🔥 Les essentiels de cette actualité
- La Chine subit la pire crise économique de son histoire, selon Kyle Bass. Ralentissement irrécupérable, failles du modèle économique, impact mondial.
- Crise immobilière, chômage des jeunes à 16,9 %, fuite de 500 milliards de dollars. Dette à 350 % du PIB, déflation persistante.
- Tensions géopolitiques autour de Taïwan, menace d’invasion d’ici 2027. Dissuasion économique proposée : couper l’accès au système dollar.
La Chine communiste traverse une crise économique sans précédent, selon Kyle Bass, fondateur de Hayman Capital Management.
Ce ralentissement, qu’il juge irrécupérable, expose les failles d’un modèle économique longtemps vanté.
Les répercussions, tant en Chine qu’à l’échelle mondiale Cordova, interrogent les dynamiques géopolitiques et économiques, notamment sur les chaînes d’approvisionnement et la stabilité financière.
Les signes avant-coureurs de la crise
Kyle Bass a déclaré lors d’une interview sur EpochTV, diffusée le 26 juin :
« La Chine file vers un abîme économique. Crise immobilière, bancaire, chômage des jeunes, et maintenant une balance courante fragile. »
Les exportations chinoises vers les États-Unis, principal moteur de son excédent commercial, ont chuté de 35 % en mai 2024 par rapport à l’année précédente, selon les douanes chinoises. « Cet ancien point fort est désormais en question », note Bass.
Le marché immobilier, marqué par l’effondrement de géants comme Evergrande et Country Garden en 2021, continue de plomber l’économie. Des milliers de familles ont perdu leurs économies dans des projets inachevés.
Parallèlement, le chômage national a atteint 5,7 % en février 2025, un record en deux ans, tandis que le chômage des jeunes dépasse 16,9 %, sacrifiant une génération entière.
La fuite des capitaux et la dette
En 2024, la Chine a enregistré une fuite de 500 milliards de dollars d’investissements étrangers, selon Bass, reflétant un écart entre son excédent commercial (980 milliards) et son compte courant (420 milliards).
La dette, combinant celle de l’État et des collectivités locales, atteint un ratio dette/PIB de 350 %, un niveau difficilement soutenable.
Le marché obligatoire chinois, avec un rendement des obligations à 10 ans de 1,64 % au 27 juin 2025 (contre 4,26 % pour les États-Unis), traduit cet « hiver économique », selon Bass.
« Le gouvernement peut masquer la réalité, mais les marchés parlent », affirme-t-il.
Une spirale déflationniste
La Chine s’enfonce dans une déflation persistante, avec des prix à la consommation en baisse pour le quatrième mois consécutif en mai 2025.
Les bénéfices industriels ont chuté de 9,1 % sur un an, signalant des pressions déflationnistes dans la deuxième économie mondiale. Ainsi, les chiffres contrastent avec l’image d’une Chine invincible, souvent relayée par certains décideurs occidentaux.
La crise pourrait aggraver les tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment pour les terres rares (70 % des importations américaines viennent de Chine entre 2020 et 2023) et les ingrédients pharmaceutiques.
Les délocalisations massives vers la Chine, soutenues par des politiques mondialistes, ont fragilisé les économies occidentales, rendant leurs industries vulnérables.
Les tensions autour de Taïwan
Sur le plan géopolitique, la Chine reste une menace, notamment pour Taïwan, qu’elle considère comme une province rebelle.
Taïwan, nation indépendante de facto avec son gouvernement, son armée et sa monnaie, est au cœur de la première chaîne d’îles, stratégique pour le contrôle des routes maritimes. Bass avertit :
« Laisser la Chine s’emparer de Taïwan serait une crise de sécurité nationale pour les États-Unis. »
Le dirigeant chinois Xi Jinping a ordonné à son armée d’être prête à envahir Taïwan d’ici 2027, selon le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth.
Une telle action aurait, selon lui, des conséquences dévastatrices pour l’Indo-Pacifique. Bass propose une dissuasion économique : couper l’accès de la Chine au système dollar en cas d’agression. « Personne n’accepte le yuan, car il n’inspire pas confiance », explique-t-il.
La dissuasion face à l’agressivité chinoise
Bass insiste sur l’atout américain : le contrôle du système financier mondial en dollars. Une coupure d’accès serait plus efficace que d’envoyer des portes-avions dans le détroit de Taïwan, où un conflit pourrait coûter des milliers de vies.
La récente décision de Donald Trump de bombarder trois installations nucléaires iraniennes aurait, selon Bass, fait réfléchir Pékin sur ses ambitions militaires.
La Chine vise à briser les chaînes d’îles (de Kyushu à la Malaisie, puis du Japon à la Micronésie via Guam) pour projeter sa puissance jusqu’au Pacifique. Taïwan, au cœur de ce dispositif, est un enjeu géostratégique majeur.
Un modèle à bout de souffle : impacts et perspectives
La crise économique chinoise, combinée à ses ambitions géopolitiques, révèle les limites d’un modèle basé sur l’endettement, la spéculation et le contrôle autoritaire.
Les conséquences touchent non seulement les citoyens chinois, mais aussi les économies occidentales, dépendantes de la Chine pour des ressources clés.
Alors que les médias mainstream minimisent souvent ces enjeux, les chiffres et les marchés dressent un tableau alarmant, appelant à une réflexion sur notre dépendance économique et les risques géopolitiques.
IMPORTANT - À lire
La Chine est-elle au bord du gouffre économique ? Notre revue approfondit chaque mois les enjeux géopolitiques et économiques mondiaux. Des analyses pointues sur les failles du modèle chinois, ses répercussions en Occident, et les tensions autour de Taïwan.
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