Folie sécuritaire de LFI : Mathilde Panot propose de désarmer la police municipale

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • La France insoumise veut désarmer la police municipale dans les villes qu’elle pourrait conquérir en 2026. Une proposition choc de Mathilde Panot.
  • Panot critique la formation des policiers municipaux, mais ignore la montée des violences urbaines. LFI prône une police de proximité désarmée.
  • Les réactions politiques sont virulentes : Darmanin, Pécresse et Dussopt dénoncent cette ligne dangereuse. Même la gauche s’insurge contre LFI.
  • Entre idéologie et réalité, la sécurité des Français est-elle sacrifiée ? Les municipales de 2026 s’annoncent explosives.

La France insoumise a décidé de frapper fort en prévision des élections municipales.

Le parti d’extrême gauche annonce sa volonté de « refonder la police de la cave au grenier », avec pour première cible la police municipale.

Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, n’a pas fait dans la demi-mesure dimanche sur BFMTV. Elle a confirmé une proposition qui fait déjà frémir nombre de nos concitoyens : désarmer complètement les policiers municipaux dans les villes que LFI pourrait conquérir l’an prochain.

Une annonce provocatrice, au moment où l’insécurité progresse dans de nombreuses communes françaises, tandis que nos forces de l’ordre sont souvent empêchées d’agir efficacement par des contraintes administratives kafkaïennes.

Police municipale, Mathilde Panot

Désarmer la police municipale : une priorité pour LFI ?

Cette nouvelle lubie gauchiste de Mathilde Panot n’est probablement qu’un avant-goût des surprises que nous réserve LFI pour les municipales de 2026.

Espérons que les électeurs sauront s’en souvenir dans l’isoloir.

« Nous ne voulons pas d’une police du maire. (…) Une police municipale de proximité n’a pas besoin d’être armée. C’est le sens de ce que nous avons dit sur le fait de refonder la police de la cave au grenier », a-t-elle affirmé sans détour.

Une déclaration qui s’inscrit dans cette volonté constante de désarmer ceux qui nous protègent.

Les arguments de Panot face à la réalité du terrain

Panot avance que la différence de formation entre policiers nationaux et municipaux entraîne « des inégalités de traitement entre les citoyens ».

Un raisonnement qui détourne l’attention du vrai problème : comment protéger efficacement les Français si on refuse de donner les moyens nécessaires à nos forces de l’ordre ?

Nos élites semblent plus préoccupées par des considérations idéologiques que par la sécurité des citoyens. On nous demande d’accepter une police affaiblie, incapable de répondre à la montée des violences urbaines.

LFI veut intégrer les policiers municipaux à la police nationale, prétendument pour créer une « police de proximité ». Voilà le récit qu’on nous vend.

VIolences en France

Caméras, armement : une ligne radicale et assumée

Et les élus de la gauche radicale ne s’arrêtent pas là. Mathilde Panot a également exprimé son rejet des caméras de surveillance dans nos rues.

Comme si la sécurité des Français n’était déjà pas suffisamment menacée.

On connaît la chanson : centraliser pour mieux contrôler. Ce projet rappelle les vieilles recettes étatistes qui ont longtemps pesé sur nos libertés.

Mathilde Panot, Police Municipale, Caméra de surveillance

Une salve de réactions politiques : la ligne rouge est franchie

Les réactions politiques n’ont pas tardé, et c’est un véritable tir croisé auquel fait face LFI.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a frappé fort en dénonçant cette posture, affirmant sur X :

« Traduction : avec cette gauche, vous n’aurez plus le droit à la sécurité. La gauche sans le peuple. »

De son côté, Valérie Pécresse (LR) a elle aussi dénoncé fermement l’annonce :

« LFI fait le choix de l’insécurité dans nos communes ! »

L’ancien ministre Olivier Dussopt, issu des rangs macronistes, a lui aussi réagi vivement :

« Aussi dangereux que ridicule, un contresens doublé d’une incapacité à comprendre la réalité. C’est même méprisant pour les victimes de la délinquance. »

À l’extrême droite, le Rassemblement national enfonce le clou. Le député Julien Odoul, sur CNews/Europe1, n’a pas mâché ses mots :

« LFI est clairement aujourd’hui le parti des voyous et le parti des racailles. »

Une gauche fracturée sur la sécurité

Mais cette contestation dépasse les clivages habituels. À gauche aussi, la rupture est profonde.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a fait entendre une voix dissonante. Sur franceinfo, il a critiqué de manière cinglante l’approche insoumise :

« Je ne me mettrai pas derrière un maire insoumis qui annoncerait qu’il va supprimer la vidéoprotection ou qu’il va supprimer l’armement des policiers. Ça n’a aucun sens. Comment peut-on même l’imaginer ? »

Les maires PS, quant à eux, montent au créneau. À Montpellier, Michaël Delafosse se démarque clairement de LFI. Il défend une approche républicaine de la sécurité, loin des slogans dogmatiques.

« La sécurité est un enjeu républicain. Sa prise en compte par la gauche est nécessaire pour garantir la protection des plus fragiles, qui ne peuvent compter que sur la puissance publique. »

Et le maire PS de Saint-Ouen, dans un ton encore plus direct, accuse :

« LFI veut livrer nos quartiers populaires aux délinquants ! »

Sécurité ou utopie ?

Avec ses propositions radicales, Mathilde Panot incarne une ligne dangereusement déconnectée des réalités du terrain.

Désarmer la police municipale, rejeter la vidéoprotection, prétendre défendre la proximité tout en affaiblissant ceux qui protègent nos rues : tout cela révèle une obsession idéologique qui tourne le dos aux préoccupations concrètes des Français.

Mais ne soyons pas dupes non plus des cris d’orfraie poussés à droite comme au centre.

Certains dénoncent aujourd’hui les lubies de La France insoumise, mais restent bien silencieux quand il s’agit de répondre à l’urgence sécuritaire sur le terrain.

Face à l’insécurité grandissante, les postures idéologiques et les effets de manche ne suffisent plus.

Ce dont la France a besoin, ce sont des actes, pas des slogans. Et des élus, de tous bords, qui osent enfin regarder la réalité en face — sans céder ni à l’angélisme, ni à l’indignation de circonstance.

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