🔥 Les essentiels de cette actualité
- Des missiles iraniens frappent le siège du Mossad à Tel-Aviv, causant des dégâts matériels et visant des installations secrètes.
- Le conflit entre l’Iran et Israël s’intensifie, alimenté par des désaccords sur le programme nucléaire et des frappes réciproques.
- Israël élimine le général iranien Ali Shadmani, successeur récent d’un autre haut gradé tué par une frappe israélienne.
- Le ministre israélien de la Défense avertit l’Iran de conséquences sévères en cas de poursuite des attaques, évoquant le sort de Saddam Hussein.
Des panaches de fumée noire ont été observés au-dessus du siège du Mossad, près de Tel-Aviv, après des frappes de missiles balistiques revendiquées par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien dans la nuit du 17 au 18 juin.
La base de renseignement militaire de Glilot a été visée par un missile balistique, selon un communiqué du CGRI rapporté par l’agence Tasnim.
L’attaque a ciblé le centre de renseignement militaire Aman et le siège du Mossad, malgré les systèmes de défense antimissiles israéliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des fumées s’élevant du site, suggérant des dégâts matériels.
L’armée israélienne a affirmé que l’attaque n’a causé que des dommages mineurs, limités à un parking à proximité. Cependant, des rapports de médias israéliens indiquent que des installations secrètes liées à l’Unité 8200, une division d’élite spécialisée dans le cyber-renseignement, pourraient avoir été touchées. Aucune confirmation officielle n’a été fournie concernant l’ampleur des dégâts ou d’éventuelles pertes humaines.
Contexte d’escalade militaire
Le conflit entre l’Iran et Israël, entré dans son cinquième jour, est alimenté par des désaccords sur le programme nucléaire iranien. L’Iran a intensifié ses tirs de missiles balistiques en réponse à des frappes aériennes israéliennes visant des infrastructures stratégiques, notamment des dépôts pétroliers iraniens, dans le but de perturber l’économie de la République islamique.
Le CGRI a qualifié l’opération contre Glilot de succès, mettant en avant sa capacité à frapper des cibles protégées.
De son côté, Israël poursuit ses opérations militaires, visant à affaiblir les capacités iraniennes. L’absence de déclarations officielles israéliennes sur l’attaque du Mossad maintient l’incertitude sur ses conséquences réelles. Les prochaines heures seront cruciales pour évaluer l’impact sur les infrastructures de renseignement israéliennes.
Élimination ciblée de hauts gradés iraniens
Dans la nuit du 17 au 18 juin, l’armée israélienne a annoncé avoir éliminé le général de division Ali Shadmani, chef du quartier général central de Khatam-al Anbiya, également connu sous le nom de commandement d’urgence militaire iranien.
Shadmani, en poste depuis seulement quatre jours, succédait au général Gholam Ali Rashid, tué le 13 juin 2025 lors d’une frappe israélienne.
Selon Tsahal, Shadmani était le commandant militaire le plus haut placé de l’Iran, considéré comme un proche du guide suprême, Ali Khamenei.
Déclarations officielles et avertissements
Le 18 juin, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a adressé un avertissement à l’Iran, qualifiant les tirs de missiles sur des civils israéliens de « crimes de guerre ». Il a évoqué le sort de Saddam Hussein, renversé après l’invasion de l’Irak en 2003, pour souligner les conséquences possibles d’une poursuite du conflit.
Le CGRI, de son côté, a salué l’attaque sur le Mossad comme une réussite opérationnelle, affirmant avoir percé les défenses israéliennes. Aucun des deux camps ne montre de signes de désescalade, ce qui alimente les craintes d’un embrasement régional. Les échanges de frappes et d’accusations continuent de dominer la situation au Moyen-Orient.
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