🔥 Les essentiels de cette actualité
- La nuit du 6 juin 2025, la Russie a lancé une attaque massive avec 38 missiles de croisière, 6 missiles balistiques et 407 drones sur l’Ukraine en réponse à des frappes ukrainiennes sur son territoire.
- À Kiev, quatre civils, dont trois pompiers, ont été tués, et une quarantaine de blessés ont été recensés à travers le pays, avec des infrastructures civiles dévastées.
- Deux jours avant, Poutine a prévenu Trump de sa riposte, et ce dernier n’a pas condamné, reflétant une approche géopolitique réaliste face à l’interventionnisme occidental.
- L’Ukraine dépend à 100 % des technologies de l’OTAN, mais Washington commence à détourner son soutien, laissant l’Europe combler le vide à ses frais.
La nuit du 6 juin 2025 restera dans les annales de cette guerre russo-ukrainienne qui s’enlise dans la provocation et l’irresponsabilité stratégique.
Au moins 38 missiles de croisière, six missiles balistiques et 407 drones ont visé des infrastructures militaires et civiles dans plusieurs régions d’Ukraine : Kiev, Tchernihiv, Loutsk notamment.
Selon le ministère ukrainien de l’Intérieur, au moins 40 blessés ont été recensés, dont quatre morts à Kiev, parmi lesquels trois pompiers tués dans l’exercice de leurs fonctions. Plusieurs bâtiments résidentiels ont été soufflés, des quartiers entiers plongés dans le chaos.
Ces frappes s’inscrivent dans une doctrine claire et répétée de la Russie depuis 2022 : toute attaque stratégique sur le territoire russe appelle une réponse proportionnée, mais dissuasive. Le Kremlin l’a dit. L’Ukraine a fait le choix de l’ignorer.
L’attaque ukrainienne : une provocation calculée ?
Quelques jours plus tôt, les services ukrainiens s’étaient illustrés par une série de frappes d’envergure au cœur même du territoire russe.
À Engels, à près de 460 km de la frontière, un important site militaire a été visé. Le pont stratégique de Kertch, seul lien terrestre entre la Russie et la Crimée, a été attaqué sous l’eau avec plus d’une tonne d’explosifs.
Les cibles ? Des bombardiers stratégiques à capacité nucléaire, fer de lance de la dissuasion russe.
Kiev savait qu’elle franchissait une ligne rouge. Et pourtant, elle a foncé tête baissée.
Poutine-Trump : un appel qui dérange l’establishment occidental
Ceux qui feignent aujourd’hui la surprise n’ont pas écouté Vladimir Poutine. Deux jours avant les frappes, le président russe a eu un appel téléphonique avec Donald Trump.
Lors de cet échange, confirmé par les deux parties, Poutine a fait savoir qu’il « réagirait en conséquence » aux frappes sur son territoire. Trump, de son côté, n’a ni condamné cette volonté, ni demandé un arrêt de l’opération russe en Ukraine.
« Parfois, il vaut mieux les laisser se battre un moment, puis les séparer. » – Donald Trump
Une déclaration immédiatement fustigée par les médias mainstream européens, mais qui reflète une approche géopolitique réaliste, à l’opposé de l’interventionnisme moral occidental.
Trump ne veut pas de guerre mondiale. Il refuse d’entraîner l’Amérique dans des conflits dont les intérêts ne sont pas les siens. Et surtout, il ne confond pas défense nationale et aventurisme idéologique.
L’Ukraine, dépendante à 100 % des technologies de l’OTAN
Face à ces frappes, Kiev s’accroche à ses systèmes de défense aérienne, presque exclusivement américains. Mais là encore, Washington commence à lâcher du lest : le Pentagone a annoncé détourner une partie des technologies anti-drones initialement prévues pour l’Ukraine… au profit du Moyen-Orient.
Et l’Europe, déjà à bout de souffle économique, devra combler le vide. À ses frais.
Un conflit instrumentalisé par l’Occident décadent
On veut faire croire que l’Ukraine incarne la liberté, l’avenir, les « valeurs démocratiques ». Mais ce que l’on observe, ce sont des frappes en territoire russe, la mise en danger de millions de civils, et une fuite en avant belliqueuse pilotée par des technocrates coupés du réel.
Pendant ce temps, la Russie, elle, avance méthodiquement. Sa stratégie : saturer les défenses ennemies avec des essaims de drones bon marché, ouvrir la voie à ses missiles hypersoniques et conserver l’initiative.
Les analystes parlent de « franchissement du Rubicon » ? Il serait temps qu’ils réalisent que le Rubicon a été franchi par Kiev, avec la bénédiction aveugle de l’OTAN.
L’Occident récolte ce qu’il a semé
Il ne s’agit pas de glorifier la guerre, mais de constater une évidence : la Russie a été provoquée, à répétition, sur son propre sol, par un régime ukrainien militarisé, téléguidé par l’étranger.
Les peuples européens, eux, paient déjà la note de cette aventure qui n’est ni la leur, ni dans leur intérêt.
À l’heure où les priorités devraient être la sécurité intérieure, le contrôle des frontières, la restauration de la souveraineté économique, nos élites s’acharnent à financer un conflit par procuration.
Il est temps de sortir du déni. Et de dire les choses telles qu’elles sont.
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