François Fillon de retour devant les juges pour un troisième procès

L'affaire Fillon 2025 connaît un nouvel épisode judiciaire : retour sur une saga politique et juridique qui secoue la droite depuis 8 ans. L'affaire Fillon 2025 connaît un nouvel épisode judiciaire : retour sur une saga politique et juridique qui secoue la droite depuis 8 ans.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • François Fillon de retour devant les juges pour un troisième procès après sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs. Quelle peine la Cour lui réservera-t-elle cette fois?
  • Sa carrière politique détruite par le scandale, Fillon avait promis d’être « irréprochable ». Comment en est-il arrivé là?
  • Pendant que Fillon est jugé, d’autres scandales restent impunis. Qui protège ces politiciens?
  • L’affaire a éclaté au pire moment pour Fillon, en pleine campagne présidentielle. Coïncidence ou sabotage?

L’ancien Premier ministre François Fillon se retrouve à nouveau devant les juges ce mardi, après avoir été définitivement reconnu coupable dans le scandale des emplois fictifs de son épouse Penelope. La Cour doit maintenant statuer sur sa peine. Rappelons qu’il avait écopé d’une condamnation particulièrement sévère : 4 ans d’emprisonnement, une amende de 375 000 euros et une décennie d’inéligibilité.​

Fillon, qui promettait d’être « irréprochable » pendant sa campagne présidentielle de 2017, a vu sa carrière politique complètement anéantie par cette affaire révélée quelques mois avant le scrutin.​

Pendant ce temps, d’autres scandales d’État restent impunis, et des millions d’euros des contribuables continuent de disparaître dans les méandres de la bureaucratie française et européenne. Nos impôts servent visiblement à alimenter bien des systèmes, mais rarement à améliorer le quotidien des Français.​

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La longue saga judiciaire de François Fillon

Huit ans après l’éclatement de l’affaire des emplois fictifs qui a pulvérisé sa carrière, François Fillon revient devant la justice. À 71 ans, l’ancien Premier ministre comparaît aujourd’hui devant la cour d’appel de Paris, pour une audience qui s’annonce rapide. Elle ne vise qu’à rediscuter sa peine — le verdict de culpabilité étant, lui, déjà définitif depuis avril 2024.

Mais cette comparution fait figure d’épilogue dans une saga judiciaire qui aura duré plus de sept ans. Sept longues années où la France s’enfonçait dans les crises, pendant que le système s’acharnait sur un homme qui, quoi qu’on pense de lui, avait au moins tenté de réformer un pays à bout de souffle.

Encore un politicien qui risque de s’en tirer avec une tape sur les doigts, pendant que le peuple, lui, paye cash la moindre infraction. Et dire qu’il nous promettait d’être « irréprochable », avant de se prendre les pieds dans le tapis avec cette affaire de salaires versés à sa femme Penelope.

L'affaire Fillon 2025 connaît un nouvel épisode judiciaire : retour sur une saga politique et juridique qui secoue la droite depuis 8 ans.

Cette affaire avait explosé alors qu’il était en tête des sondages. Le timing reste troublant. Certains y voient la main de l’État profond, d’autres simplement les réflexes d’un système judiciaire bien rôdé quand il s’agit d’écarter un outsider trop menaçant.

La justice française sous le feu des critiques

Je me souviens encore de ces Une de journaux qui s’enchaînaient, de ces révélations minutieusement distillées semaine après semaine. La justice, toujours si lente d’habitude, avait soudain trouvé une énergie débordante pour traiter ce dossier. Une rapidité qui fait rêver les justiciables ordinaires, ceux qui attendent des années pour un simple litige de voisinage.​

Cette nouvelle audience sur la peine montre bien que le feuilleton continue. Les Français, eux, ont depuis longtemps compris la leçon : quand un candidat déplaît aux puissants, la machine se met en marche. Les mêmes qui condamnent Fillon ferment pourtant les yeux sur tant d’autres affaires qui mériteraient au moins autant d’attention médiatique et judiciaire.​

Cette affaire restera comme l’un des exemples les plus flagrants d’instrumentalisation politique de la justice. Et pendant qu’on continue à s’acharner sur l’ancien Premier ministre, d’autres politiciens, bien installés au pouvoir, peuvent dormir tranquilles malgré leurs casseroles autrement plus bruyantes.​

Les peines infligées à Fillon et ses complices

Condamné en appel le 9 mai 2022, l’ex-Premier ministre a écopé de quatre ans de prison, dont un an ferme, une amende de 375 000 euros et 10 ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, complicité d’abus de biens sociaux et recels. François Fillon, qui s’est depuis retiré des feux de la rampe politique, paie pour ses magouilles.​

Sa femme Penelope s’en tire avec deux ans avec sursis, la même amende salée et deux ans sans droit de vote. Quant à Marc Joulaud, l’ancien suppléant et complice, il récolte trois ans avec sursis et cinq ans loin des urnes.​

Penelope Fillon, source

La plus haute juridiction française a cassé partiellement la condamnation de l’ex-Premier ministre, tout en maintenant celle de son épouse et de son suppléant. Les trois prévenus restent tenus de verser près de 800 000 euros de dédommagements à l’Assemblée nationale.​

Pour Penelope Fillon et Marc Joulaud, c’est définitif : leurs pourvois ont été rejetés par la Cour de cassation. Mais pour François Fillon, une lueur d’espoir s’est glissée dans ce feuilleton judiciaire interminable. La haute juridiction estime que les juges d’appel n’ont pas suffisamment justifié pourquoi une partie de sa peine devait être ferme.​

On pourrait presque sourire de voir la justice s’emmêler dans ses propres procédures quand elle s’attaque à un homme politique de droite. Cette décision ravive des questions sur l’acharnement judiciaire dont certains se disent victimes, pendant que d’autres profitent d’une étrange clémence des tribunaux.​

Les conséquences de la décision judiciaire

Mais ne nous y trompons pas : malgré cette semi-victoire technique, les faits reprochés à l’ancien candidat à la présidentielle restent intacts. Le pouvoir judiciaire n’a pas remis en question sa culpabilité dans cette affaire qui avait torpillé sa campagne de 2017, laissant le champ libre à l’élection de Macron.​

La Cour de cassation a finalement reconsidéré le montant des 126 167 euros que les Fillon devaient verser à l’Assemblée. Cette somme, censée réparer le préjudice lié au poste d’assistante parlementaire de Penelope auprès de son mari en 2012-2013, serait mal calculée.​

Pourquoi ? Parce que nos juges ont reconnu que Mme Fillon n’avait pas complètement chômé pendant cette période ! Elle aurait effectué « certaines tâches ». Pas étonnant que la haute juridiction trouve à redire sur cette évaluation…​

Le reste des dommages et intérêts est bel et bien confirmé. Le couple devra passer à la caisse, et pas qu’un peu.

Pendant ce temps, combien d’autres affaires similaires sont enterrées discrètement dans les couloirs du pouvoir ? Les Fillon seront restés les boucs émissaires parfaits d’un système qui protège certains et en sacrifie d’autres.​

L’impact de l’affaire Fillon sur la campagne présidentielle

En janvier 2017, l’affaire Fillon éclatait comme une bombe dans la mare politique française. Le Canard enchaîné dévoilait alors des révélations qui allaient transformer la campagne présidentielle du candidat de droite en véritable chemin de croix. Pour Fillon, c’était le début d’un calvaire sans fin, tant politique que médiatique.​

L'affaire Fillon 2025 connaît un nouvel épisode judiciaire : retour sur une saga politique et juridique qui secoue la droite depuis 8 ans.

Sa campagne, qui aurait dû se concentrer sur son programme, s’est retrouvée parasitée par les scandales. Les meetings ? Envahis par les « Rends l’argent ! » scandés par des manifestants. Les interviews ? Systématiquement détournées vers ces accusations d’emplois fictifs. Le candidat de la droite et du centre s’est retrouvé à devoir constamment se défendre plutôt qu’à proposer.

L’ironie du sort n’a échappé à personne. François Fillon, qui avait lui-même poignardé Nicolas Sarkozy avec cette phrase cinglante :

« Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? »

La formule, qu’il avait lancée avec tant d’assurance, lui revenait maintenant en pleine figure.

L’histoire politique regorge de ces retournements où les armes qu’on a forgées contre ses adversaires finissent par vous blesser. Dans ce cas précis, Fillon n’a jamais réussi à se débarrasser de ces casseroles qui le suivaient partout. Une campagne qu’il avait entamée en favori s’est terminée dans les bas-fonds des sondages, rappelant combien la politique peut être cruelle pour ceux qui pensaient être au-dessus de tout soupçon.

Les investigations et la chute de Fillon

Cherchant à coincer Penelope Fillon, les enquêteurs ont ratissé large. Ils ont interrogé tout le monde : du jardinier aux reporters locaux, sans oublier les anciens collègues et préfets de l’époque. Mais rien n’y fait. Impossible de dénicher des preuves tangibles du travail effectué par l’épouse du candidat qui se targuait toujours d’être irréprochable.

Quelle ironie pour cet homme qui jouait les donneurs de leçons ! Et quelle chute ! Fillon se retrouve éjecté dès le premier tour des présidentielles avec seulement 20,01 % des suffrages — une première humiliante pour un candidat de la droite sous notre Ve République.

Les électeurs n’ont pas pardonné cette affaire qui empestait le « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». La droite traditionnelle en paie encore les frais aujourd’hui, quand on voit comment nos politiques continuent de s’accrocher à leurs privilèges pendant que le peuple souffre.

Une nouvelle affaire pour Fillon

En 2017, François Fillon s’est retrouvé dans le collimateur de la justice pour une nouvelle affaire. Le candidat de la droite qui prêchait la rigueur et l’exemplarité s’est fait pincer pour détournement de fonds publics.

Pris la main dans le sac, il a dû rembourser près de 70 000 euros au contribuable français. Cette somme correspondait au salaire et aux charges sociales de Maël Renouard, un écrivain-philosophe embauché comme « assistant parlementaire ». En réalité, ce dernier planchait surtout sur l’un des livres de Fillon, payé avec nos impôts…

Le Parquet national financier a classé l’affaire sans suite après ce remboursement. Une simple « régularisation » et hop, circulez, y’a plus rien à voir ! Imaginez un instant si vous ou moi avions détourné 70 000 euros de fonds publics… Aurions-nous eu droit à la même clémence ?

On se pose légitimement la question : combien d’autres « irrégularités » de ce genre restent encore dans l’ombre ? Ces élites politiques semblent vivre dans un monde parallèle où les règles sont plus souples, plus arrangeantes. Et pendant ce temps, c’est toujours le même qui paie : le contribuable français.

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