🔥 Les essentiels de cette actualité
- Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée à entrer à Gaza, où vivent 2,4 millions de personnes.
- Le CICR alerte sur une situation dramatique et urgente, avec des stocks épuisés et des programmes humanitaires menacés.
- Les civils paient le prix fort, souffrant de faim et de manque de soins, tandis que les puissances occidentales restent silencieuses.
- Un navire de la Flottille de la liberté aurait été attaqué par des drones israéliens en eaux internationales, ajoutant à la crise.
Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée à entrer dans le territoire palestinien, où vivent 2,4 millions de personnes.
Après deux longs mois d’obstruction totale par Israël, les organisations humanitaires à Gaza se retrouvent au bord du gouffre. Le Comité international de la Croix-Rouge a tiré la sonnette d’alarme vendredi 2 mai, et la situation devient vraiment dramatique.
« Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le CICR ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu’il mène à Gaza », rapporte l’organisation dans un communiqué sans équivoque.
Mais qui s’en soucie vraiment dans nos médias mainstream ? Pendant que nos dirigeants restent silencieux face à cette catastrophe, des milliers de Gazaouis ordinaires souffrent dans l’indifférence quasi générale.
Les conséquences dramatiques pour la population
Une fois de plus, les grandes puissances occidentales regardent ailleurs quand il s’agit des violations flagrantes du droit international par l’État hébreu.
Le CICR lance un cri d’alarme sur Gaza, bloquée sans aide humanitaire depuis le 2 mars.
« Les autorités doivent permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Les otages doivent être libérés. Les civils doivent être protégés. Il faut agir de toute urgence, faute de quoi Gaza s’enfoncera encore plus profondément dans un chaos dont aucun effort humanitaire ne pourra la sortir », alerte l’organisation basée à Genève.
Un véritable étranglement humanitaire frappe les 2,4 millions de Palestiniens pris au piège. Comment peut-on accepter, en 2025, qu’un peuple entier soit privé du minimum vital ? Le gouvernement israélien justifie ce blocus par sa volonté de forcer le Hamas à libérer les otages capturés lors des attaques du 7 octobre.
Les civils, premières victimes de la stratégie de blocus
Mais comme souvent dans ce conflit, ce sont les civils ordinaires qui paient le prix fort des jeux politiques. Des femmes, des enfants, des vieillards sans défense meurent de faim pendant que les chancelleries occidentales se contentent de communiqués timides.
Cette stratégie de la famine collective rappelle tragiquement d’autres épisodes sombres de l’histoire, où des populations entières ont été affamées pour des objectifs militaires. Les mêmes élites qui nous donnent des leçons d’humanité restent étrangement silencieuses face à ce drame qui se déroule sous nos yeux.
D’après des militants de la Flottille de la liberté, un de leurs navires chargé d’aide humanitaire et faisant cap vers Gaza aurait été pris pour cible vendredi par des drones israéliens.
L’attaque se serait produite en eaux internationales près de Malte, loin de toute zone de conflit légitime.
Sans surprise, les autorités israéliennes n’ont pas daigné répondre à ces accusations qui, si elles étaient confirmées, constitueraient une violation flagrante du droit maritime international.
Cette nouvelle agression survient alors que la situation humanitaire à Gaza se dégrade chaque jour davantage.
Les puissances occidentales, pourtant si promptes à donner des leçons de morale quand ça les arrange, restent étrangement silencieuses face à ces actes.
Faut-il être naïf pour croire encore que nos gouvernements défendent réellement les valeurs qu’ils prétendent incarner ?
On peut se demander combien de navires humanitaires devront encore être attaqués avant que la communauté internationale ne réagisse vraiment.
Mais bon, quand il s’agit d’Israël, les règles semblent différentes, n’est-ce pas ?
La lutte quotidienne du peuple de Gaza
« Chaque jour à Gaza, c’est un combat de survie insurmontable face aux bombardements et aux déplacements forcés – le tout sans la moindre aide humanitaire qui leur est due », lâche Pascal Hundt, numéro deux des opérations du CICR, dans leur dernier communiqué.
Entre les ruines fumantes et les camps improvisés, des familles entières errent à la recherche d’un refuge temporaire, pendant que nos médias mainstream détournent le regard.
Ces Gazaouis ordinaires paient le prix fort d’un conflit qui les dépasse complètement.
L’inaction des grandes puissances
« Cette situation déjà critique ne peut pas être laissée à l’abandon », martèle Hundt.
Son ton trahit une exaspération qu’on imagine grandissante face à l’inaction des grandes puissances occidentales, trop occupées à servir leurs intérêts ailleurs.
Pendant ce temps, en France, nos politiciens versent des larmes de crocodile sur les plateaux télé.
Les mêmes qui trouvent toujours de l’argent pour des causes lointaines font semblant de ne pas voir ce drame humain.
Certains observateurs y voient même une complaisance coupable envers les responsables de ce carnage qui ne dit pas son nom.
Une situation humanitaire désastreuse
Mike Ryan de l’OMS a qualifié la situation à Gaza d' »abomination » jeudi dernier.
Dans une prise de position rare pour une institution internationale, cette déclaration tranche avec la fadeur habituelle des communiqués onusiens.
Le blocus impose des conditions insoutenables aux Palestiniens, et l’ONU—souvent avare de critiques envers Israël—n’a cessé d’alerter sur la catastrophe humanitaire qui se déroule.
Plus inquiétant encore, l’organisation a avoué avoir « épuisé » ses stocks de nourriture dans l’enclave palestinienne.
Cette pénurie alimente le spectre d’une famine massive que nos élites préfèrent ignorer, trop occupées par leurs agendas géopolitiques.
Pendant que nos médias mainstream détournent le regard, les habitants de Gaza meurent de faim.
Le silence assourdissant des chancelleries occidentales en dit long sur la valeur qu’elles accordent aux vies palestiniennes.
Une fois de plus, les grandes puissances démontrent leur hypocrisie en matière de droits humains.
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