🔥 Les essentiels de cette actualité
- Bruno Retailleau attaque violemment la diplomatie de Macron, appelant à un changement de ton immédiat.
- Il critique le plan d’économies de Bayrou, jugé pas assez ambitieux et potentiellement coûteux pour les Français.
- Les tensions montent au sein du gouvernement, avec des querelles internes et une ambiance électrique à Matignon.
- Retailleau, franc-parleur et provocateur, semble jouer sa propre partition, visant peut-être 2027.
Dans une interview au journal Le Figaro publiée vendredi 18 juillet, Bruno Retailleau s’en prend violemment à Emmanuel Macron.
Il critique sans détour « la diplomatie des bons sentiments » chère au président, et appelle à un changement radical de ton dans les relations internationales.
Une attaque frontale qui tranche avec le langage feutré habituel du pouvoir, et qui en dit long sur la montée des tensions.
Relations franco-algériennes
Sur le dossier explosif de l’écrivain Boualem Sansal et, plus largement, les relations franco-algériennes, le ministre ne mâche pas ses mots : « Il faut changer de ton. »
Pas demain, pas dans cinq ans, mais maintenant. Il promet même d’en parler directement au président, lors de leur rencontre prévue la semaine prochaine.
Entre les lignes, on devine que les compromis sont morts et enterrés. Retailleau ne joue pas les gentilshommes polis : il s’impose en franc-parleur sans filtre, loin des discours lénifiants qu’on nous sert à longueur de journée.
Un ministre qui refuse d’être muselé
Comme il l’a toujours montré, Retailleau ne se contente pas d’un rôle de pantin silencieux. Il s’exprime haut et fort sur des sujets qui dépassent largement son ministère, quitte à secouer le cocotier.
Dernier exemple en date : sa sortie sur les énergies renouvelables. Pour lui, c’est clair, le financement actuel est un gâchis, une dépense excessive alors que les factures explosent chez les Français.
Sa méthode ? Une « approche rationnelle », pas dogmatique — autrement dit, un pied de nez direct aux idéologues du pouvoir.
Le plan d’économies de Bayrou dans la ligne de mire
Et puisque l’on parle de critiques, Retailleau cible aussi le plan d’économies de François Bayrou, qu’il qualifie de « pas assez ambitieux. »
C’est là que le bât blesse : ce plan, tel qu’il est, risque déjà d’alourdir la facture des Français. Une position pour le moins surprenante, voire complètement déconnectée des réalités du terrain.
En tout cas, Bayrou, pas du genre à laisser passer ça, s’apprête à recadrer le ministre personnellement.
« Il va y avoir une explication de texte, François Bayrou va l’appeler », souffle un proche du Premier ministre.
Réponse cinglante de Barrot et ambiance électrique à Matignon
Sur X, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, remet les pendules à l’heure :
« Il n’y a ni diplomatie des bons sentiments, ni diplomatie du ressentiment. Il y a juste la diplomatie. »
Pas de nom, mais le message est clair.
Pendant ce temps, à Matignon, c’est le silence gêné. Macron avait pourtant ordonné à son Premier ministre de reprendre les rênes il y a quelques semaines.
Résultat ? « Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça n’a pas beaucoup porté ses fruits », lâche un conseiller du palais, amer.
Un gouvernement fissuré, un exécutif au bord de la crise
Cet épisode n’est pas un hasard, mais le dernier acte d’un spectacle de querelles ministérielles qui s’amplifie au fil des jours. Entre sondages qui plongent et défaites électorales en cascade, le gouvernement commence à craquer de partout.
Bruno Retailleau, lui, semble bien jouer sa propre partition, celle qui dérange, celle qui irrite même les sommets du pouvoir. Chez les stratèges, on ne parle plus de s’il partira, mais de quand.
Et dans les coulisses, on murmure que l’élastique va lâcher bientôt :
« Il va continuer à faire monter la pression, puis finira par quitter le gouvernement de lui-même. À un moment, l’élastique lâchera. Bruno Retailleau le sait et compte là-dessus pour accélérer vers 2027 ! », lâche un conseiller de l’exécutif.
Un nouvel épisode de querelles internes alors que le pays reste à la traîne
Pendant que les ministres s’affrontent et se renvoient la balle, rien ne bouge vraiment là où ça compte. Les divisions internes du pouvoir s’accumulent, paralysant toute action efficace.
Plutôt que de se concentrer sur les véritables défis du pays, le gouvernement s’enlise dans un spectacle de rivalités et de postures.
Une fois de plus, c’est la preuve que, dans les coulisses du pouvoir, les jeux d’influence prennent le pas sur l’intérêt national.
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