelloises semblent incapables de défendre nos intérêts face aux Américains qui, eux, n’hésitent pas à protéger leurs industries et leurs emplois.
L’Europe risque de payer au prix fort son alignement aveugle sur la politique étrangère américaine. Encore une facture salée qui finira par être présentée aux contribuables européens qui n’en peuvent plus des promesses non tenues de cette Union dont ils ne voient que les contraintes.
La riposte d’Airbus
Le patron d’Airbus, Guillaume Faury, a mis les pieds dans le plat mardi en réclamant des taxes sur les avions Boeing importés en Europe. Une réaction musclée face au maintien possible des droits de douane imposés par Trump.
Ras-le-bol des concessions unilatérales ! Le DG d’Airbus ne mâche pas ses mots et veut que l’Europe montre enfin ses muscles face aux Américains. Depuis trop longtemps, nos industries paient le prix fort pendant que nos dirigeants se contentent de belles paroles.
Un pavé dans la mare qui survient alors que, comme par hasard, ni la Commission européenne ni Boeing n’ont daigné réagir aux révélations du Financial Times. Ce silence en dit long sur l’embarras causé par cette affaire qui pourrait bien secouer le secteur aéronautique mondial.
Faury semble avoir compris ce que nos politiques ignorent : on ne gagne pas une guerre commerciale en baissant les yeux. Reste à voir si Bruxelles osera enfin défendre les intérêts européens, ou préférera, comme d’habitude, se coucher devant Washington.
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