🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’ambassade US à Jérusalem organise l’évacuation des citoyens américains d’Israël en raison des tensions croissantes et de la fermeture de l’espace aérien.
- Des vols et bateaux de croisière sont mis en place pour permettre aux quelque 600 000 Américains de quitter le pays, suite à l’attaque du Hamas en octobre 2023.
- L’inscription au programme STEP est obligatoire pour recevoir des mises à jour sur les options d’évacuation, une première pour Washington.
- D’autres pays comme la Thaïlande, la Chine et plusieurs nations européennes lancent également des opérations pour rapatrier leurs ressortissants.
L’ambassade américaine à Jérusalem coordonne l’évacuation de ses ressortissants en raison des tensions croissantes dans la région.
Des vols et des bateaux de croisière sont en cours d’organisation pour permettre aux citoyens américains de quitter Israël, suite aux récents avertissements du Département d’État. L’opération vise à garantir la sécurité des Américains face à l’escalade du conflit.
Lundi, le Département d’État a relevé son avis de voyage pour Israël au niveau 4, le plus élevé, recommandant aux Américains d’éviter tout déplacement dans le pays.
La fermeture de l’espace aérien israélien aux vols commerciaux complique les départs, rendant nécessaire une intervention gouvernementale.
Environ 600 000 Américains, dont beaucoup possèdent la double nationalité, résidaient en Israël avant le début du conflit à Gaza, déclenché par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Les annonces de l’ambassadeur Huckabee
L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a annoncé mercredi sur X l’organisation de départs par bateaux de croisière, en complément des vols d’évacuation.
« Avis urgent ! Citoyens américains souhaitant quitter Israël, L’ambassade des États-Unis organise des vols d’évacuation et des départs par bateau de croisière », a-t-il écrit. « Inscrivez-vous au programme STEP pour recevoir des mises à jour. »
L’inscription au Programme d’inscription des voyageurs intelligents (STEP) est obligatoire pour recevoir des informations actualisées sur les options d’évacuation.
Jamais jusqu’ici Washington n’avait mobilisé de moyens officiels pour organiser le départ de ses ressortissants depuis le territoire israélien. L’ambassade travaille à coordonner ces opérations malgré les défis logistiques, notamment la suspension des vols commerciaux et les restrictions sur les voies terrestres.
Le programme d’évacuation fédérale
Le programme d’évacuation fédérale constitue une réponse directe à l’escalade du conflit israélo-iranien et aux violences qui ont suivi l’attaque du Hamas en octobre 2023. Depuis cette date, l’offensive militaire israélienne à Gaza a intensifié les départs d’étrangers, y compris des Américains, cherchant à quitter le pays.
L’aéroport Ben Gourion, principal hub pour les départs, a vu un afflux de voyageurs, beaucoup laissant derrière eux leur lieu de résidence en raison des combats.
L’opération d’évacuation repose sur une coordination entre l’ambassade, le Département d’État et d’autres agences pour assurer un départ sécurisé. Les bateaux de croisière, mobilisés pour pallier l’absence de vols commerciaux, offrent une alternative maritime pour les ressortissants.
Les autorités insistent sur l’importance de s’inscrire au programme STEP pour faciliter la communication et la planification des départs, dans un contexte où les infrastructures de transport sont sous pression.
Les Américains en Israël avant la guerre
Avant le conflit à Gaza, environ 600 000 Américains vivaient en Israël, la plupart avec une double nationalité israélienne-américaine. Ce statut de résidents permanents complique parfois leur décision de quitter le pays, beaucoup considérant Israël comme leur foyer.
Cependant, l’intensification des hostilités, marquée par les récentes frappes iraniennes et les combats à Gaza, a poussé nombre d’entre eux à envisager un départ temporaire ou définitif.
La communauté américaine en Israël est diverse, comprenant des familles, des étudiants et des professionnels installés depuis des années. Les restrictions de voyage et la fermeture de l’espace aérien ont accentué leur sentiment d’insécurité, incitant beaucoup à rejoindre les efforts d’évacuation organisés par l’ambassade.
La mobilisation internationale face à la crise
D’autres pays ont également lancé des opérations pour évacuer leurs ressortissants d’Israël.
La Thaïlande mobilise son armée de l’air pour rapatrier environ 40 000 de ses citoyens, principalement des travailleurs agricoles. Plusieurs d’entre eux ont été pris en otage lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, ajoutant une dimension humanitaire à l’urgence de leur évacuation. Les autorités thaïlandaises ont affrété des vols militaires pour accélérer le retour de leurs compatriotes.
La Chine, après avoir condamné l’attaque israélienne contre des sites nucléaires iraniens, organise des évacuations rapides de ses ressortissants en Israël et en Iran. Le ministère chinois des Affaires étrangères a mobilisé ses ambassades pour coordonner ces efforts, bien que des détails précis sur les modalités restent limités.
Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, ont également mis en place des vols spéciaux et des dispositifs consulaires pour rapatrier leurs citoyens.
Les efforts de rapatriement en Europe
Les gouvernements européens intensifient leurs efforts pour répondre à l’aggravation du conflit.
Les ministères des Affaires étrangères de plusieurs pays ont émis des alertes de niveau maximal, pressant leurs ressortissants de quitter Israël immédiatement. Des vols spéciaux ont été affrétés, et des prêts d’urgence sont proposés pour couvrir les coûts de transport, les prix des billets ayant considérablement augmenté en raison de la crise.
La Pologne, par exemple, a mobilisé ses consulats dans les régions frontalières pour faciliter les départs, tandis que la France et l’Allemagne coordonnent des évacuations par voie aérienne.
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